Aucune alternative à une solution négociée

ONU : le statut final de Jérusalem dans le cadre de négociations directes entre les parties

8 décembre 2017

Suite à l’annonce du président américain Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a rappelé, mercredi, que le statut définitif de la ville de Jérusalem devait être résolu dans le cadre d’une solution négociée entre les deux Etats israélien et palestinien, pour laquelle il n’existe, selon lui, aucune alternative.

« En ce moment de grande anxiété, je tiens à préciser qu’il n’y a pas d’alternative à la solution à deux États. Il n’y a pas de plan B », a rappelé M. Guterres. Les aspirations légitimes des deux peuples israélien et palestinien ne pourront être atteints, qu’en réalisant « une vision de deux États vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle, avec Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine », et en réglant de manière permanente tous les problèmes de statut définitif par des négociations, a-t-il indiqué. 

« Je comprends l’attachement profond que Jérusalem a dans le cœur de tant de personnes », a dit le Secrétaire général de l’ONU, ajoutant, que « cela a été ainsi pendant des siècles et ce sera toujours le cas ».

Il a également tenu à noter que dès sa prise de fonction en tant que Secrétaire général de l’ONU, il s’est toujours prononcé contre toute mesure unilatérale qui compromettrait la perspective de la paix pour les Israéliens et les Palestiniens.

En tant que Secrétaire général de l’ONU, M. Guterres a indiqué qu’« il fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre des négociations constructives et à réaliser cette vision d’une paix durable pour les deux peuples ».


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