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Un changement fondamental
30 août 2013, par
Agitant les menaces de bombardement de la Syrie la veille, des dirigeants occidentaux sont apparus plus mesurés hier, dans le sillage de ceux des États-Unis qui demandent à temporiser. C’est un échec sans précédent pour l’Occident qui n’a pas réussi à lancer la guerre contre la Syrie comme il avait pu le faire en Afghanistan, en Irak et en Libye.
L’opposition des opinions publiques en Occident, ainsi que celles de la Chine et de la Russie au Conseil de sécurité font reculer les dirigeants occidentaux. C’est un fait sans précédent. Jusqu’à présent, les deux anciennes grandes puissances coloniales et les États-Unis avaient pu lancer des offensives contre des pays sans l’accord des Nations-Unies.
Au lendemain de l’attaque du 11 septembre 2001, Washington désignait la cible : l’Afghanistan. Et les États-Unis ont alors entrainé l’OTAN dans un conflit qui se prolonge encore 12 années plus tard et dont il est une certitude : les armées occidentales vont partir, sans que la situation se soit améliorée pour les Afghans.
Les guerres précédentes
Deux ans plus tard, les États-Unis décident d’attaquer l’Irak. George Bush veut l’accord du Conseil de Sécurité de l’ONU. Un débat a lieu. C’est celui de la fameuse fiole censée contenir une arme chimique brandie par Colin Powell, le ministre des Affaires étrangères des États-Unis, devant toutes les télévisions du monde.
Mais l’ONU refuse de soutenir l’invasion de l’Irak. Qu’à cela ne tienne, les gouvernements des États-Unis et de la Grande-Bretagne envoient leurs armées attaquer l’Irak. En Occident, des millions de personnes descendent dans la rue pour protester contre cette orientation, mais Washington et Londres passent outre. D’autres pays de l’OTAN seront engagés dans cette longue guerre loin d’être terminée, 10 ans après son commencement.
En 2011, c’est la Libye qui est la cible de l’Occident. Cette fois, c’est de Paris que part l’initiative, appuyée par les dirigeants britanniques et des États-Unis. Si une résolution est votée au Conseil de sécurité, elle vise à protéger les civils des attaques de l’aviation, pas à autoriser les avions de l’OTAN à bombarder le pays. Mais les dirigeants occidentaux sont passés en force. La guerre fit tomber le gouvernement libyen, donnant le pouvoir à ses opposants et déstabilisant durablement toute la région, notamment le Mali.
Changement du rapport de forces
En 2013, les dirigeants de deux anciennes grandes puissances coloniales et des États-Unis veulent faire subir le même sort à la Syrie. Ils soutiennent l’opposition au gouvernement. Voici 10 jours, ils estiment que les conditions sont réunies pour lancer l’offensive militaire et font part publiquement de leur volonté d’attaquer la Syrie.
Mais le rapport de forces est en train de changer.
Dans l’Union européenne, les gouvernements français et britannique sont isolés, ils sont les seuls à vouloir s’engager militairement. Et cette intervention est conditionnée par le soutien des États-Unis. Aux États-Unis, le président, chef des armées, doit avoir l’accord du Congrès pour agir. Il ne lui est toujours pas accordé et il est difficile de croire qu’il l’obtiendra sur cette question. L’opinion est massivement contre une nouvelle guerre.
En France, quasiment tous les partis sont contre l’option militaire. En Allemagne, 58% des personnes interrogées rejettent l’usage de la force. Dans aucun pays occidental, l’opinion n’est pour l’intervention armée.
Ce que des dirigeants occidentaux ont pu faire vis-à-vis de l’Afghanistan, de l’Irak ou de la Libye, ils ne peuvent plus le faire à l’égard de la Syrie. Ils ne peuvent plus agir en s’asseyant sur la position de l’ONU et en faisant contre leur opinion.
Ainsi en Grande Bretagne, rien ne sera entrepris en cas d’opposition de l’ONU. Or l’ONU privilégie la discussion en attendant d’avoir des éléments plus concrets. Et elle ne décidera rien avant plusieurs semaines. C’est en effet le délai nécessaire à l’analyse des prélèvements effectués en Syrie par les inspecteurs de l’ONU. Depuis le début de la semaine, ces envoyés enquêtent sur l’attaque à l’arme chimique perpétrée dans la banlieue de Damas.
Dirigeants des États-Unis, de France et de Grande-Bretagne n’ont pas pu imposer leur point de vue à la communauté internationale. C’est une rupture avec la politique menée jusqu’à présent. Cet échec de l’Occident illustre le changement du monde.
M.M.
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