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2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Irak
La Ligue arabe condamne la guerre
26 mars 2003
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont demandé, lundi, « le retrait immédiat et sans condition des forces américaines et britanniques » d’Irak, après avoir condamné « l’agression américaine » contre ce pays. « C’est une agression flagrante et illégitime non seulement contre l’Irak, mais contre tous les pays arabes », ont déclaré les ministres dans un communiqué rendu public dans la soirée de lundi, à la fin d’une réunion extraordinaire prévue au Caire bien avant que n’éclate jeudi dernier la guerre menée par les États- Unis contre l’Irak.
Ce communiqué exprime un compromis entre les pays arabes opposés à toute aide aux troupes américaines et britanniques pour attaquer l’Irak, et ceux où se trouvent des bases militaires et des troupes américaines. Seul le Koweït, qui avait été envahi par l’Irak en 1991, a exprimé des réserves et s’est abstenu d’adhérer totalement à cette déclaration. Au début du mois, le Koweït et d’autres États du Golfe, où sont stationnées des troupes américaines, avaient réclamé le départ du président Saddam Hussein pour éviter une guerre dirigée par les États-Unis. Plus de 300.000 soldats américains sont basés à Bahrein, au Koweït, au Qatar, à Oman et en Arabie Saoudite dans le cadre de cette guerre contre l’Irak.
Les ministres arabes ont aussi demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à ce conflit qui fait rage. « Le Conseil de sécurité de l’ONU doit renverser cette tendance négative et y faire face dans le cadre de la légalité internationale », a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, à la presse à la fin de la réunion. Il a indiqué avoir informé le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, sur la requête des pays arabes pour une réunion d’urgence du Conseil de sécurité afin qu’il prenne une décision « pour mettre fin à cette catastrophe ».
Le secrétaire général de la Ligue arabe a soutenu que l’opposition à la guerre dans le monde arabe « est claire comme de l’eau de roche », ajoutant que « l’Irak doit poursuivre sa lutte et sa résistance contre l’agression ». Il a affirmé qu’un retrait des troupes britanniques et américaines d’Irak empêcherait la dégradation des relations entre les pays arabes et les États-Unis et la Grande-Bretagne. Par ailleurs, le ministre irakien des Affaires étrangères, Naji Sabri, a souligné que les citoyens arabes attendent « davantage que de simples discours » de la part de leurs gouvernements.
Le ministre libyen chargé des Affaires africaines, Ali Abdessalam Triki, qui présidait cette réunion, a déclaré que l’Irak « ne fera jamais partie des États-Unis ». Ali Triki a tourné en dérision l’affirmation selon laquelle les États-Unis prévoient de reconstruire l’Irak après cette guerre. « Je ne pense pas que celui qui détruit construira quoi que ce soit », a-t-il affirmé. Il a souligné que les Arabes « ont perdu des millions de martyrs qui ont combattu pendant des années les puissances coloniales et n’hésiteraient pas à recommencer à lutter pour leur indépendance ».
Africains et Asiatiques manifestent à Tripoli pour la paix |
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Des dizaines de milliers de Libyens, d’Arabes et de citoyens africains et asiatiques résidant en Libye, ont manifesté hier à Tripoli et se sont rendus devant l’ambassade d’Irak dans la capitale libyenne, pour exprimer leur solidarité avec le peuple irakien et dénoncer la guerre déclenchée à son encontre, par les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Les manifestants ont affirmé leur refus de cette guerre qu’ils ont qualifiée « d’agression injuste, contraire à toutes les lois et conventions internationales ». Ils ont salué également, à travers leurs slogans et banderoles, les manifestations populaires dans toutes les villes de la planète refusant cette guerre. Les manifestants ont indiqué aussi que cette guerre est motivée par des visions hégémoniques et de domination des richesses de la région arabe, notamment le pétrole. Dans un communiqué publié au terme de cette manifestation, les manifestants ont condamné « cette agression, bafouant l’opinion publique mondiale et le refus de peuples à travers le monde qui appellent tous, à stopper cette guerre défiant la volonté des peuples de la planète. Les masses arabes, africaines et asiatiques résidant en Libye ont, à côté des manifestants libyens, appelé tous les peuples du monde à faire face à cette agression, en vue d’y mettre un terme ». Le communiqué ajoute que ce qui se passe actuellement en Irak, ne peut qu’affaiblir le rôle des Nations Unies et porter atteinte à sa crédibilité. Il a appelé, à ce propos, l’Organisation des Nations Unies à faire face énergiquement à cette agression, et à jouer pleinement son rôle dans la préservation de la sécurité et de la paix dans le monde. Les manifestants ont, à travers leur communiqué, souligné que si l’ONU ne remplit pas sa mission, les peuples du monde seraient appelés à reconsidérer leurs attitudes vis-à-vis de leur présence dans cette Organisation à la recherche d’une nouvelle alternative internationale capable de leur assurer la paix et la sécurité. Mamadou Kéïta, mécanicien malien de 28 ans travaillant à dans la ville libyenne de Tajoura venu exprimer sa solidarité avec le peuple irakien, a indiqué que l’Organisation des Nations Unies a perdu de sa crédibilité, sous l’effet des pressions impérialistes américaines visant à servir en Irak. A. Indira (32 ans), infirmière indienne à Tripoli, a indiqué que si on ne s’oppose pas à la tendance hégémonique américaine, Washington « dévorera » les petits peuples, l’un après l’autre, devant le regard de l’impuissante organisation internationale. |
Les Tunisiens continuent de manifester contre la guerre |
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Près de 5.000 personnes sont descendues, lundi, au centre de Tunis, pour manifester leur solidarité avec le peuple irakien, et dénoncer « l’agression américano-britannique » contre ce « peuple arabe frère ». La manifestation a été organisée par des « composantes de la société civile indépendante », dont notamment des partis de l’opposition non parlementaire et d’autres non reconnus, et plusieurs ONG et associations, parmi lesquelles la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et le Conseil de l’ordre des avocats. Elle intervient après celle organisée, samedi dernier, sur l’initiative des formations politiques légales et des organisations des femmes, des travailleurs et de la jeunesse proches du pouvoir.
