
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Irak
2.400 rassemblements depuis novembre dernier
8 avril 2003
Plus de deux semaines de combats en Irak n’ont pas entamé la résistance du mouvement pour la paix aux États-Unis. Le refus de la politique impériale de l’administration Bush continue de rassembler les foules et de motiver les adeptes de la désobéissance civile. Après une marche de plus de 200.000 personnes à New York quelques jours après le début de l’invasion, plus de 30.000 personnes ont défilé à Boston une semaine après le déclenchement de la guerre.
Ces manifestations de masse dans les grandes villes ont leur pendant à travers tous les Etats-Unis. Selon un décompte récent du "New York Times", des rassemblements et des actions de toutes sortes auraient eu lieu dans près de 2.400 villes américaines depuis novembre dernier.
Une mobilisation d’autant plus étonnante qu’elle subit l’hostilité de la plupart des médias. Non contents de censurer les artistes critiquant la guerre et d’ignorer les manifestations protestataires, certains médias vont même jusqu’à promouvoir ouvertement des « rassemblements pour l’Amérique ». C’est le cas par exemple du réseau "Clear Channel", qui possède plus de 1.200 stations à travers tous les Etats-Unis. Ce géant de la radiodiffusion a ainsi mis à contribution ses émissions et ses animateurs pour appeler à des manifestations patriotiques. Proches de George W. Bush, les propriétaires de "Clear Channel" n’ont rien à craindre de l’organe de surveillance fédérale des télécommunications. Ce dernier est en effet dirigé par un certain Michael Powell, le fils du secrétaire d’État Colin Powell !
Depuis quelques jours, de nouveaux spots télévisés vantant les avantages du recrutement dans l’armée ou les marines complètent la couverture en continu des opérations militaires des forces anglo-américaines.
Par contre, la télévision ignore superbement les manifestations pour la paix. Lorsque plus d’un millier d’étudiants de Columbia (New York) se rassemblent pour demander que la direction de l’Université mette fin à ses investissements dans l’industrie de la défense, seuls quelques journalistes de la presse écrite sont présents. En revanche, lorsqu’une centaine d’étudiants convoqués par le Club républicain de l’Université se rassemblent quelques jours plus tard pour brandir bannières étoilées et insignes patriotiques, leur podium improvisé fait face à une dizaine d’équipes de télévision.
Pour échapper à cette chape de plomb, il faut éteindre la TV et allumer sa radio. À l’instar de Pacifica Radio, une poignée de stations indépendantes diffusent en continu un programme à rebrousse-poil. Son émission phare "Democracy Now", diffusée sur les ondes et sur Internet, est devenue ainsi une des références du mouvement pour la paix. Sur quel autre media américain est-il en effet possible d’entendre les diatribes ironiques du réalisateur Michael Moore ?
Mobilisations pour la paix |
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- L’Amérique latine dénonce la guerre
Aux manifestations traditionnelles dénonçant l’attaque des Etats-Unis contre le régime de Saddam Hussein s’ajoutent de plus en plus de protestations populaires, en marge des positions officielles exprimées par chaque pays.
À Buenos Aires, quelque 700.000 élèves des écoles publiques ont écouté le 19 mars un texte contre la guerre lu par l’écrivain Ernesto Sabato. Le conflit a ainsi fait irruption sur les stades de football, le sport le plus populaire d’Amérique latine. L’humour moqueur des supporters argentins s’est manifesté dimanche dernier avec une banderole déployée par des fans de River Plate disant : « Bush : Saddam est dans la bonbonnière », en allusion au stade de l’équipe de Boca Juniors, leur adversaire. Les supporters du club Colon ont également visé leurs adversaires d’Union avec une pancarte : « Bush, dans le stade d’Union il y a du pétrole ». Et dans la plupart des stades d’Argentine, les équipes se présentent désormais sur le terrain avec des affiches : « Non à la guerre, oui à la paix ». À Lima au Pérou, des « Nous voulons la paix » et « Non à la guerre » ont été peints sur les murs. Les mêmes phrases sont apparues sur des draps blancs aux balcons de plusieurs immeubles de Montevideo, où 1.200 autobus exhibent sur leur pare-brise le mot "Paix" en grosses lettres, accompagné d’une reproduction de la colombe de Picasso. Des concerts de casseroles pour protester contre la guerre en Irak se sont déroulés mercredi soir à Barcelone et dans les principales villes de Catalogne à l’appel de la plate-forme "Aturem la guerra" (Arrêtons la guerre). Plusieurs milliers de personnes ont pris part à cette "cacerolada", un genre de protestation fréquent en Amérique latine, qui s’est déroulée sur les principales places, malgré le temps pluvieux. La protestation, accompagnée également d’un concert de Klaxon, était initialement prévue pour durer un quart d’heure à partir de 22 heures locales, mais elle s’est parfois prolongée pendant une heure. La 5ème Assemblée parlementaire ACP-UE, réunie la semaine dernière à Brazzaville, a demandé jeudi la cessation des hostilités en Irak, et l’adoption rapide des mesures de reconstruction sous le