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Consensus sur la ligne verte :
23 mai 2011, par
Après l’Europe, les États du Sud et les Nations Unies, les USA reconnaissent la ligne de démarcation qui existait au 4 juin 1967 comme délimitation du futur État palestinien.
« La ligne verte » (The Green Line) : le terme désigne la ligne du cessez-le-feu entre Israël et les États voisins à la suite du conflit de 1948, fondateur de l’État d’Israël. Si elle n’était pas reconnue comme frontière au sens juridique du terme, cette démarcation s’est imposée comme frontière de l’État hébreu souverain et reconnu. Après l’Armistice jordano-israélien du 3 avril 1949, environ 8% du peuple palestinien vit à l’intérieur de la Ligne verte, 31% en Jordanie et en Égypte. La plus grande partie des Palestiniens (plus de 60%) s’entasse dans des camps de réfugiés dans les pays voisins et dans la bande de Gaza. Le 5 juin 1967, les forces armées du jeune État franchissent la « Ligne verte » : c’est la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle Israël triple sa superficie, arrachant à la Syrie le plateau du Golan, à la Jordanie Jérusalem-Est et la Cisjordanie et à l’Égypte la bande de Gaza.
Compromis historique
A l’issue du conflit éclair, les Nations Unies appellent par la Résolution 242 du 22 novembre 1967 à la fin de l’occupation militaire et rappellent le droit des États de l’aire concernée à vivre « en sécurité et en paix ». La rédaction anglaise de la Résolution, qui demande le retrait des Israéliens « de territoires » (from territories) et non « des territoires », et le flou dans lequel les Nations Unies laissent les modalités de remise effective des territoires servent d’arguments à l’État hébreu. Celui-ci tient pour une politique de « négociation » des frontières, à l’encontre de la position palestinienne qui en vînt à reconnaître la « ligne verte », nommée aussi « frontières de 1967 », comme délimitation territoriale pertinente.
En 1988, à Alger, la proclamation de l’indépendance par l’OLP reconnaissait Israël dans les limites de la « ligne verte ». Un compromis historique réaffirmé sous forme écrite par Yasser Arafat en 1993, à l’orée des Accords d’Oslo… sans trouver de réciproque du côté de Tel-Aviv. Refusant la solution des « deux États » avec le soutien des États-Unis d’Amérique, Israël a toujours refusé la référence à la « ligne verte » dans ses relations avec l’Autorité palestinienne.
Intransigeance israélienne
Le discours prononcé par Barak Obama le 19 mai dernier pourrait changer la donne. Le président des États-Unis s’est en effet clairement prononcé pour l’existence d’un État palestinien dans le cadre des frontières de 1967. Cette prise de position confirme-t-elle l’hypothèse, déjà explorée par “Témoignages”, d’un repositionnement stratégique des USA envers le monde musulman, face au nouvel enjeu géopolitique que constitue l’émergence de la Russie, de la Chine et de l’Inde ? Il est bien entendu trop tôt pour le dire. Néanmoins, il devient de plus en plus évident que les choix de la Maison Blanche en matière de politique proche et moyenne orientale témoignent d’un souci de normaliser les relations de la première puissance planétaire envers le monde musulman. Une orientation dont le grand perdant est le gouvernement ultra israélien, mais peut-être aussi, par ricochet, son homologue iranien, qui perd là un argument de poids pour fédérer les adversaires des États-Unis d’Amérique contre l’axe « américano-sioniste » cher à Mahmoud Ahmadinejad.
En identifiant la « green line » comme délimitation du futur État palestinien, le chef de la première puissance mondiale se met au diapason de l’Union européenne, mais aussi de plusieurs États d’Amérique du Sud variablement opposés à la politique US. En décembre dernier, l’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Bolivie et l’Équateur avaient tour à tour reconnu la Palestine souveraine dans la « ligne verte ».
Du côté européen, les frontières de 1967 ont été prises en compte par un important arrêt de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) en 2010, position à laquelle l’UE a fait écho sur le plan politique. Isolé sur la scène internationale, le gouvernement de Benyamin Netanyahu a d’ores et déjà fait le choix de la confrontation. « La paix basée sur des illusions finira par s’écraser sur les rochers de la réalité du Proche-Orient », a-t-il déclaré.
Le plan de communication immédiatement enclenché par le Premier ministre en Israël et au-dehors fustige « l’irréalisme » du dirigeant américain et « l’impossibilité de tenir les frontières de 1967 », « indéfendables », selon Tel-Aviv. Dans le même temps, les autorités ont autorisé l’implantation de nouvelles colonies. Reste à savoir si Barak Obama a durablement transformé le rapport de force, ou si ses déclarations en resteront au stade de l’intention…
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