Le ministre français des Affaires étrangères au Mali
Laurent Fabius prépare les prochaines élections maliennes
8 avril 2013, par Céline Tabou
Le ministre des Affaires étrangères français a expliqué que les troupes resteraient encore quelque temps, l’objectif est de « rétablir la sécurité, c’est essentiel, le dialogue et la démocratie, c’est essentiel aussi », a-t-il expliqué. La France prévoit d’entamer le rapatriement de ses 4.000 soldats, alors que les forces de maintien de la paix de l’ONU devraient se déployer seulement cet été.
Cependant, Laurent Fabius a tenu à fixer l’agenda malien, mais celui-ci pourrait ne pas être tenu en raison de la situation instable au Mali. Les combats continuent dans le Nord-Mali, d’ailleurs, à Gao et Tombouctou, les attentats terroristes et meurtriers se multiplient.
Les retards pris sur le plan politique et dans le processus de réconciliation avec les séparatistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) menacent aujourd’hui les plans de Paris et de Bamako. Ce contexte conflictuel complique la réconciliation entre le Nord et le Sud-Mali et la tenue d’élections présidentielles incertaine dans ces conditions.
Mais Laurent Fabius a affirmé que la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad, en partie à l’origine de la crise malienne, devra déposer les armes « le moment venu ». Pour ce dernier, « dans un pays démocratique, il ne peut pas y avoir deux armées ».
De son côté, le Premier ministre malien, Diango Cissoko, a espéré que « les conditions seront très bientôt réunies pour nous permettre d’organiser ces élections et en finir d’ici le 31 juillet ». « C’est un pari. Mais c’est un engagement fort du gouvernement malien », a-t-il ajouté.
Beaucoup doutent que le gouvernement intérimaire mis sur pied après le coup d’État soit en mesure de procéder à des élections dans trois mois, a noté l’agence de presse “Reuters”. En effet, « C’est le chaos partout, et organiser les élections dans la précipitation pourrait être problématique » , a résumé Mariam Diallo, membre du National Democratic Institute, un cercle de réflexion de Washington. « La plupart des représentants politiques rentrent tout juste au Mali. Ils ont besoin de se réorganiser et de se mettre en campagne. Il n’est pas certain qu’ils puissent mener campagne dans le Nord parce que la sécurité est un problème et que les gens ne peuvent pas se déplacer », a-t-elle ajouté.
Au-delà des luttes armées, le déplacement des populations pourrait entraver la mise à jour des listes électorales, car « la crainte, c’est que les djihadistes qui se sont éparpillés reviennent quand on partira. Le véritable risque politique pour nous, c’est que quelque chose de grave se produise alors sur le terrain », a indiqué Mariam Diallo.
Céline Tabou
2 juillet, par Rédaction Témoignages
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
2 juillet, par Rédaction Témoignages
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
2 juillet, par Christian Fontaine
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
2 juillet, par Paul Dennemont
2 juillet, par Justin
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
2 juillet, par Rédaction Témoignages
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
26 juin, par Rédaction Témoignages
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
28 juin, par Rédaction Témoignages
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
26 juin, par Rédaction Témoignages
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
27 juin, par Justin
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
27 juin, par Justin
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
27 juin
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)