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13 mars 2003
José Maria Aznar confronté à une opinion publique largement hostile à une guerre contre l’Irak, avec ou sans le feu vert des Nations Unies, ne lésine pas sur les moyens pour tenter de se rétablir. Ainsi, lundi à la télévision, il a déclaré que « bloquer le Conseil de sécurité n’est pas une bonne solution » et que « l’Espagne n’a pas d’intérêt matériel en Irak, la France a des intérêts matériels en Irak, la Russie a des intérêts matériels en Irak, la Chine a des intérêts matériels en Irak ». Le chef du gouvernement espagnol vient d’être pris la main dans le sac du mensonge.
Le journal "El Pais" donne quelques explications sur une réalité différente. José Maria Aznar, jusqu’à peu encore, maintenait de bonnes relations avec Saddam Hussein. Après la première guerre du Golfe, l’Espagne a été le premier pays européen à rouvrir son ambassade à Bagdad. En juin 1988, le numéro deux du régime irakien, Tarek Aziz, a été reçu à Madrid et a déjeuné avec le ministre de l’Économie, Rodrigo Rato, au siège du groupe pétrolier Repsol. Dans le cadre du programme des Nations Unies "pétrole contre nourriture", les échanges entre l’Irak et l’Espagne se sont élevés à 500 millions d’euros par an. Bref, tout allait pour le mieux entre Madrid et Bagdad, José Maria Aznar affirmant, il y a quelques mois encore, qu’on pouvait concilier le processus de désarmement et la levée de l’embargo commercial. Comment expliquer le revirement du chef du gouvernement espagnol et son alignement total sur Bush ?
Le journal "les Echos" éclaire la position officielle de Madrid en faveur de la guerre, refusée par 92% des Espagnols mais soutenue par les grands groupes industriels et financiers du pays qui entendent être bien placés pour participer, après la guerre, à la reconstruction de l’Irak où se trouvent 11% des ressources mondiales de pétrole. Les dirigeants du groupe pétrolier Repsol et les autorités de Madrid avaient engagé avec Bagdad des négociations pour obtenir la concession du champ pétrolier irakien de Nassyria disposant d’une capacité de production estimée à 320 000 barils/jour. Ils considèrent, aujourd’hui, que la carte Bush présente de meilleurs avantages. "Les Echos" indiquent que « les milieux économiques espagnols estiment désormais que l’élimination de Saddam Hussein créera de nouvelles opportunités d’affaires dans la région », ce qui intéresse les grands groupes de BTP, de services, d’électricité et de téléphonie.
Débat public à l’O.N.U. |
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L’Irak a ouvert mardi le débat public du Conseil de sécurité en demandant aux Nations Unies et à leur secrétaire général, Kofi Annan, d’empêcher « la catastrophe imminente d’une guerre ». Son représentant à l’ONU, Mohamed Al-Douri, a également affirmé que le but recherché par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne n’était pas le désarmement de l’Irak mais le contrôle de son pétrole. De leur côté, les États-Unis, tout en laissant entendre qu’ils pourraient prolonger la date de l’ultimatum au-delà du 17 mars, ont réaffirmé avant cette réunion leur volonté d’aller vite : le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer a annoncé qu’un vote à l’ONU aurait lieu cette semaine sur un projet de deuxième résolution, et qu’il n’était pas question de prolonger d’un mois l’ultimatum donné à l’Irak pour désarmer. Dans tous les cas, les États-Unis continuent à clamer leur volonté d’intervenir militairement en Irak, même seuls... et même, éventuellement, sans l’appui des militaires britanniques : c’est ce qu’a laissé entendre Donald Rumsfeld lors d’une conférence de presse. Parallèlement, six pays membres non-permanents du Conseil de sécurité ont fait circuler un projet de résolution donnant de 30 à 45 jours à l’Irak pour atteindre des objectifs prouvant son intention de désarmer, a-t-on appris mardi à l’ONU. Les six pays, dont le vote est décisif pour qu’un projet de résolution sur l’Irak puisse recevoir la majorité nécessaire au Conseil sont le Pakistan, la Guinée, le Cameroun, l’Angola, le Chili, le Mexique. |
252 vetos opposés depuis 1946 |
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Le mot "veto" ne figure pas dans la Charte de l’ONU signée à San Francisco le 26 juin 1945. La procédure de vote au Conseil de sécurité (article 27) stipule que, sur les questions de procédure, les décisions du Conseil sont prises par un vote affirmatif de neuf membres. Sur toutes les autres questions, elles sont prises par « un vote affirmatif de neuf de ses membres dans lequel sont comprises les voix de tous les membres permanents ». C’est cette obligation de ne pas avoir de vote négatif d’un membre permanent qui a été résumée par le terme de "veto". Le pays concerné doit voter oui ou s’abstenir. Depuis 1946, le veto a été utilisé 252 fois. Depuis 1996, 8 vetos ont été utilisés, dont 6 posés par les États-Unis (et 2 par la Chine). États-Unis : 76 vetos. Washington a utilisé son droit de veto pour la dernière fois le 20 décembre 2002, afin de faire échec à un projet de résolution condamnant Israël pour « les meurtres de plusieurs employés des Nations Unies », et qui avait recueilli 12 voix favorables. Russie : 121 vetos. Depuis 1946, Moscou a été le plus gros utilisateur du droit de veto. La Russie y a eu recours pour la dernière fois le 2 décembre 1994, à propos d’un texte sur le transport de marchandises entre la Bosnie et la Yougoslavie. Grande-Bretagne : 32 vetos. Londres a utilisé cette procédure pour la dernière fois le 23 décembre 1989, contre un projet de résolution sur le Panama. France : 18 vetos. Paris a posé son veto à 15 reprises avec les États-Unis, la dernière fois, le 23 décembre 1989, à propos du Panama. La France a mis une seule fois son veto à un projet de résolution américain : en 1956, contre un texte condamnant l’expédition franco-britannique de Suez. Chine : 5 vetos. Pékin y a eu recours pour la dernière fois le 25 février 1999, contre un texte visant à permettre l’envoi de forces des Nations Unies en Macédoine. |
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