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21 octobre 2017
La situation économique de la Libye s’est constamment dégradée depuis la chute, en 2011, du régime de Mouammar Kadhafi, faisant plonger tous les indicateurs au rouge dans ce riche pays pétrolier, au point que la pauvreté touche de plus en plus de personnes, les citoyens étant confrontés à toutes les privations, en dépit de ses énormes avoirs et des fonds gelés à l’étranger.
La poursuite du chaos sécuritaire découlant de l’effondrement des structures de l’Etat et, avec lui, les organes de sécurité, a favorisé une situation d’instabilité où tout est précaire et relatif. Aujourd’hui, le pays est exsangue, l’économie déstructurée par l’insécurité et l’état de division entre les Libyens, et se trouve au bord de la banqueroute. Les déficits s’enchaînent les uns après les autres, témoignant de l’état de lambeaux d’une économie qui ne doit sa survie qu’aux ponctions effectuées dans les réserves en devises du pays.
Dans un récent rapport, la Banque centrale de la Libye (BCL) à Tripoli, a révélé que le déficit des recettes générales de l’Etat au cours des neuf premiers mois de cette année, a atteint 6,5 milliards de dinars, soit environ 4,67 milliards de dollars américains, et que les revenus ont atteint 13,8 milliards de dinars, alors que les estimations tablaient sur des revenus de 20,3 milliards de dinars.
Ainsi, dans le secteur pétrolier d’où l’Etat tire 90 % de ses revenus, le déficit des revenus a atteint 4,2 milliards de dinars, alors que les projections indiquaient des revenus de 16,3 milliards de dinars, tandis que les recettes réelles n’ont généré que 12,1 milliards de dinars. En dents de scie, en raison de l’insécurité et des affrontements armés sur les sites de pétrole, la production de brut libyen s’établit actuellement à environ 1 million de barils par jour.
La situation est la même pour les recettes fiscales qui ont atteint, au cours des neuf premiers mois de cette année 2017, 107 millions de dinars ; alors que les estimations projetaient 600 milliards de dinars, les revenus réels n’ont atteint que 493 milliards de dinars. Le déficit des recettes douanières s’est élevé à 105 millions de dinars malgré des projections indiquant 187 milliards de dinars, tandis que les revenus réels n’ont atteint que 82 milliards, a indiqué la même source. Cette situation a contraint la Banque mondiale à avertir que « si le conflit et l’anarchie perdurent, cela finira par mener à la faillite », et que « la baisse des réserves de change se poursuivra vers l’épuisement ».
Dans un rapport sur les perspectives économiques en Libye au cours du mois d’octobre 2017, la Banque mondiale a signalé que cette possibilité d’épuisement des réserves avait « déjà commencé à affecter les perspectives » financières dans le pays.
La persistance de la crise de liquidités en Libye donnant lieu á des files d’attente monstrueuses devant les succursales des banques dans les différentes villes du pays témoigne de cette crise économique insidieuse, qui affecte en premier lieu, les classes faibles et moyennes. La chute du dinar par rapport au dollar, qui équivaut 8,25 dinars au marché noir pour 1 dollar, alors que le taux de change officiel est de 1,40 pour 1 dollar, a eu des impacts sur le pouvoir d’achat des Libyens avec la montée de l’inflation.
Les Libyens peinent aujourd’hui à joindre les deux bouts, alors que leur PIB par habitant était l’un des plus élevés du monde, atteignant la barre des 16.000 dollars par an. N’ayant jamais contracté de dette, même sous l’embargo imposé en 1989, la Libye croule aujourd’hui sous le poids des dépenses et peine à assurer la “pitance” à ses citoyens. La Libye, qui envoyait des aides humanitaires aux pays « voisins et amis » lorsqu’ils faisaient face à une catastrophe naturelle, reçoit aujourd’hui, comble de l’ironie, l’aide humanitaire pour ses populations déplacées par la violence qui sévit dans le pays.
Pourtant les différents gouvernements qui se sont relayés au pouvoir depuis 2011 ont, en six ans, tiré environ 40 milliards des réserves de devises qui étaient en 2011 estimées à 140 milliards de dollars, mais il n’en reste actuellement que 75 milliards de dollars.
Les villes de Benghazi, Syrte, Misrata, Beni Walid et autres Derna, donnent un spectacle de désolation, un amas de bâtiments en ruines qui défilent, alignés comme pour témoigner de la violence meurtrière qui s’est soudainement emparée des citoyens du pays.
Outre les réserves en devises, le pays dispose d’important fonds gelés à l’étranger, estimés en 2014 à 200 milliards de dollars, répartis entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Depuis 2011, la Libye a réussi à traiter deux dossiers, l’un avec la Suisse, portant sur 30 milliards de dollars, et le second avec la grande Bretagne pour 10 milliards de dollars. En 2015, l’Afrique du Sud avait promis de restituer aux autorités libyennes des titres et fonds appartenant à Kadhafi et placés dans le pays, dont des diamants et de l’or d’une valeur d’1 milliard de dollars.
Par ailleurs aux Etats-Unis, ce sont 37 milliards de dollars qui sont placés, en Allemagne, 7,3 milliards d’euros et 10,5 milliards de dollars, placés frauduleusement. Les fonds libyens placés frauduleusement à l’étranger atteignent en Grande-Bretagne 12 milliards de livres sterling et 19,8 milliards de dollars, tandis qu’aux Pays-Bas, ce sont 3 milliards d’euros et 4,3 milliards de dollars qui y ont été placés. Toutefois, avec le temps, il y a risque que ces fonds s’évaporent dans les méandres de la finance internationale.
En plus de ces fonds, les perspectives d’avenir sont prometteuses pour le pays, selon la Banque mondiale, qui prévoit que « si la paix et la sécurité reviennent en Libye, à moyen terme, la croissance se poursuivra et se développera pendant la période 2019-2020.
La Banque mondiale prédit également que « les soldes des comptes courants et budgétaires s’amélioreront sensiblement et que le budget général et les transactions courantes enregistreront des excédents à partir de 2020 ».
« Les réserves de change atteindront, en moyenne, environ 60 milliards de dollars américains au cours des années 2018-2020 », selon la Banque mondiale.
Des richesses qui devraient inciter les protagonistes de la crise libyenne actuellement en pourparlers à Tunis, sous l’égide des Nations unies, à réfléchir à faire profiter les citoyens de cette manne au lieu de s’entre-tuer pour des questions futiles, alors qu’il y en a assez pour tout le monde avec une population d’à peine 6 millions d’habitants.
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