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Après la prise d’assaut de l’institution par des manifestants
4 mars 2014
L’assaut lancé dimanche par des manifestants contre le siège du Congrès national général (CGN, Parlement) pour protester contre la prolongation de son mandat a été massivement condamné, aussi bien par les Libyens eux-mêmes que par les pays étrangers.
Dimanche des protestataires, qui organisaient un sit-in contre la prorogation du mandat du CNG, la plus haute instance politique en Libye, ont fait irruption dans les bâtiments du Congrès, saccageant les meubles et blessant des députés dont certains par balles, selon une source du Parlement.
Interrogés par la PANA, des citoyens libyens ont expliqué leur rejet de la violence contre le Congrès par leur attachement à la légalité incarnée par cette institution élue par le peuple libyen.
Une majorité des personnes interrogées se sont prononcées contre la décision de prolongation du mandat du CNG qui a pris fin le 7 février dernier.
Pour Ibrahim al-Makhlouf, rien ne justifie l’usage de la force contre le Congrès même s’il affirme ne pas partager sa décision de prolonger son mandat.
Selon lui, la révolution du 17 février a apporté la liberté aux Libyens qui doivent pouvoir exprimer leurs opinions sans recourir à la violence.
Cet avis est partagé par Salah al-Majbri, qui estime que le recours à la force ne contribue pas l’avènement d’un Etat de droit et d’institutions auquel aspirent les Libyens, mais au contraire, exacerbe les tensions et perpétue le chaos dans le pays.
Le siège du CNG portait encore mardi les stigmates de l’assaut des protestataires.
Les portails et les barrières sont noircis par les tentatives d’y mettre le feu, tandis que la salle de réunions offre un spectacle de désolation avec des documents éparpillés partout et les sièges des députés renversés.
Des pupitres ont été brisés ainsi que des écrans d’ordinateurs entièrement détruits, selon des images diffusées par certaines télévisions.
S’il condamne cette violence, Adessalem al-Warfeli en fait assumer "l’entière responsabilité au Congrès qui n’a même pas pu former une Armée ou une Police capables de protéger les lieux de son travail".
"Le Congrès est un organe élu par le peuple libyen dont 1,7 million ont voté en faveur de ses membres", a déclaré de son côté, le porte-parole du CNG, Omar Hmeidan, affirmant que "cette agression contre le Congrès ne pouvait en aucun cas être justifiée".
Il a appelé l’opinion publique libyenne à se prononcer clairement contre ces comportements répréhensibles et à s’exprimer en faveur du processus démocratique en cours dans le pays, "sinon ce serait le chaos", a-t-il averti.
"L’échec de cette expérience démocratique laissera la voie aux coups d’Etat, c’est-à-dire, au pouvoir militaire ou à la guerre civile", a-t-il martelé.
Pour Abdallah al-Gmati, député indépendant, "cette violence est irrecevable".
Selon lui, aucune démocratie ne peut se prévaloir de l’usage de la violence comme mode d’expression.
Or, poursuit-il, "ce que nous sommes en train de mettre dans le pays est une expérience démocratique".
"Le Congrès ne peut remettre le pouvoir qu’à un organe élu", a répété le président du CNG, Nouri Abousahmain, refusant "de trahir les principes de la révolution du 17 février et de laisser la mission dévolue aux membres du Congrès en vertu de la volonté du peuple au gré du hasard".
Le mouvement de contestation contre le Congrès est motivé par le sentiment d’échec de cette institution à rétablir l’ordre et la sécurité et à parachever une transition qui n’a que trop duré aux yeux des Libyens.
Elu le 7 juillet 2012 , lors des premières élections depuis plus de quatre décennies de dictature sous le régime de Mouammar Kadhafi, le Congrès devait, selon le calendrier de la Déclaration constitutionnelle, parachever son mandat le 7 février.
Cette prolongation a suscité de grands remous dans le pays et provoqué des manifestations à répétition dans plusieurs villes.
Les manifestants rejettent le principe de toute extension du mandat du CNG qui a tenté, selon des analystes, de détourner l’attention de l’opinion publique en décidant de voter une motion de censure contre le gouvernement d’Ali Zeidan.
Cette motion n’a pas pu être adoptée faute du quorum nécessaire de 120 voix sur les 196 membres que compte le Congrès.
Cette manœuvre du Congrès a accentué la crise politique dans le pays, suscitant des tiraillements entre les différents blocs politiques représentés au Parlement.
Face à cette impasse, plusieurs initiatives politiques ont été présentées par des personnalités nationales dont l’ancien président de l’ex-Conseil national de transition (CNT) et des partis politiques, qui se basent toutes sur le principe de la non prolongation du mandat du CNG.
Mais le Congrès n’a pris aucune de ces initiatives en considération, préférant trouver une solution de l’intérieur de l’institution à travers l’adoption d’une feuille de route qui prolonge de fait son mandat jusqu’à fin 2014.
Cette issue a été rejetée par l’Alliance des forces nationales (AFN), première force politique du pays, de tendance libérale, qui estime que la solution doit être trouvée en dehors du Parlement par le biais d’un consensus entre toutes les entités politiques du pays.
Devant cette levée de boucliers, le CNG a opté pour l’organisation d’élections anticipées pour remettre le pouvoir dans les plus brefs délais sans pour autant trancher sur l’organe à élire.
Cette initiative a reçu le soutien du Parti pour la justice et la construction (PJC), bras politique des Frères musulmans en Libye et deuxième force politique du pays.
Pour certains observateurs de la scène libyenne, cette solution a été très tardive et n’a pas été suffisamment expliquée aux Libyens qui ont perdu patience, excédés par les violences et le chaos sécuritaire dans le pays plus de trois ans après le renversement du régime de Kadhafi.
Autre écueil de taille pour le Congrès, l’organisation d’élections générales demandera entre quatre à cinq mois, selon le président démissionnaire de la Haute commission électorale (HNEC), Nouri al-Abbar, cité par le président du CNG, Nouri Abousahmein.
En attendant de pouvoir regagner ses Quartiers généraux, le Congrès s’est installé depuis lundi dans un hôtel de Tripoli où il tient ses réunions et qui est placé sous la protection de la Brigade "Bouclier de la Libye pour la région Ouest", une milice de Misrata officiellement sous la tutelle du ministère de la Défense.
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