
Mal-do-mèr dann sarèt
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Égypte
2 juillet 2013, par
Des centaines de milliers d’Égyptiens sont descendus dans les rues du Caire et d’Alexandrie, les opposants veulent pousser dehors le chef de l’État, Mohamed Morsi, issu du Parti des Frères musulmans.
La place Tahrir s’est transformée en une marée de drapeaux rouge-blanc-noir, et de pancartes avec des slogans qui n’ont pas changé de 2011 : « Le peuple veut la chute du régime ». Cette mobilisation a été organisée un an jour pour jour après la prise de fonction de Mohamed Morsi.
« Le peuple veut la chute du régime »
Près de 200.000 personnes ont vivement manifesté contre le gouvernement, notamment à Alexandrie où plus de 100.000 personnes sont rassemblées. Au moins six manifestants ont été tués dimanche 30 juin dans des heurts entre partisans et adversaires du président. L’armée estime à « 14 millions » le nombre de manifestants descendus dans la rue, sur une population globale de 84 millions d’Égyptiens, a expliqué une source militaire. D’après cette source, il s’agit « de la plus grande manifestation de l’histoire de l’Égypte ».
Les manifestants ont d’ailleurs scandé « Dégage » et « Le peuple veut la chute du régime ». Signe fort de protestation, trois permanences des Frères musulmans ont été incendiées dans le delta du Nil, selon des sources sécuritaires. Les opposants dénoncent encore aujourd’hui une dérive autoritaire du chef de l’État et accusent les Frères musulmans de vouloir accaparer tous les pouvoirs. Mais surtout d’avoir trahi les objectifs de la révolution, dont la justice sociale et le respect des libertés individuelles.
« Nous donnons à Mohamed Morsi jusqu’à mardi 2 juillet à 17h pour quitter le pouvoir et permettre aux institutions étatiques de préparer une élection présidentielle anticipée », a affirmé un communiqué de Tamarrod. En cas de refus, « mardi 17h sera le début d’une campagne de désobéissance civile totale ».
Tamarrod (rébellion en arabe) est une organisation soutenue par de nombreuses personnalités et des mouvements de l’opposition laïque, libérale ou de gauche. Ces derniers souhaitent collecter plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d’électeurs de Mohamed Morsi en juin 2012 (13,23 millions).
Crainte de guerre civile
De son côté, Mohamed Morsi est resté sur ses positions, réitérant sa proposition de réviser la Constitution d’inspiration islamiste. Une proposition que l’opposition dénonce et qualifie d’injustifiable. Malgré les volontés des uns et des autres d’éviter la violence, beaucoup craignent que des affrontements éclatent. Cependant, le chef de la Sécurité du Caire a annoncé dimanche 30 juin que 140 « fauteurs de troubles » connus des services de police avaient été arrêtés ces 24 dernières heures, certains avec des armes.
Certains opposants souhaitent l’intervention de l’armée pour forcer la main au président égyptien, voire pour reprendre le pouvoir qu’elle lui a restitué il y a un an, a expliqué l’“Agence France Presse”, d’après les récentes informations obtenues.
« Nous avons tous l’impression de marcher sur une voie sans issue et que le pays va s’effondrer », a expliqué Mohamed ElBaradei, un des chefs de file de l’opposition libérale, qui aurait recueilli près de 22 millions de signatures demandant de profonds changements dans le pays.
Les religieux d’Al Azhar, la plus haute autorité de l’islam en Égypte, ont dit craindre cette semaine une « guerre civile ». « La vigilance est de mise si l’on veut éviter de basculer dans une guerre civile », a prévenu la grande institution sunnite du Caire.
Dans un communiqué, favorable à Mohamed Morsi, les religieux dénoncent des « bandes criminelles » faisant le siège de mosquées, les violences qui se sont soldées, selon la confrérie, par la mort de cinq de ses partisans en une semaine.
La tension reste vive et les manifestants ont affirmé leur intention de rester sur place tant que le Président Mohamed Morsi ne serait pas destitué de ses fonctions.
Céline Tabou
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