
C’était un 30 juin
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Le ministre français des Affaires étrangères au Mali
8 avril 2013, par
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s’est rendu à Bamako le 5 avril pour presser le gouvernement de Transition d’une réconciliation et d’élections en juillet. Ce dernier a fixé la feuille de route au président par intérim, Dioncounda Traoré, et au Premier ministre, Diango Cissoko.
Le ministre des Affaires étrangères français a expliqué que les troupes resteraient encore quelque temps, l’objectif est de « rétablir la sécurité, c’est essentiel, le dialogue et la démocratie, c’est essentiel aussi », a-t-il expliqué. La France prévoit d’entamer le rapatriement de ses 4.000 soldats, alors que les forces de maintien de la paix de l’ONU devraient se déployer seulement cet été.
Cependant, Laurent Fabius a tenu à fixer l’agenda malien, mais celui-ci pourrait ne pas être tenu en raison de la situation instable au Mali. Les combats continuent dans le Nord-Mali, d’ailleurs, à Gao et Tombouctou, les attentats terroristes et meurtriers se multiplient.
Les retards pris sur le plan politique et dans le processus de réconciliation avec les séparatistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) menacent aujourd’hui les plans de Paris et de Bamako. Ce contexte conflictuel complique la réconciliation entre le Nord et le Sud-Mali et la tenue d’élections présidentielles incertaine dans ces conditions.
Mais Laurent Fabius a affirmé que la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad, en partie à l’origine de la crise malienne, devra déposer les armes « le moment venu ». Pour ce dernier, « dans un pays démocratique, il ne peut pas y avoir deux armées ».
De son côté, le Premier ministre malien, Diango Cissoko, a espéré que « les conditions seront très bientôt réunies pour nous permettre d’organiser ces élections et en finir d’ici le 31 juillet ». « C’est un pari. Mais c’est un engagement fort du gouvernement malien », a-t-il ajouté.
Beaucoup doutent que le gouvernement intérimaire mis sur pied après le coup d’État soit en mesure de procéder à des élections dans trois mois, a noté l’agence de presse “Reuters”. En effet, « C’est le chaos partout, et organiser les élections dans la précipitation pourrait être problématique » , a résumé Mariam Diallo, membre du National Democratic Institute, un cercle de réflexion de Washington. « La plupart des représentants politiques rentrent tout juste au Mali. Ils ont besoin de se réorganiser et de se mettre en campagne. Il n’est pas certain qu’ils puissent mener campagne dans le Nord parce que la sécurité est un problème et que les gens ne peuvent pas se déplacer », a-t-elle ajouté.
Au-delà des luttes armées, le déplacement des populations pourrait entraver la mise à jour des listes électorales, car « la crainte, c’est que les djihadistes qui se sont éparpillés reviennent quand on partira. Le véritable risque politique pour nous, c’est que quelque chose de grave se produise alors sur le terrain », a indiqué Mariam Diallo.
Céline Tabou
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