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Irak
L’importance de l’opinion publique mondiale dans l’opposition à la guerre
26 mars 2003
Depuis le commencement de la guerre, il n’est pas un jour sans manifestations pour la paix. Ces mouvements touchent tous les pays. C’est un événement d’une grande ampleur, qui ne doit pas avoir beaucoup de précédents. En effet, partout dans le monde, un grand nombre de personnes arrivent à surmonter leurs différences pour se rassembler sous le même mot d’ordre.
Et dans ce large mouvement, La Réunion est totalement en phase avec l’opinion publique mondiale. On peut même dire qu’elle est en avance, d’un certain point de vue.
Deux facteurs parmi tant d’autres permettent de le justifier : d’une part, l’ampleur de la mobilisation réunionnaise rapportée à la population de notre pays (750.000 habitants) ; d’autre part, l’importance des différences sociales et politiques entre celles et ceux qui arrivent à s’unir dans les différentes marches pour la paix. Alors que depuis le début de notre Histoire, notre société est traversée par de profondes fractures, tous les Réunionnais, quelle que soit leur origine sociale, s’unissent et crient d’une même voix : « arèt la gèr ! ».
Ce large mouvement avait commencé quand les menaces de guerre devenaient plus précises pour le peuple irakien. Le 15 février dernier, 10 millions de personnes avaient défilé sous le même mot d’ordre de paix. Un mouvement qui n’a pas beaucoup de précédents dans l’Histoire. On se souvient des manifestations contre la guerre du Vietnam, mais les plus grands rassemblements s’étaient déroulés plusieurs années après le début de l’agression américaine.
Avant que George Bush ne déclare la guerre, la mobilisation des peuples avait déjà su peser de tout son poids sur les décisions des dirigeants politiques. Pendant des semaines, Washington a tenté de transformer le Conseil de sécurité de l’ONU en un instrument destiné à légitimer une agression prévue et préparée de longue date. Or, pendant tout le temps où les inspecteurs en désarmement étaient en Irak, jamais la Maison-Blanche n’a pu réunir une majorité favorable à un texte qui aurait pu déclencher une guerre sous couvert de l’ONU.
Confrontés au dynamisme de leurs opinions publiques, la grande majorité des États membres du Conseil de sécurité n’ont pas soutenu le projet des dirigeants américains, malgré de fortes pressions économiques de la part de Washington. Tout le monde se rappelle les échecs retentissants du ministre américain Colin Powell à la tribune du Conseil de sécurité. Rarement une superpuissance n’a subi un tel revers diplomatique. C’est le résultat de la mobilisation des citoyens.
C’est aussi grâce à la mobilisation de l’opinion que les pays arabes ont refusé de s’aligner sur Washington. Seul le Koweit a servi de base arrière à l’armée d’invasion. Une victoire des peuples confirmée lundi au Caire lors de la tenue d’une réunion des dirigeants des États membres de la Ligue arabe. Ces derniers exigent quasi-unanimement - seul le Koweit a fait part de réserves - un retrait de toutes les armées qui ont envahi l’Irak. Ils appellent les membres de la Ligue arabe à « éviter de participer » au conflit et demandent la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
Quant à la Turquie, pourtant pays membre de l’OTAN, ses dirigeants n’ont pas permis à 60.000 militaires américains de transiter sur leur territoire. Malgré la volonté des militaires turcs, qui jouent encore un grand rôle dans les décisions politiques importantes du pays, et malgré la promesse d’un "cadeau" de plusieurs milliards de dollars, la Turquie s’est seulement résignée à l’ouverture de son espace aérien une fois l’offensive américaine commencée. La raison de ce nouvel échec de Washington s’explique par la résistance de l’opinion turque à la guerre.
Devant l’émergence d’un mouvement mondial uni pour dire non à la guerre, les dirigeants politiques des armées qui se sont ruées sur les puits de pétrole irakiens multiplient les actes de censure et de désinformation. Ils cherchent ainsi à faire basculer l’opinion dans le fatalisme et la résignation.
C’est pour cette raison que certains sondages ont fait apparaître qu’aujourd’hui la majorité des Britanniques soutiennent la complicité active de Tony Blair dans son aventure guerrière. Peut-on imaginer pareil revirement en quelques jours ? D’autant plus qu’en Angleterre comme en Espagne, où le Premier ministre soutient ouvertement la guerre, la mobilisation pour la paix est toujours importante.
C’est également pour cela que les médias américains favorables à la politique de la Maison-Blanche ne diffusent que les images d’une guerre "propre et joyeuse" : censure sur les images des victimes des bombardements, interdiction de montrer des soldats américains prisonniers, mais par contre diffusion en boucle de redditions - supposées ou réelles - de soldats irakiens.
Les dirigeants américains imaginent sans peine l’impact des images de la guerre dans l’opinion. Des centaines de milliers d’Américains sont déjà descendus dans la rue pour s’opposer à la prise de contrôle des richesses du peuple irakien par les compagnies pétrolières de leur pays. En voyant le vrai visage de la guerre, ils seraient des millions à exiger la fin immédiate d’un tel crime. Et même chez les partisans de la guerre aux États-Unis, pourraient-ils supporter de voir leur armée - présentée comme invincible - mise en difficulté par un peuple pauvre, uni pour résister à l’envahisseur ? Comment vivraient-ils ce qu’ils considéreraient comme une humiliation ? C’est un scénario très dangereux pour George Bush, à un an d’une élection présidentielle où les Américains risquent d’être beaucoup plus vigilants devant les possibles tentatives de fraude émanant des amis de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
Il est clair que des médias tendent à minimiser les manifestations pour la paix et à minimiser les conséquences de cette guerre à long terme. Privilégiant les commentaires des "experts" galonnés, ils tendent à exagérer l’impact de victoires militaires qui, politiquement, seront amères.
Devant un tel discours médiatique, il est inévitable que des pacifistes cèdent au fatalisme et à la résignation.
Mais des citoyens qui n’avaient encore jamais manifesté dans leur vie rejoignent chaque jour le camp de la paix, révoltés de constater qu’au 21ème siècle, les dirigeants d’un pays pensent qu’ils peuvent encore piller et violenter impunément un peuple sous le regard du monde entier.
Les journées de mobilisation qui se déroulent depuis le déclenchement de la guerre montrent une évolution dans le camp de la paix. Si elles semblent moins massives, les manifestations se multiplient. Elles ne se limitent plus aux capitales. Les marches se déroulent au niveau régional. En se multipliant dans les pays, elles touchent davantage de personnes car chacun voit le camp de la paix défiler devant sa porte. Elles font se rassembler des personnes qui se connaissent bien, qui ont conscience de leurs différences, mais qui s’unissent pour défendre l’existence d’une mondialisation de la paix et de la justice.
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