
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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3 août 2006
Aujourd’hui, la majorité des partis politiques libanais plaident pour un contrôle des frontières au Sud du pays.
Après l’assassinat de Rafic Hariri, Premier ministre libanais, et le départ des Syriens du Liban, l’ensemble des partis politiques ont tenté de réaliser un gouvernement d’union nationale. Ainsi les Forces du 14-Mars (le parti de Saad Hariri, le Parti Socialiste Progressiste (PSP) de Walid Joumblatt et un certain nombre de députés chrétiens), ont tenté de coopter le Hezbollah et de l’intégrer aux institutions de l’État. Pour Simon Karam, ancien ambassadeur du Liban aux États-Unis, interrogé par le quotidien “La Croix”, "cette majorité est responsable de ce qui se passe aujourd’hui. Depuis que le Hezbollah est sorti de l’isolement dans lequel il se trouvait depuis le 8 mars 2005 (date de la manifestation organisée par le parti de Hassan Nasrallah), il n’a fait que mener la majorité en bateau, usant de la même duperie que lorsque nous avions dialogué. En confisquant le pouvoir chiite, le leader du Hezbollah a empêché l’émergence d’une alternative chiite à l’intérieur du jeu politique. Il est devenu incontournable, il a dicté à l’opposition son modus operandi. Il a initié une vaste offensive de charme anesthésiant le gouvernement et le chef de la majorité (Saad Hariri), alors qu’il mettait à exécution son agenda iranien."
À cette critique très sévère, Samir Frangié, député et membre des Forces du 14-Mars, répond qu’il fallait faire participer le Hezbollah à la vie politique qui a suivi l’assassinat de Rafic Hariri : "Nous leur avons ouvert les portes. Le Hezbollah avait fait la promesse de ne pas entamer d’action contre Israël pendant la période estivale. La situation a basculé", le 28 juin dernier, lors de la réunion du Comité du dialogue national, "la chronique d’une mort annoncée en quelque sorte. On sentait qu’il pouvait y avoir des dérapages. D’un côté, la communauté internationale accentuait la pression sur l’Iran à propos du dossier nucléaire iranien, qui est déterminant aussi pour le Hezbollah, l’allié de Téhéran. De l’autre, on venait d’annoncer la formation du tribunal international pour juger des crimes commis au Liban, qui, comme tout le monde le sait, peuvent impliquer la Syrie. Tout le monde craignait une explosion."
Le Liban entre Israël, la Syrie, l’Iran, et les États-Unis dans les coulisses...
On le constate, à l’instar d’un Israël qui accepte le rôle de bras armé des États-Unis, le Liban n’est malheureusement que le tapis d’un billard où les grandes puissances, l’Iran et la Syrie jouent un jeu machiavélique, avec les victimes libanaises, avec des "bandes avant", où on montre sa force pour empêcher l’autre de réagir.
Mais, pourquoi donc Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a-t-il choisi de déclencher les hostilités à ce moment-là ? "Je pense qu’il voulait prévenir des frappes israéliennes sur la Syrie", estime Samir Frangié, qui rappelle que, quelque temps auparavant, Tsahal avait effectivement survolé la résidence du président syrien, Bachar Al Assad.
Ghassan Moukheiber, juriste, député du Metn (circonscription du Mont-Liban) et proche du mouvement du général Michel Aoun, renvoie tous les acteurs libanais dos-à-dos. Il rappelle que "la privatisation du Sud du Liban par le Hezbollah s’est faite il y a longtemps. Il était admis que l’armée du Hezbollah protégeait toute cette région, qu’elle faisait le tampon avec Israël. Le Hezbollah n’intervenait pas à l’intérieur du pays, mais au sud assurait les infrastructures sociales et économiques aux familles chiites. Son armée avait le soutien de la population chiite, car elle se comportait comme un État. La responsabilité en incombe au gouvernement libanais qui s’est complètement désengagé de son rôle. Et tout le monde y trouvait son compte." Excepté peut-être les Israéliens qui étaient victimes d’incursions régulières ou de nombreux tirs de roquettes du Hezbollah.
Comment s’en sortir ?
Le Liban politique a toujours été un fragile équilibre (souvent rompu par des guerres civiles) entre les forces en présence qui représentent la diversité religieuse et communautaire, sujet à des jeux d’alliance ou des influences étrangères. Par exemple, le Hezbollah qui a soutenu la Syrie, jusqu’à demander son maintien dans le pays, contre la volonté d’une majorité de Libanais, comme en a témoigné l’immense manifestation à Beyrouth qui a rassemblé 1 million 500 000 Libanais contre le Hezbollah et la Syrie... Le Hezbollah donc, avec ses 14 députés au Parlement, a quand même été invité à ce gouvernement d’union nationale, car "sa force, c’est le monopole qu’il a réussi à établir sur sa communauté qui en fait un acteur majeur."