mandat des Nations Unies. « Inquiète pour les graves conséquences de cette guerre, la cinquième Assemblée parlementaire paritaire demande la cessation des hostilités, l’adoption rapide des mesures de reconstruction sous le mandat des Nations Unies », indique une déclaration publiée dans la capitale congolaise à la fin de cette 5ème Assemblée. Selon le texte, « une large majorité de la cinquième Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE considère la guerre contre l’Irak comme contraire au droit international et déstabilisatrice pour l’ensemble de la sous-région ». « Au nom de l’Assemblée parlementaire paritaire, nous appelons l’Union européenne et les pays ACP à jouer pleinement un rôle dans la future reconstruction de l’Irak », souligne la déclaration qui ajoute que « celle-ci devrait être placée sous l’égide des Nations Unies et réalisées dans la solidarité entre les peuples ». |
Certains cautionnent maintenant la guerre |
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- L’UMP souhaite la victoire des armées d’agression
« Optimiste », mais « vigilant ». Le porte-parole de l’UMP Renaud Donnedieu de Vabres a mis en garde lundi contre tout triomphalisme prématuré dans la guerre en Irak, rappelant que « nous ne sommes pas au bout de cette intervention armée ». « Il faut rester très prudent, tant que le régime n’a pas rendu définitivement les armes », a-t-il déclaré lors du point de presse hebdomadaire du parti. « L’examen de la situation opérationnelle sur le terrain permet d’être optimiste mais vigilant, puisque nous ne sommes pas au bout de cette intervention armée ». « Il faut faire très attention, et en Irak et autour de l’Irak, aux opinions publiques. Il y a des risques de haine, des spirales de représailles ou de vengeance qu’il faut considérer avec beaucoup d’attention », a-t-il notamment prévenu. De nouveau, le porte-parole a rappelé que « l’UMP souhaite une fin de guerre la plus rapide possible, la victoire du camp de la démocratie sur la dictature de Saddam Hussein ». Il a toutefois jugé « plus que jamais nécessaire le retour de l’ONU, aussi bien pour la préparation de l’après-guerre que pour le jalonnement du contrôle du désarmement ». Il a donc apporté son soutien aux efforts faits par le Premier ministre britannique Tony Blair en ce sens. Renaud Donnedieu de Vabres a également souhaité la reprise du dialogue au sein de l’Union européenne, « pour renouer les liens distendus avec un certain nombre de gouvernements amis ». À cet effet, le président de l’UMP Alain Juppé rencontrera vendredi le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar. Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a espéré dimanche que la guerre se termine rapidement par une « victoire des alliés » et a réaffirmé que les Nations Unies devaient diriger la mission de reconstruction de l’Irak. S’exprimant lors de l’ouverture d’une foire commerciale à Hanovre, il a souligné que l’économie mondiale souffrait des conséquences négatives de la guerre et que, pour cette raison, il était préférable que la guerre s’achève rapidement par une victoire des armées d’agression. « Quelles qu’aient été les positions de chacun sur le déclenchement de cette guerre - et ma position dans ce domaine est clair - un autre résultat (que la victoire des alliés) n’est pas souhaitable », a souligné le chancelier allemand. Gerhard Schroeder a de nouveau insisté sur la nécessité pour l’ONU de jouer un rôle central dans la reconstruction de l’Irak d’après-guerre. Selon lui, ce rôle sera essentiel dans le retour de la stabilité au Moyen-Orient. |
Le Conseil de sécurité doit débattre sur l’Irak |
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Le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan a demandé à rencontrer le Conseil de sécurité lundi pour discuter la crise en Irak après des entretiens avec l’ensemble des 191 États membres sur la situation humanitaire dans ce pays déchiré par la guerre et sur le rôle de l’ONU après le conflit.
Un porte-parole de l’ONU a déclaré dimanche qu’une réunion prévue sur la Côte d’Ivoire a été reprogrammée afin que Kofi Annan puisse s’entretenir à huis-clos avec les 15 membres du Conseil de sécurité. La semaine dernière, Annan avait rencontré séparément avec tous les groupes régionaux au sein des Nations Unies. Après avoir rencontré le groupe arabe, il avait déclaré qu’il y avait « beaucoup de tristesse » sur la guerre conduite par les Etats-Unis et les nations arabes souhaitent voir de plus grands efforts de la part des Nations Unies pour obtenir un cessez-le-feu. Malgré une forte division sur le conflit, le Conseil de sécurité avait, le 28 mars, retrouvé une unité dans l’adoption d’une résolution pour accélérer l’envoi d’aide humanitaire au peuple irakien. Cette résolution donne à Kofi Annan toute autorité pendant 45 jours sur les contrats "pétrole contre nourriture" qui permet l’acheminement de l’aide humanitaire à 60% des 22 millions d’Irakiens. Le 17 mars dernier, Kofi Annan avait ordonné au personne international des Nations Unies de quitter l’Irak peu avant que les forces américaines et britanniques ne lancent leur attaque sur le pays. |
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