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Un appel du PCR pour la paix
13 avril 2018, par
Dans une déclaration diffusée hier, le Parti communiste réunionnais met en garde contre toute aventure guerrière en Syrie. Il souligne que toute décision doit découler du résultat de l’enquête impartiale sous l’égide de l’ONU proposée par le secrétaire général des Nations Unies.
En Syrie, la récente attaque aux gaz de combat contre la population civile de la Ghouta a suscité une vive émotion dans le monde. Ce sentiment est légitime. En effet, personne ne peut admettre que ces armes de destruction massives puissent être utilisées, qui plus est sur des civils sans défense.
En réaction à cet événement, plusieurs puissances occidentales dont les États-Unis de Donald Trump et la France appellent à une attaque militaire contre la Syrie sans attendre l’identification des responsables de ce crime de guerre.
Pour le PCR, la première chose à faire est de savoir qui a commis cette attaque. Le PCR soutient donc la proposition du secrétaire général des Nations-Unies d’une enquête impartiale sur ces faits sous la supervision de l’ONU. C’est un préalable et c’est uniquement à partir du résultat de cette enquête que des décisions pourront être engagées.
Ce préalable est indispensable, sinon des initiatives pourraient être prises sous le coup de la manipulation par des dirigeants politiques qui ne veulent pas régler le problème de fond par le dialogue et la négociation, et utiliser une guerre pour faire diversion sur la situation intérieure dans leur pays. La guerre en Irak lancée sur la base de mensonges à la tribune de l’ONU est un précédent que tout le monde doit avoir à l’esprit. Car plusieurs milliers de morts plus tard, il s’est avéré que l’Irak ne disposait pas d’armes de destruction massive. Le monde continue de subir les effets de cette guerre lancée en 2003, avec le renforcement de groupes terroristes tels que Daesh.
En tant que citoyens du monde et citoyens de la République française qui veut s’engager dans une nouvelle guerre, les Réunionnais ne peuvent pas rester inactifs.
C’est pourquoi le PCR interpelle l’opinion réunionnaise et tous les acteurs de la société réunionnaise, notamment les parlementaires, à mettre en garde le président de la République contre une telle initiative. Le chef de l’État doit appuyer la proposition d’enquête portée par le secrétaire général de l’ONU, et attendre le résultat de cette procédure. Il n’est pas question d’engager la République et donc les Réunionnais dans une dangereuse aventure militaire lourde de conséquences tragiques.
Fait au Port, ce jeudi 12 avril 2018
Maurice Gironcel,
Secrétaire général
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Messages
14 avril 2018, 18:08, par Maillot Joseph Lucay
Il suffirait que l’ONU approuve les conclusions des enquêtes menées par ses Etats membres qui se sentent responsables de la sécurité des population civile de la terre , pour légitimer les frappes des américains français et anglais sur la Syrie car ce sont des pays qui disposent des moyens de surveillance de la planète et qui peuvent dire sans contestation possible d’où sont partis les missiles qui ont pu gazer des milliers de personnes dont des centaines d’enfants . .
L’appartenance à l’ONU contient aussi l’obligation de faire respecter les principes et droits fondamentaux par tous les membres qui la composent et cette obligation impose aussi un devoir de réagir lorsque les droits fondamentaux ne sont plus respectés , ce devoir de réagir débouche sur le devoir d’ingérence dans les affaires d’un autres pays lorsque celui ci violent les droits fondamentaux de ses citoyens .
Dès lors que la preuve de la violation des droits fondamentaux est établie de manière irréfragable par certains membre de l’ONU ceux ci ont le droit d’intervenir mêle sans avoir reçu un mandat officiel à cet effet .
Quand une personne est en danger , tous ceux qui constatent la menace sont autorisées à la sortir du danger sans attendre une autorisation . Au contraire ceux qui passent à côté d’une personne en danger de mort si elle n’était pas secourue pourrait être condamnée pour non assistance d’une personne en danger .
ce principe devrait être également appliquée au niveau de la communauté internationale et ceux qui constatent de graves atteintes aux droits fondamentaux devraient pouvoir agir sans attendre l’approbation de la communauté internationale . c’est le principe du droit d’ingérence qui autorise des Etats à agir sur le territoire d’un autre Etat pour faire cesser des violations très graves des droits fondamentaux de l’humanité .
Aujourd’hui nous sommes devant un cas de violations très graves des droits fondamentaux de l’humanité en Syrie et le devoir de ceux qui ont les moyens de faire cesser cette violation , c’est d’agir immédiatement .
La deuxième guerre mondiale aurait pu être éviter si les européens et les leurs alliés américains avaient réagi immédiatement après l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes allemandes en 1938. Aujourd’hui nous sommes dans le même cas qu’en 1938 .Certains testent la capacité de réaction des européens et de leurs alliés pour voir jusqu’où ils pourraient aller dans leur désir d’expansion et de conquête . Nous ne devons pas commettre la même erreur qu’en 1938, . car laisser les criminels faire ce qu’ils veulent aujourd’hui c’est leur donner le droit de commettre des crimes beaucoup plus grave demain ou après demain .