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Quand l’intolérance imprime sa marque dans un paysage
7 mai 2004
Dans la ville palestinienne de Gaza, l’armée israélienne d’occupation a débuté la construction d’une "clôture de sécurité" qui va isoler la route d’accès aux colonies juives du Sud du reste de la bande de Gaza. Ce nouvel ouvrage militaire est une nouvelle marque concrète de la colonisation du pays : toutes les implantations juives dans les territoires palestiniens occupés sont entourées de barrières électroniques et gardées par de forts contingents de troupes.
Le ministre israélien de la défense, Shaoul Mofaz, avait annoncé mercredi la construction de cet ouvrage supplémentaire à la suite de l’attentat sur cette route qui avait coûté la vie dimanche à plusieurs colons.
Ceci nous rappelle que le gouvernement israélien construit déjà en Cisjordanie une ligne fortifiée, qualifiée de "Mur de l’apartheid" par les Palestiniens.
Long de 700 kilomètres, construit avec des barbelés tranchants comme une lame de rasoir, ou en béton, haut de 3 à 8 mètres, il est érigé bien entendu au mépris du droit. Cet ouvrage divise la Palestine et matérialise les conquêtes militaires des colonialistes israéliens. Il symbolise dans le paysage de ce pays l’impasse jusqu’à laquelle peut conduire l’intolérance la plus extrême que l’on retrouve dans le racisme ou le colonialisme.
Il est à l’origine de drames qui concerne en premier lieu les Palestiniens. Mais ce mur de l’intolérance est loin de renforcer la sécurité des Israéliens. En effet, sa construction ne fait que renforcer le désespoir et le poids des extrémistes auprès du peuple qui subit la colonisation. De part et d’autres, des démocrates se lèvent contre cette politique. Ils symbolisent l’espoir suscité par le dialogue des cultures pour aider deux peuples à vivre ensemble.
M. M.
Le mur tue déjà des Palestiniens
Le mur pénètre profondément en Cisjordanie. Ras Tira est l’un des cinq villages palestiniens qui ont échoué du "mauvais" côté de la barrière de sécurité et leur difficile situation est au cœur de l’argument sur la légalité des actions du gouvernement israélien. Témoignages recueillis par “The Independent” :
"Nebal Mara’beh (10 ans) est tombée gravement malade. Ses parents voulaient l’emmener chez le médecin, mais n’ont pas pu. Ils vivent dans le village palestinien de Ras Tira, et sont en fait prisonniers parce qu’on les a laissés du côté israélien de la barrière, coupés de leurs familles, de leur travail, de leurs terres agricoles, des écoles et des docteurs de Cisjordanie, et sans permis pour se déplacer ou travailler en Israël.
Le père de Nebal, Tawfiq, dit : "Nous sommes allés au Mur voir les soldats et nous leur avons demandé d’ouvrir la “porte” afin d’emmener notre fille chez le médecin. Ils ont refusé. Finalement, le docteur a dû venir la nuit jusqu’au pied du Mur pour essayer de faire un diagnostic de la maladie de notre fille à travers celui-ci. Le mois dernier, une femme a accouché à côté du Mur parce que les soldats ne voulaient pas la laisser passer. Son bébé est mort.
Ici, nous sommes encagés. Je ne peux pas atteindre ma terre de l’autre côté du Mur parce que la “porte” n’est ouverte que trois fois par jour et que nous devons faire la queue pendant des heures pour passer""
L’État d’Israël enferme aussi le peuple juif
Mitchell Plitnick est un des éditeurs de “Jewish Peace News”. Né à New York dans une famille juive orthodoxe, il a été éduqué dans un milieu pro-israélien. Il a étudié l’histoire juive et israélienne dès son enfance et a continué ses études en Histoire et en religion même s’il a abandonné la foi à un jeune âge. Dans un article publié sur “ZNet” en juillet dernier, il donne son point de vue sur les conséquences de la construction du mur pour le peuple israélien. En voici un extrait :
"Israël vivra maintenant derrière son mur, un mur fait de métal et de béton, l’isolant du monde qui l’entoure. Plus que jamais, les Israéliens seront isolés des réels effets que leur gouvernement a sur la région qui les entourent. Ce qui est encore plus inquiétant que cela, pour les Juifs, c’est la construction d’un mur qui sépare les Juifs, encore une fois, du monde plus étendu dans lequel nous vivons. Pendant plusieurs siècles, les Juifs se sont battus pour sortir des ghettos européens. Quelquefois il y avait des murs, d’autres fois non, mais les Juifs sont toujours demeurés séparés. La période des Lumières (et son parallèle juif, qu’on nomme Haskalah) a créé la possibilité pour les Juifs de vivre parmi le monde qui les entourait, au lieu d’être une communauté insulaire au sein des autres. En dépit du fait que l’espoir d’égalité a sérieusement été compromis par l’Holocauste et d’autres traumatismes que les Juifs continuent de vivre dans le monde moderne, la plupart d’entre nous continuent de lutter en faveur d’une telle coexistence.
Aujourd’hui, le seul pays au monde avec une population juive majoritaire construit son propre ghetto. Ce ghetto est toutefois très différent de ceux du passé. Il est édifié par la peur israélienne plutôt que par le fanatisme religieux gouvernemental. C’est l’ultime expression physique de la politique de peur prêchée par Ariel Sharon et qu’une large part du Parti travailliste (dont l’ex-Premier ministre Ehoud Barak et l’ancien ministre de la Défense Benjamin Ben-Eliezer ainsi que le reste de la direction du parti) a soutenue depuis le début de l’Intifada".
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