Le ton y était manifestement plus radical et encore plus anti-américain. Tout au long de l’itinéraire de près d’un kilomètre emprunté par la marche, les manifestants, qui brandissaient des portraits de Saddam Hussein, ainsi que de Che Guevara et de Gamal Abdel Nasser, ancien président égyptien et porte-drapeau du nationalisme arabe, fustigeaient le président américain aux cris de « Bush assassin ! », « Bush, tu n’humilieras pas le peuple arabe ! ». Ils dénonçaient par ailleurs les régimes arabes pour leur « compromission » avec l’administration américaine. « Valets de l’impérialisme, levez la main sur la cause arabe ! », « Honte aux arabes qui ont vendu l’Irak pour des dollars ! », dénonçaient-ils. Une banderole de la LTDH s’insurgeait, non sans ironie, contre « la supercherie » de l’administration américaine : « We expect democracy, we received bombs » ("Nous attendions la démocratie, nous avons reçu des bombes"). De nombreux artistes et intellectuels ont pris part à cette marche parmi lesquels des actrices de théâtre de renom, tels Raja Ben Ammar et Jalila Baccar et le chanteur Lotfi Bouchnak. « Je suis venu exprimer ma solidarité avec le peuple irakien », a confié cette idole du public tunisien. La manifestation s’est dispersée sans incident. Elle devait être suivie hier, par un autre rassemblement organisé par les syndicats. Parallèlement, plusieurs manifestations de protestation contre la guerre en Irak ont lieu ces jours-ci dans les principales villes tunisiennes. Selon une source informée, par crainte de débordements dans les lycées et universités, les autorités envisageraient de prolonger les vacances scolaires et estudiantines du printemps qui normalement, s’achèvent cette semaine. |
Des centaines de milliers de Syriens dans la rue pour la paix immédiate |
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Des centaines de milliers de Syriens en colère ont manifesté dans les rues de Damas pour réclamer l’arrêt immédiat de la guerre contre le peuple irakien. La Syrie est un pays frontalier de l’Irak et elle a déjà payé un lourd tribut à la guerre déclenchée par George Bush. Le gouvernement syrien a condamné comme un « acte criminel » le tir par l’aviation anglo-américaine d’un missile contre un autocar qui ramenait d’Irak en Syrie des ressortissants syriens, dont cinq ont été tués. Les ambassadeurs des États-Unis et de Grande-Bretagne à Damas ont été convoqués au ministère syrien des Affaires étrangères pour se voir remettre une note de protestation officielle, indique un communiqué officiel. Celui-ci indique que « cette action constitue une violation de la Convention de Genève de 1949 sur la protection des civils en temps de guerre » et que Damas « se réserve dès lors le droit de réclamer réparation conformément au droit international ». La mort de ces civils n’a fait que renforcer la détermination des centaines de milliers de marcheurs.
« Arrêtez immédiatement de tuer les Irakiens », « l’Irak est le symbole de la Nation arabe », proclamaient des bannières brandies, ainsi que des drapeaux syriens et irakiens, par les protestataires dans les rues de la capitale. « Nous sacrifierons nos âmes et notre sang pour l’Irak », ont scandé des manifestants en brûlant des drapeaux américains et britanniques. Le chef de la Maison blanche a été traité par la foule de « criminel » tandis que son principal allié, le Premier ministre britannique Tony Blair a été qualifié de « caniche et laquais » de Bush. Mais les chefs d’État arabes considérés comme complices de l’intervention anglo-américaine en Irak ont été également l’objet de la colère des manifestants : le roi Abdallah de Jordanie a été traité de sioniste, le président égyptien Hosni Moubarak a été dénoncé comme un idolâtre du dollar et les États du Golfe abritant des forces américaines ont été qualifiés de traîtres. |
Des milliers de jeunes français manifestent pour la paix |
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Plusieurs milliers d’étudiants et de lycéens ont défilé hier après-midi en France contre la guerre en Irak.
Les manifestants - qui répondaient à l’appel de plusieurs syndicats d’étudiants et de lycéens et de mouvements politiques - devaient se rendre à proximité de l’ambassade des États-Unis, place de la Concorde à Paris. « Bush, Blair, assassins ! », « Bush, casse-toi ! L’Irak n’est pas à toi ! » ou encore « Chirac, laisse pas tomber l’Irak » étaient les mots d’ordre les plus entendus. Des manifestations similaires étaient organisées dans plusieurs autres villes de France. |
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