
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Irak
Rembourser les dizaines de milliards gaspillés par George Bush et réparer les dégâts des bombes américaines
27 mars 2003
Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, dit le dicton. Pourtant, l’administration Bush est déjà en train de solder l’Irak aux multinationales. Et voudrait même faire payer cette reconstruction (recolonisation) par l’Irak.
Les projets des États-Unis pour l’après-guerre sont déjà prêts. Selon Marc Grossman, sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques, il y aurait trois phases dans l’après-conflit.
Première étape : occupation militaire américaine.
Deuxième phase : transition pour rendre l’autorité à un régime irakien, dont on peut être assuré qu’il sera fantoche.
Troisième période : retour à la souveraineté irakienne, mais toujours sous l’égide américaine.
Cette dernière phase relève de la propagande : les USA sont en Irak pour y rester et contrôler tout le Moyen-Orient, indique la vraie bible de Washington : « La nécessité d’une présence de la force américaine dans le Golfe transcende la question du régime de Saddam Hussein ».
Le secrétaire d’État (ministre des Affaires étrangères) Colin Powell a précisé devant le Congrès américain que la première phase durerait au moins deux ans. Cela signifie que c’est le Pentagone (département de la Défense) qui gérerait cette période. Celui-ci a d’ailleurs créé un nouveau service : l’Office de la reconstruction et de l’assistance humanitaire. À sa tête, un général à la retraite, Jay Garner, qui dépendra de Douglas Feith, sous-secrétaire de la Défense et ancien président du groupe d’extrême droite "Center for Security Policy".
À qui va revenir le pétrole irakien si la coalition anglo-américaine gagne la guerre ? Actuellement, il appartient à une compagnie nationale d’État. Celle-ci a signé des contrats avec des firmes russes (comme Lukoil), chinoises, françaises (TotalFinaElf). Mais ces accords sont suspendus à la levée de l’embargo.
Les autorités américaines semblent divisées. Pour le Département d’État (Affaires étrangères), il faut garder l’apparence d’un contrôle du pétrole par les autorités irakiennes (dévouées aux USA, bien sûr). Entre autres, pour montrer que l’invasion de l’Irak n’est pas une guerre de conquête des ressources énergétiques. Le Pentagone est moins diplomatique : il veut que les multinationales anglo-saxonnes s’octroient les plus grandes parts du gâteau.
Cette dernière thèse a toutes les chances de l’emporter, même si les autorités américaines disent le contraire. D’abord, c’est le Département de la Défense qui administrera l’Irak durant toute la période de reconstruction. Autant dire que c’est son point de vue qui prédominera.
Ensuite, les investissements énergétiques en Irak ont été quasiment abandonnés depuis au moins douze ans (première guerre du Golfe). Il faudra beaucoup d’argent, de technologies pour passer des capacités actuelles d’environ 2,2 millions de barils par jour à 6 millions. Mais, pour cela, il faut l’exploitation par les géants comme ExxonMobil, ChevronTexaco, Shell ou BP. Dehors les entreprises russes, chinoises et françaises.
Et, comme l’avoue Barry Worthington, directeur exécutif de l’Association de l’énergie américaine : « Pourquoi voulez-vous avoir des relations commerciales avec des pays qui n’ont pas aidé à libérer l’Irak ? C’est la nature humaine d’être serviable avec ceux qui vous ont aidé ».
Pour ce qui est de la reconstruction, des tractations ont lieu au sein du gouvernement américain pour voir quelles firmes s’accapareront les plus grands contrats. C’est dans ce cadre qu’a filtré l’annonce du juteux arrangement dont bénéficie la multinationale Halliburton (voir encadré), qui était dirigée par Dick Cheney avant qu’il ne devienne vice-président des États-Unis.
