
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Irak
Savez-vous ce qu’on peut faire avec 75 milliards de dollars ?
4 avril 2003
En demandant au Congrès de faire un geste « rapide et responsable », le président George W. Bush a proposé une rallonge du budget militaire de 75 milliards de dollars pour faire face aux coûts de la guerre en Irak. Ce montant vise à couvrir un mois de guerre. Quelque 63 milliards seront utilisés pour financer l’armement et les paies des soldats.
À cette somme s’ajoutent 8 milliards destinés à l’« assistance » des pays qui subissent les effets de la guerre, tels Israël, la Turquie (outre la Jordanie, l’Egypte, l’Afghanistan, les Philippines et la Colombie). Quelque 2,5 milliards ont été demandés pour la reconstruction de ce qui a été et sera détruit en Irak dans le courant du mois. Les derniers quatre milliards ont été affectés à la sécurité du pays, y compris un demi-milliard pour le FBI.
Total : 75 milliards. Un montant qui dépasse le produit intérieur brut (PIB) de 113 pays sur les 152 pays figurant dans le classement de la Banque mondiale. Étrange coïncidence, ce montant correspond au chiffre annuel que la Banque mondiale (toujours elle) avait estimé nécessaire pour résoudre d’ici à 2015 le problème de l’eau dans le monde. Cette somme, qui a été brutalement revue à la hausse à Kyoto où l’on a discuté de la question sans rien conclure, a été portée à 180 milliards de dollars.
École pour tous, lutte contre la faim et le SIDA
Hormis l’eau, il est légitime de se demander comment la rallonge de 75 milliards demandée au Congrès par George W. Bush pourrait être utilisée. L’ONU, par exemple, a évalué à 50 milliards de dollars les dépenses annuelles pour relancer le développement dans le monde. Autrement dit, avec deux tiers de la somme que les États-Unis s’apprêtent à débourser pour financer un mois de guerre (avec son lot de destructions et de morts), on pourrait garantir le lancement des programmes de développement que tout le monde souhaite, y compris les pays riches.
Concrètement, si les États-Unis renonçaient à la conquête de l’Irak, la première chose que l’on pourrait faire, donc, avec l’argent aujourd’hui destiné au conflit armé, se nomme "Accès universel à l’éducation primaire" (pour tous les enfants, garçons et filles). Il suffirait d’à peine 10 milliards pour atteindre cet objectif, l’équivalent de moins d’une semaine de guerre.
Avec 7 milliards (trois jours de guerre), selon ONUSIDA, il serait possible de faire régresser notablement le SIDA dans le monde, durant au moins un an. Pour éradiquer totalement la maladie, il suffirait alors que les États-Unis renoncent à faire la guerre trois jours par an (en supposant que ce pays demeure en guerre pendant plusieurs années).
30.000 euros gaspillés par seconde
Ces conclusions ont été avancées par les associations italiennes Mani Tese (Les Mains Tendues) et AceA (Agence de presse pour la consommation éthique et alternative). Elles rappellent entre autres choses qu’une école au Burkina Faso coûte par exemple 22.000 euros, que le prix d’un puits correspond à 8.000 euros et que, dans ce pays, soit dit en passant, 71% de la population n’a pas d’accès à l’eau potable (et 76,1% à l’éducation primaire).
Si l’on considère que la somme de 75 milliards de dollars (à dépenser en un mois) reviendrait à environ 30.000 euros par seconde, la conclusion s’impose d’elle-même : il suffirait de renoncer à la guerre durant une petite seconde et l’on pourrait construire une école et un puits au Burkina Faso.
Autre exemple. En 2000, l’ensemble des pays du Sud a reçu une aide de 40 milliards de dollars des pays industrialisés qui, depuis une trentaine d’années, s’engagent à verser aux Nations Unies une contribution (0,7% du PIB) destinée au développement.
Cette année-là, les pays riches affirment cependant avoir payé même un peu plus, atteignant au total la somme d’environ 54 milliards de dollars. Dans le détail, à la tête des pays donateurs figurent le Japon (13,5 milliards), les États-Unis (10 milliards), l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France (entre 4 et 5 milliards).
Impact environnemental
Il ne faut pas oublier que la somme de 75 milliards ne représente qu’une "rallonge". Pour l’année en cours, le budget militaire fait déjà état d’une prévision de dépenses s’élevant à 364,6 milliards (auxquels, bien entendu, il faudra additionner les 75 milliards). Pour 2004, ce chiffre devrait passer à 379,9 milliards. Cette enveloppe continuera d’augmenter dans les années suivantes, car les États-Unis auront toujours quelqu’un à combattre, même après "avoir réglé leur compte aux pays voyous".
Au-delà de la forme particulièrement agressive et terroriste dont Washington a fait usage en avançant sa gigantesque requête de 75 milliards, il faut aussi avoir à l’esprit que les dépenses militaires américaines, dans ce conflit, peuvent provoquer une autre agression. Car ces dépenses se traduisent bien entendu en actions de guerre et celles-ci entraînent toujours des dégâts environnementaux importants et "élargis".
