
Salim Lamrani s’entretient avec le Professeur Bruno Guigue sur la Chine-3
2 juillet, parLa troisième et dernière partie de la causerie sur la Chine réalisée avec Bruno Guigue à l’UNR : https://www.youtube.com/watch?v=GkqvlqFEuOM&t=
Irak
Grand week-end de mobilisation dans le monde pour la paix
24 mars 2003
Samedi en Grande-Bretagne, au moins 100.000 personnes ont défilé dans le centre de Londres et d’autres grandes villes, déterminées à faire entendre leur voix. « Ramenez nos troupes à la maison », pouvait-on voir sur une banderole dans la capitale alors que l’engagement britannique dans le Golfe est de quelque 45.000 soldats. Environ 5.000 protestataires se sont aussi rassemblés à Fairford, où sont basés les bombardiers américains B-52, et un millier d’autres à la base américaine de Menwith. Des défilés ont aussi eu lieu en Ecosse, notamment à Edimbourg et Glasgow. Au Danemark, aussi, quelque 10.000 protestataires ont manifesté devant les ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Espagne. Les protestataires ont incendié des drapeaux américain et britannique.
« De l’argent pour le chômage, pas pour la guerre »
Aux États-Unis, entre 40.000 et quelque 100.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, sont descendus samedi dans les rues de New York tandis que plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche à Washington, avec des pancartes proclamant « Non à la guerre en Irak » et « De l’argent pour le chômage, pas pour la guerre » (voir encadré).
Des incidents ont éclaté samedi à Madrid en Espagne où la police a tiré des balles en caoutchouc pour disperser des protestataires. Aucune information faisant état de blessés n’a été diffusée. Entre 20.000 et 100.000 personnes selon la police et les organisateurs participaient à ce défilé sur Gran Via, et à travers tout le pays les manifestations ont rassemblé environ un million de personnes, notamment entre 150.000 et un demi million à Barcelone.
En Italie, plusieurs milliers de jeunes ont défilé samedi vers une base de l’OTAN à Bagnoli, près de Naples, des pompes à essence ont été endommagées à Rome où une énorme banderole critiquant le président du Conseil Silvio Berlusconi a été installée près de la tombe du soldat inconnu avant d’être décrochée.
En Allemagne, quelque 40.000 personnes ont défilé samedi à Berlin en demandant que soit appliqué « le Droit international ». Des drapeaux irakiens et palestiniens flottaient tandis qu’on pouvait voir sur une pancarte « Dresde 1945, Bagdad 2003 : le même crime ». D’autres rassemblements ont eu lieu à Cologne (12.000), Hambourg (10.000) et Duesseldorf (5.000).
« Bush assassin ! »
Au moins 90.000 personnes ont marché samedi pour la paix à Paris aux cris notamment de « Bush assassin ! » alors que des rassemblements se tenaient dans d’autres villes françaises comme Marseille, Lyon et Strasbourg où ont été signalés des incidents. Environ 150 jeunes ont jeté des pierres contre l’unique restaurant McDonald’s de la ville.
En Suisse, quelque 30.000 personnes, selon la police, se sont réunies samedi à Berne pour participer à une grande manifestation nationale.
Un rassemblement a réuni à Bruxelles quelque 10.000 personnes devant les ambassades d’Espagne et des États-Unis. Aucune arrestation n’a été rapportée alors que des policiers empêchaient des militants d’approcher de la mission diplomatique américaine contre laquelle des pierres et des bouts de bois ont été jetés.
Samedi aux Pays-Bas, au moins 25.000 personnes selon la police sont descendues dans les rues pour dire "non" à la guerre et 14 manifestants ont été interpellés pour l’agression d’un policier et des actes de vandalisme.
À Moscou, le même jour, 2.000 personnes ont manifesté devant la résidence de l’ambassadeur des États-Unis, alors qu’en Irlande, 5.000 personnes (selon la police) ont participé à une manifestation à Dublin.
Plusieurs milliers de personnes sont aussi descendues dans la rue à Oslo, en Norvège, où des dizaines de protestataires ont lancé des pierres, des oeufs et de la peinture en direction de la police qui les empêchait d’atteindre l’ambassade des États-Unis. Les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogènes et interpellé au moins huit personnes.
En Finlande, un rassemblement a réuni 20.000 personnes qui scandaient à Helsinki « George Bush, CIA, combien d’enfants avez-vous tués aujourd’hui ? ». En Suède, des représentants du gouvernement ont pris part pour la première fois à un rassemblement à Stockholm.
