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30 juillet 2007
Les images à la télévision sont trompeuses. On y voit les soldats nord-américains sillonner les rues des villes irakiennes au risque de leur vie, et ils sont nombreux à y avoir laissé la leur. Mais derrière ce qui ressemble à un décor de film de guerre - malheureusement réel -, il existe une autre réalité.
À y regarder de plus près, on s’aperçoit que cette guerre est confiée à des sociétés privées qui, contre contrat sonnant et trébuchant, font de plus en plus la guerre à la place de cette armée soi-disant la plus puissante au monde.
Exemple : la société Aegis créée par le lieutenant-colonel britannique à la retraite Tim Spicer, a remporté en 2004 un contrat triennal de 293 millions de dollars (212 millions d’euros) pour pallier le manque de l’armée de terre étasunienne. Ce contrat venant à échéance, plusieurs entreprises britanniques ou américaines ont répondu à l’appel d’offres pour le renouvellement de ce contrat d’environ 475 millions de dollars, pour la création d’un corps spécial d’un millier d’agents de sécurité chargés de protéger les soldats du génie militaire.
Des gros contrats
Cet appel d’offres a suscité quelques remous, et la sélection de l’heureux bénéficiaire a été repoussée en attendant que les médias oublient un peu ce contrat faramineux. Mais comme le soulignent les journalistes Steve Fainaru et Alec Klein du “Washington Post”, « dans le cahier des charges de 774 pages, une clause peu visible concerne la sous-traitance des activités de renseignement qui, en d’autres temps, auraient été étroitement contrôlés par l’armée ou par les agences officielles comme la CIA ».
Mais sur le terrain, on dénombre quelque 180.000 civils contre 160.000 militaires. Ces chiffres officiels fournis par le Département d’Etat et le Ministère de la Défense étasunienne ne traduisent pas exactement la réalité, car les agents de sécurité privés qui sont chargés de la protection des personnalités et des bâtiments officiels ne sont pas comptabilisés. Dans cette somme, on trouve évidemment des Américains (plus de 21.000), 43.000 étrangers (Chiliens, Colombiens, Phillipins, Népalais ou Bosniaques entre autres) et environ 118.000 Irakiens. Tous ces hommes engagés pour faire la guerre « à la place de... » sont bien sûr employés aux frais du contribuable américain.
Les « sous-traitants de la guerre »
Le journal “La Croix” a récemment consacré un article à ces « sous-traitants de la guerre ». Et de citer la société Blackwater USA, une des plus importantes sociétés de sécurité privées employées par le gouvernement américain qui s’occupe de la sécurité rapprochée de l’ambassadeur américain en Irak et se spécialise aujourd’hui dans des programmes anti-terroristes. Ou Halliburton (dont le Vice- président Dick Cheney fut le dirigeant jusqu’en 2000), et la compagnie MPRI, basée près de l’aéroport de Washington, qui se consacre notamment à la formation et à l’équipement de la nouvelle armée irakienne.
Notre confrère présente en particulier la société Blackwater USA, dont « Le fondateur (...) est Eric Prince, républicain conservateur et gros contributeur des campagnes électorales du président Bush. Ses deux bras droits sont Joseph Smith, ancien inspecteur général du Pentagone, et Cofer Black, coordinateur de la politique anti-terroriste de la Maison-Blanche de 2002 à 2004, après une carrière de 30 ans à la CIA. Blackwater USA, fondée en 1996, aurait multiplié ses revenus, qui se chiffrent en centaines de millions de dollars, de 600% entre 2002 et 2005, selon le magazine “Fast Company” ».
Pour quelques milliards de dollars payés par le contribuable américain
« L’activité des private military firms », comme on les appelle aux États-Unis, ou “sociétés militaires privées” (SMP) en français, a le vent en poupe. Le quotidien pose plusieurs questions : « Que sait-on de cette nouvelle industrie militaire, qui génère des milliards de dollars de revenus aux frais du contribuable américain, mais qui échappe presque totalement au contrôle démocratique ? ». Aux États-Unis, un débat est en cours parmi les experts militaires et au Congrès autour de ce que certains appellent une « armée de l’ombre », voire « la garde prétorienne » de l’administration Bush.
Nous avons à faire là à une nouvelle conception de la guerre. Le gouvernement américain craignant le mauvais effet de tous ces GI morts en expédition tend à se décharger des basses besognes sur des privés qui, s’ils sont victimes, ne sont plus comptabilisés au cimetière militaire d’Arlington. La guerre par procuration, comme dans un jeu vidéo, si ce n’est que là, ces mercenaires font la guerre pour de vrai. Enième hypocrisie d’un gouvernement qui ne sait plus comment s’en sortir d’un conflit qui a lui même engendré.
A.I.C.
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