Autrement dit, l’impact de la guerre n’aura pas seulement des répercussions en Irak, mais aussi dans toute la région du Moyen-Orient, où les mers, les fleuves, l’air et le sol seront encore plus pollués qu’ils ne le sont déjà, une fois que la guerre y aura déployé tous ses effets dévastateurs pour l’environnement. La quantité d’anhydride carbonique augmentera, l’uranium appauvri circulera de façon incontrôlée, sans oublier les conséquences qu’aura une hausse, elle aussi incontrôlée, de l’effet de serre, causée à son tour par l’élévation du degré de pollution de l’air. Des générations d’enfants seront atteintes par des maladies inconnues et devront faire face à l’avènement de nouvelles "pestes". Cela s’appelle la guerre.
1.400 collégiennes mauriciennes adressent une pétition à l’O.N.U. pour faire cesser la guerre |
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Les filles du collège Aleemiah de Phoenix, dans le centre de l’île Maurice, ont adressé mercredi une pétition au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, réclamant l’arrêt immédiat de l’invasion américano-britannique en Irak. Ce sont trois délégués du collège qui ont remis la lettre, signée par 1.400 élèves, à Rose Gakuba, représentante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Port-Louis. Le directeur de l’établissement scolaire, Sakoor Husnoo, a laissé entendre que des copies de la pétition ont également été adressées à la reine Elizabeth II et à Tony Blair, respectivement chef de l’État et Premier ministre britanniques, ainsi qu’aux présidents américain, George W. Bush, et irakien, Saddam Hussein. Dans leur pétition, les collégiennes écrivent qu’il y a assez de souffrances dans le monde, citant la famine et les maladies. « Ce n’est pas à nous de dire à nos aînés ce qu’ils doivent faire, mais nos jeunes cœurs et esprits ne peuvent que lancer cet appel », peut-on lire dans la pétition. « Serait-il trop de demander à nos dirigeants d’utiliser toutes les ressources qui sont gaspillées sur les armes pour soulager la misère des humains dans de nombreux endroits du monde ? Nous pensons qu’un infime pourcentage de ces ressources serait suffisant pour faire de notre village global un meilleur endroit pour vivre », rappellent les collégiennes mauriciennes. |
La presse européenne dénonce les massacres d’Irakiens |
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« Premiers carnages de la guerre chirurgicale » pour Libération, « les Américains ont commencé à fusiller les enfants » selon la "Gazeta" russe. Au lendemain des bombardements meurtriers de Hillah - une cinquantaine de morts selon l’hôpital de la ville -, ces deux titres résument la pensée de la presse européenne, et plus globalement de la presse mondiale, les États-Unis exceptés. La plupart des journaux ont donc fait leur "une" ce mercredi sur les massacre perpétrés par l’armée américaine. « La guerre contient un nombre incalculable de tragédies qui sont d’autant plus douloureuses quand on les examine de près » relève ainsi en Allemagne le "Süddeutsche Zeitung". « Les Allemands avaient un mauvais pressentiment dès le début » rappelle "Tagesspiegel". « N’avaient-ils pas raison ? », se demande-t-il. Evitant de parler des crimes provoqués par les dirigeants américains, la presse britannique insiste sur la bataille à venir pour Bagdad. Néanmoins, le "Times" s’arrête sur les tensions naissantes et grandissantes entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Le quotidien britannique "de référence" indique que les responsable militaires de ce pays étaient déjà ulcérés par les décès de soldats britanniques, victimes de "tirs amis" provenant d’unités américaines. Les relations se sont ensuite dégradées lors des "bavures" aux contrôles routiers, les Royal Marines faisant remarquer la nervosité de leurs homologues américains. Ajoutant les aux dissonnances politiques, notamment sur le rôle de l’ONU dans la reconstruction de l’après-guerre, le "Times" conclue, en citant un conseiller de Tony Blair, que les « premières fissures sont en train d’apparaître » entre les deux alliés. |
Des bombes à fragmentation larguées sur Bagdad ? |
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Le ministre irakien de l’Information a accusé les militaires américains d’avoir largué des bombes à fragmentation sur Bagdad jeudi, tuant 14 personnes et faisant 66 blessés. « Ce matin, ces criminels ont largué des bombes à fragmentation sur le quartier résidentiel de Douri, à Bagdad. Quatorze personnes - hommes, femmes et enfants - ont connu le martyre, et 66 autres ont été blessées », a déclaré Mohammed Saïd al Sahaf lors d’une conférence de presse. Cette accusation s’oppose aux allégations des chefs de l’armée d’agression. Les commandants militaires américains et britanniques prétendent en effet qu’ils n’utiliseront pas de bombes à fragmentation, arme de destruction massive destinées à tuer des soldats sur une vaste zone, dans des secteurs où se trouvent des civils. Le ministre a qualifié par ailleurs d’« idiotes » les déclarations de responsables militaires américains selon lesquelles des troupes américaines se trouveraient à une dizaine de km de la limite Sud de Bagdad. |
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