Si l’analyse des responsabilités diverge selon les partis politiques, tous font bloc autour du Premier ministre libanais, Fouad Siniora, et soutiennent son plan de sortie de crise, c’est-à-dire une paix définitive avec l’État hébreu qui englobe le différend territorial sur les fermes de Chebaa devant être restituées au Liban, le retrait d’Israël du Sud et l’échange des prisonniers. "La communauté internationale doit envoyer une force d’interposition robuste qui prenne en charge non seulement la frontière du Sud avec Israël, mais aussi la frontière avec la Syrie", estiment Simon Karam et Samir Frangié, dans l’attente que l’armée libanaise soit en mesure de prendre le relais. "Sans un contrôle de la frontière syrienne, l’État libanais ne pourra pas se reconstruire, insiste Simon Karam. Si le Hezbollah dispose de son arsenal militaire, c’est grâce au pont avec Damas." Pour Ghassan Moukheiber, "seule la reconnaissance des droits réciproques peut garantir la sécurité et pas l’inverse". Mais tous insistent : rien ne se fera sans la communauté chiite. "Elle a payé le prix des choix faits par le Hezbollah, elle ne doit pas être laissée pour compte. Il faudra la réintégrer, c’est le grand défi qui attend la société libanaise", estime Samir Frangié.
I. A. C.
Kofi Annan demande une entente sur une sortie de crise
Les discussions diplomatiques se sont poursuivies hier entre les différents États membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU sur la crise du Proche-Orient.
Pour sa part, la France juge "prématurée" toute réunion sur une force internationale au Liban et n’envisage pas, "pour l’heure", de participer à celle prévue ce jeudi à New York avec les pays susceptibles de fournir des troupes, a fait savoir hier le ministère des Affaires étrangères.
Cette réunion, initialement prévue lundi à l’ONU, avait été reportée faute de consensus politique.
Paris défend une séquence diplomatique en trois temps : cessez-le feu, accord politique entre toutes les parties et déploiement d’une force multinationale ; trois conditions qui figurent dans le projet de résolution présenté par la France à l’ONU.
Pas question de mettre le doigt dans un "engrenage qui conduirait à l’existence d’une force sans un accord politique préalable", déclare Philippe Douste-Blazy, dans “Le Monde” daté du 3 août.
Le secrétaire général de l’ONU a exhorté mardi les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité à s’entendre sur une sortie de crise du Proche-Orient.
Lors d’un petit-déjeuner avec les ambassadeurs de Chine, des États-Unis, de France, de Grande-Bretagne et de Russie, Kofi Annan a demandé de mettre les "divergences de côté, de façon à résoudre la crise le plus vite possible".
Israël poursuit son offensive au Liban
L’armée israélienne a mené hier des raids aériens contre des objectifs dans la zone frontalière au Liban Sud pour appuyer ses unités au sol engagées dans des affrontements violents avec les combattants du Hezbollah. Les forces engagées représentent six régiments, soit quelque 7.000 hommes.
L’opération se concentre à l’Ouest de la région dite Doigt de la Galilée. Selon la police libanaise, les forces israéliennes ont tenté sans succès de pénétrer dans le village de Meis Al-Jabal, situé à 610 mètres d’altitude, et ont donc contourné la localité pour l’attaquer par le Sud à partir de Mhaibib. Selon un communiqué du mouvement chiite, "la Résistance islamique [le bras armé du parti] a repoussé les assaillants".
Le deuxième axe de l’offensive israélienne a lieu plus au Nord et vise à la prise du village d’Aadaissé à partir de Raab Al-Talatine, selon la police. Le Hezbollah a affirmé avoir détruit trois chars Merkava et un bulldozer. Les combats dans ce secteur ont lieu depuis lundi.
Selon la télévision du Hezbollah, des affrontements ont lieu aussi à proximité du village chrétien frontalier de Rmeich. L’aviation israélienne a également mené des raids contre le village de Bint Jbeil, où de violents affrontements avaient eu lieu, il y a une semaine, entre le Hezbollah et une unité israélienne qui avait occupé le terrain avant d’être forcée de se retirer. Huit militaires israéliens avaient été tués.
Alors que les responsables israéliens ont affirmé que l’offensive en cours au Liban avait atténué les capacités du Hezbollah, la formation chiite a tiré, hier, en moins d’une heure, plus de 80 roquettes depuis le Sud du Liban sur plusieurs localités du Nord d’Israël. Il s’agit notamment de Safed, Maalot, Tibériade, Carmiel, Saint-Jean-d’Acre, Kiryat Chmona, Nahariya et Rosh Pina. Ces tirs ont fait sept blessés légers selon la police israélienne. En outre, le Hezbollah a affirmé avoir bombardé des positions israéliennes dans le secteur occupé des fermes de Chebaa.
Parallèlement, des combats ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, opposant dans la région de Baalbek, bastion du Hezbollah dans l’Est du pays, une unité israélienne héliportée à des combattants du mouvement chiite. Selon un bilan provisoire de la police libanaise, onze civils, dont un Syrien, ont été tués, et six Libanais ont été enlevés lors de cette opération.
Une porte-parole militaire israélienne a, pour sa part, annoncé que l’armée israélienne avait enlevé plusieurs membres du Hezbollah et en avait blessé ou tué plusieurs autres durant cette opération. Elle a aussi affirmé que toutes les forces israéliennes qui ont pris part à l’opération sont retournées indemnes à leur base de départ. Le Hezbollah a démenti le rapt de ses membres et qualifié l’opération de "fiasco".
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