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Proche-Orient
14 août 2006
’Quand ils perdent le contrôle d’un incendie, les politiques ont du mal à voir au-delà de la fumée, mais le test d’un véritable homme d’État est la capacité de transformer des désastres en occasions, et de changer des positions rigides souvent exprimées avec une grande conviction.’
Gershon Baskin, Yediot Aharonot
Quand nous écrivions notre espoir dans la cessation des combats, nous ne lisions pas dans une boule de cristal, nous ne faisions qu’une analyse des forces en présence qui nous ont permis de pressentir ce qui allait advenir... Le vote à l’unanimité de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour une cessation des hostilités au Liban "fondée, en particulier sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires".
Le gouvernement libanais l’a approuvé. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a qualifié la résolution "d’injuste". Mais il s’est "engagé à cesser tout acte d’hostilité" quand l’accord négocié avec l’ONU entrera en vigueur.
À 9 heures, les combats doivent cesser
Le gouvernement israélien l’a lui aussi approuvé. Et le Liban et Israël se sont entendus pour que le cessez-le-feu entre en vigueur à 9 heures (heure de La Réunion, 5 heures GMT) aujourd’hui lundi.
En attendant, l’armée israélienne a intensifié ses raids sur le Sud Liban, dans le but, d’après les dirigeants israéliens, de repousser le Hezbollah le plus loin possible de la frontière. Bombardements et combats terrestres ont fait encore plus de morts de part et d’autres. Plus de 1.100 morts libanais, 900.000 personnes déplacées, le quart de la population. Près de 250 morts du côté israélien et 350.000 personnes déplacées. Triste compte.
Maintenant, le plus dur reste à faire. Mettre en pratique la résolution. Mais au-delà de cet accord, c’est le futur du Proche-Orient qu’il faut bâtir. Si Israël doit tirer une conclusion de ce dernier conflit, et valable pour les autres, y compris avec l’Autorité Palestinienne et le Hamas, c’est que la force ne remplace pas la négociation. L’argument tant répété de l’inexistence d’un interlocuteur est spécieux. On ne négocie qu’avec ses ennemis. Un des enseignements du recours à la force est qu’elle est paradoxalement productrice d’extrémisme, et que l’humiliation crée des terroristes.
Dans le quotidien israélien “Yediot Aharonot”, Gershon Baskin intitulait son article : "L’option syrienne : le moment de vérité". Il poursuivait en écrivant "il semble que nous approchions de la fin du cycle actuel de combats au Moyen-Orient. Une fin à cette "guerre sans nom" au nord pourrait offrir de nouvelles opportunités de parvenir à des accords à long terme, qui placeraient la région sur le chemin de la paix."
Lui aussi pense que "les règles du jeu ne changeront que lorsque certaines des personae non grata seront invitées à table."
La Syrie est la clé
"Pour changer les règles, la clé est la Syrie. Pour mettre fin au conflit au Liban sans risquer une reprise des hostilités ou une implosion du Liban par une nouvelle guerre civile, il faut amener la Syrie à entrer dans un processus de paix avec Israël. Cela mettrait fin à l’alliance Iran - Syrie. La Syrie doit être intégrée au processus afin de permettre au gouvernement libanais de maîtriser le Hezbollah et au Hezbollah de devenir un mouvement politique qui ne soit pas un État dans l’État. Et le gouvernement libanais ne pourra pas maîtriser le Hezbollah si la Syrie ne soutient pas ce processus."
Le chemin à parcourir
Cette perspective ne peut se réaliser que si les États-Unis et les autres pays occidentaux soutiennent financièrement les parties en présence (y compris la Syrie) et qu’Israël consente à rendre le plateau du Golan en échange d’une paix garantie, par une démilitarisation totale de cette région et la protection d’une force internationale efficace. Évidemment, cette perspective ne peut entrer en vigueur que, si de son côté, la Syrie montre sa bonne volonté, dans - entre autre - l’arrêt de son soutien aux mouvements armés.
Ces gestes doivent permettre à Israël et au Liban de parvenir à un cessez-le-feu et à un accord de paix qui inclura les sept points du premier libanais Fouad Siniora, la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, une force multinationale efficace et solide au Sud Liban et la mise en œuvre complète de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Et le journaliste israélien de conclure : "quant au Liban, le Hezbollah doit faire partie de l’accord, quel qu’il soit."
I. A. C.
(l’article de Gershon Baskin du Yediot Aharonot, a été traduit par Gérard E.)
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