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Les massacres de Gaza : révélateurs d’une conception de la civilisation qui mène l’humanité à l’impasse
5 janvier 2009, par
Lancée depuis plus d’une semaine, l’offensive israélienne contre les Palestiniens réfugiés à Gaza est entrée samedi dans une nouvelle phase : des tanks ont coupé cette région de 360 kilomètres carrés en deux. Et pas de condamnation du Conseil de sécurité de l’ONU, à cause de George Bush et ses amis. Quelle civilisation peut cautionner de telles méthodes de guerre pour régler un problème hérité de l’Histoire ? Il est urgent de sortir de cette impasse.
Hier à Saint-Denis, une soixantaine de personnes ont manifesté contre l’offensive israélienne déclenchée depuis plus de huit jours à Gaza. La veille, dans de nombreux pays du monde, des manifestants par dizaines de milliers ont fait part de la colère grandissante de l’opinion face aux exactions commises par une armée d’occupation à Gaza.
Le 27 décembre, alors que le monde venait de fêter Noël et se préparait à entrer dans la nouvelle année, l’armée israélienne lançait sur Gaza une attaque d’une violence sans précédent depuis des dizaines d’années. Plus de 200 Palestiniens décédaient dès le premier jour des bombardements aériens. Pendant une semaine, 1,5 million de personnes ont vécu sous la terreur de la mort qui tombe du ciel. Samedi, c’est la peur des chars et des fantassins qui s’est ajoutée à ce sentiment d’insécurité permanent. Dans l’impunité la plus totale, une armée dotée du feu nucléaire lance un déluge de fer sur une des zones les plus peuplées du monde.
Samedi soir, la situation à Gaza était à l’ordre du jour d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. L’intransigeance des Etats-Unis a empêché toute condamnation des massacres perpétués par l’armée israélienne d’occupation.
Pour sa part, la présidence de l’Union Européenne affirme que les raids israéliens sont une action défensive.
De telles prises de positions aboutissent de fait à conforter les méthodes barbares employées par un gouvernement pour régler un problème hérité de l’Histoire. Cautionner le règne de la loi du plus fort militairement, c’est fermer la porte à toute solution négociée. Que peuvent alors penser toutes celles et ceux qui s’attendent à ce que le 21ème siècle signifie enfin l’émergence d’une civilisation capable d’offrir à tous les habitants de la planète le droit de vivre dignement ? Comment peut-on alors affirmer que l’on est pour le développement durable et fermer les yeux sur des actes exprimant la colonisation dans toute sa violence ?
Construire ensemble un autre modèle
Ce 21ème siècle sera marqué par la coïncidence de trois phénomènes : un accroissement sans précédent de la population mondiale, l’impact des changements climatiques et la mondialisation des échanges. Cet impact va amener des millions de personnes à émigrer, et il faut d’ores et déjà prévoir ces migrations tout en mettant en œuvre des mesures pour atténuer ces changements climatiques. Par ailleurs, la fin de l’année a été marquée par une amplification des migrations liées à la montée des inégalités à l’échelle du monde. En Italie du Sud, des émigrants ont traversé la Méditerranée sur des bateaux de fortune par vague de 1.000. Aucune armée ne pourra lutter contre cette pression qui ne pourra que s’amplifier. La solution ne pourra déboucher que par le dialogue où chaque partenaire devra être capable de se libérer de ses étiquettes pour sortir des querelles de chapelle.
Devant cette urgence qui concerne toute la planète, il est donc essentiel de solder dès maintenant tous les héritages de l’Histoire et de s’atteler tous ensemble à la construction d’un modèle de développement capable de garantir à tous les êtres humains le droit de vivre dignement. Toute tentative de repli sur soi, toute politique de prédation néocoloniale ne pourra qu’aggraver la situation. C’est la cohésion du monde qui est en jeu.
Manuel Marchal
Le véto de George Bush
Samedi soir, le Conseil de sécurité de l’ONU était réuni à l’initiative de la Libye pour discuter d’un texte demandant l’arrêt des massacres à Gaza.
Les pays arabes demandaient que le Conseil fasse une déclaration présidentielle appelant à un cessez-le-feu immédiat et exprimant de « graves préoccupations devant l’escalade de la violence et la dégradation de la situation dans la Bande de Gaza et le Sud d’Israël ».
Ce projet faisait écho aux déclarations du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a appelé samedi « la fin immédiate de l’opération terrestre » d’Israël dans la Bande de Gaza, se disant « convaincu » que « cette escalade augmentera inévitablement les souffrances déjà lourdes des populations civiles touchées ».
Mais les Etats-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité, se sont opposés à l’adoption d’une déclaration.
L’ambassadeur de France auprès des Nations Unies, Jean-Maurice Ripert, a annoncé que, malgré les fortes « convergences de vue » au sein du Conseil sur la dégradation préoccupante de la situation, « il y a eu un désaccord sur la façon de l’exprimer ».
L’ambassadeur libyen Giadalla Ettalhi a expliqué que lors des discussions à huis clos sur le projet de déclaration présidentielle, les Etats-Unis s’étaient opposés à « tout résultat ». Plusieurs autres membres du Conseil ont confié sous couvert de l’anonymat que les Américains étaient à l’origine de l’absence de consensus.
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