« Génocide »
Samedi dans le Golfe, de nouveaux rassemblements ont eu lieu. Certaines missions diplomatiques américaines sont restées fermées au lendemain d’incidents qui ont notamment fait trois morts au Yémen. Au Caire, quelque 5.000 étudiants se sont rassemblés à l’université Al-Azhar. « Oh armée arabe ! Où es-tu ? », scandaient-ils, appelant les pays arabes à envoyer des troupes pour soutenir l’Irak. Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d’autres universités. Par ailleurs, quelque 700 étudiants ont défilé à Damas, en Syrie, et 200 personnes en Jordanie.
Au Soudan, la police a fait état de la mort d’un étudiant de 19 ans lors d’une manifestation à Khartoum, selon un proche du jeune. Au Maghreb, les Algériens ont observé samedi à la mi-journée une minute de silence en solidarité avec le peuple irakien, en réponse à un appel du gouvernement. À Tunis, plus de 5.000 personnes selon les estimations ont participé à une marche pacifique de protestation.
En Asie, des manifestations ont réuni des milliers de personnes en Indonésie, notamment à Djakarta, où des protestataires ont mis le feu à des drapeaux américains et à des photos de George W. Bush.
En Nouvelle-Zélande, 4.000 opposants à la guerre ont défilé à Wellington, accusant le Premier ministre australien John Howard de « génocide ». Ce dernier a décidé de participer directement à la guerre en envoyant 2.000 soldats soutenir les armées d’invasion.
Des milliers d’Américains dénoncent le terrorisme d’État de leur pays |
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« Honte à Bush », ont hurlé à l’adresse du président américain des milliers de manifestants massés aux abords de la Maison Blanche. Au pas de course, les manifestants ont ensuite défilé dans le centre de la capitale, le poing levé, encadrés par un impressionnant cordon de policiers à moto et à cheval, tandis que la police des parcs, casquée, les empêchait de s’approcher trop près de la Maison Blanche en envahissant le square Lafayette, situé en face. Washington, inondée de soleil, a alors été le théâtre d’une course au chat et à la souris entre les manifestants et les policiers qui, toutes sirènes hurlantes, ont tenté de les bloquer alors que la circulation était paralysées sur plusieurs avenues donnant sur la Maison Blanche. En dépit de la tension perceptible, aucun incident ni interpellation n’étaient signalés samedi en milieu d’après-midi. Les manifestants répondaient à l’appel à « converger sur la Maison Blanche » lancé par le collectif ANSWER (Act Now to Stop War and End Racism, Agir maintenant pour arrêter la guerre), organisateur des principales manifestations contre la guerre en Irak. « Non au terrorisme d’État », « Jetez Bush pas des bombes », « pas de guerre pour du pétrole », ont scandé les participants. « C’est du terrorisme d’État. Bush est un terroriste. C’est la poursuite de la vieille politique américaine d’impérialisme », a affirmé un manifestant. « Saddam Hussein n’a jamais été une menace pour les États-Unis ni pour aucun Américain à l’étranger », a ajouté un ancien combattant américain de la guerre du Golfe. A New York, l’atmosphère était moins tendue. Un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes protestant contre la guerre en Irak s’est formé samedi dans le calme dans le centre de Manhattan. Cernés par un impressionnant dispositif policier, les manifestants se sont déplacés lentement, chantant des slogans et portant des banderoles hostiles à la guerre. D’autres rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays. |
2 millions et demi d’emplois supprimés depuis l’arrivée au pouvoir de George Bush |
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À la veille de la guerre, au moment où les États membres du Conseil de sécurité devaient débattre d’une solution diplomatique à la crise irakienne, le réalisateur américain Michael Moore a publié une lettre ouverte adressée à son président. On lira ci-après le texte de cette lettre. « Cher gouverneur Bush, Ainsi, aujourd’hui, voici venu le moment de vérité, le jour où la France et le reste du monde doivent mettre leurs cartes sur la table. Je suis heureux que ce jour soit finalement arrivé. Parce que, je voudrais vous le dire, j’ai survécu à 440 jours de vos mensonges et de vos duplicités, mais je ne suis pas sûr de pouvoir en supporter plus. Ainsi j’ai été heureux d’entendre qu’aujourd’hui est le jour de vérité, parce qu’il y a quelques vérités que je voudrais partager avec vous.
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