Mais d’autres accords aussi lucratifs et scandaleux sont en préparation. C’est d’ailleurs pour éviter une mainmise totale des firmes américaines que Claire Short, ministre britannique du Développement, s’est précipitée au siège des Nations Unies. Mike O’Brien, sous-secrétaire britannique aux Affaires étrangères, a ainsi pu rassurer les industriels britanniques : les États-Unis ont promis que les compagnies américaines qui obtiendraient des contrats de l’après-guerre en sous-traiteraient la moitié à des sociétés d’autres pays. En particulier de Grande-Bretagne.
En revanche, la France et l’Allemagne n’auront pas grand-chose. « Si les États-Unis installent une autorité politique proche de leurs intérêts, nous n’aurons que les miettes, comme en Bosnie, en Afghanistan, au Koweit et au Kosovo, où la France était pourtant partie prenante », souligne le secrétaire général de l’Association franco-irakienne de coopération économique.
Il s’agit aussi de déterminer qui va payer la reconstruction. Vu le coût de la guerre (100 à 200 milliards de dollars, selon un conseiller de la Maison-Blanche remercié depuis pour avoir divulgué un chiffre dépassant les estimations officielles), Washington essaie d’exercer un nouveau chantage pour que les Nations Unies payent la reconstruction, dans le cadre d’un programme humanitaire international. Les pays qui accepteraient pourraient voir leurs entreprises bénéficier des contrats du nouveau régime. Ce procédé a soulevé l’indignation du ministre russe des Affaires étrangères qui a refusé net que l’ONU s’occupe à rebâtir ce que les États-Unis sont en train illégalement de détruire.
La Maison-Blanche a de toute façon un autre plan en poche : se payer sur la bête même. Ari Fleischer, porte-parole de Bush, a déclaré : « Les coûts de la reconstruction restent un réel problème pour l’avenir. Et l’Irak, contrairement à l’Afghanistan, est plutôt un pays riche. Il a d’immenses ressources qui appartiennent au peuple irakien. De la sorte, il y a une variété de moyens permettant à l’Irak de supporter la charge de sa propre reconstruction ».
Dans ce cadre, Washington a demandé à 17 institutions financières internationales de geler 1,7 milliard de dollars d’avoirs irakiens à l’étranger, qui devront servir à la reconstruction du pays. Retour au temps des colonies...
Juteux contrat pour l’ancienne entreprise du vice-président américain |
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Un nouveau contrat de reconstruction en Irak pour les sociétés américaines. Après celui concernant le port d’Oum Qasr, c’est au tour du géant des services pétroliers Halliburton de décrocher un contrat de lutte contre les incendies des puits de pétrole et de réhabilitation des sites.
Pour Halliburton, ce contrat est semblable à celui qui lui avait déjà été attribué au Koweït après la guerre du Golfe en 1991. Il est à noter que le vice-président Dick Cheney a longtemps été le PDG d’Halliburton, avant de quitter son poste en 2000 pour rejoindre George W. Bush. |
Deux missiles américains visent un quartier commercial : quatorze morts à Bagdad |
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Deux missiles de croisière ont visé hier un quartier d’habitation du Nord de Bagdad, mercredi, faisant 14 morts et une trentaine de blessés, selon les autorités irakiennes. Le bombardement s’est produit à la mi-journée sur le quartier très fréquenté d’Al-Chaab, où les logements et les commerces sont nombreux. Dix-sept voitures ont été détruites par les missiles, tandis que les rues étaient inondées d’eau après la rupture de canalisations. « C’est un acte barbare », a dénoncé un passant. Des images de l’Associated Press Television News confirment les premières informations diffusées par Al Jazeera : elles montrent un large cratère dans la rue, des voitures calcinées et des corps enveloppés dans un plastique à l’arrière d’un pick-up. Des dizaines de personnes plantées au milieu Selon les autorités irakiennes, les bombardements ont fait depuis le début de la guerre des centaines de morts et de blessés à Bagdad. D’après un bilan communiqué par le ministre irakien de l’Information Mohammed Saïd al-Sahhaf, 15 civils ont trouvé la mort dans les bombardements de lundi. |
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