Crise libyenne

La Russie et l’UE donnent une dernière opportunité diplomatique en Libye

28 février 2015

L’Union européenne (UE) et la Russie ont accepté de soutenir la ’dernière’ tentative diplomatique en Libye pour sortir de la crise actuelle, au cours d’une conversation téléphonique, jeudi, entre la Haute représentante de la Politique étrangère de l’UE, Frederica Mogherini et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

La Russie et l’Union européenne s’impliquent ensemble pour aider à la résolution de la crise en Libye par la voie diplomatique. Mais la situation semble bien difficile. C’est ce qu’il ressort d’un échange entre les chefs de la diplomatie de la Russie et de l’Union européenne.

"Nous avons convenu de donner une opportunité pour ces dernières tentatives diplomatiques, ainsi que sur la façon de soutenir et de faire le suivi de cet éventuel dialogue, dont la décision du Conseil de sécurité de l’ONU", a déclaré Mme Mogherini citée vendredi par des journaux libyens. Ainsi, "on peut dire que les Russes sont impliqués avec nous", a-t-elle conclu.

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a annoncé mercredi soir, avoir entrepris une série de consultations urgentes avec les protagonistes de la crise libyenne, en prélude à la convocation de la prochaine série de pourparlers, après que le nouveau round de dialogue inter-libyen prévu au Maroc a été reporté à deux reprises.

La suspension lundi par le Parlement libyen de sa participation au prochain round qui était programmé jeudi au Maroc après les attentats dans l’Est du pays, compromet la poursuite de ce nouveau cycle de pourparlers censé aboutir à la formation d’un gouvernement d’union nationale sur lequel tous les espoirs sont fondés pour sortir le pays de la spirale de violence ponctuée par la montée en puissance des groupes armés de la mouvance djihadiste tels que "Daesh" (Etat islamique).

Libye

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Messages

  • Heureux que l’UE et la Russie soient en accord sur la façon de soutenir et de faire le suivi de l’éventuel dialogue en Libye, et sur le fait que la Russie est prête à participer à un blocus des côtes pour éviter la continuation des apports d’armes aux milices de l’Ouest de la Libye.
    N’oublions jamais qu’il s’agit d’un coté d’une démocracie et de l’autre, d’un gouvernement mis en place par des milices déçues par le résultat des urnes.
    N’oublions pas non plus les liaisons et la loyauté forgées depuis le début de la révolution entre ces milices et les groupes Jihadistes en Libye.
    Pourquoi ne souligne-t-on pas la trouble neutralité de l’Occident vis à vis de ces milices et de leur gouvernement fantoche ?
    Pourquoi persiste-t-on à qualifier l’armée Libyenne de milice alors que ses soldats donnent chaque jour leur vie pour défendre les valeurs de la démocratie ?


Témoignages - 80e année


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