
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Conflit du Moyen-Orient
18 juillet 2006
Tout a commencé, ou on essaye de nous faire croire que tout a commencé par l’enlèvement d’un soldat israélien dans la bande de Gaza, et puis quelques jours plus tard de deux autres soldats de Tsahal par le Hezbollah au Sud Liban... Dans le premier des cas, pour retrouver le kidnappé l’opération militaire a tourné à une entreprise anti-Hamas, le parti islamiste qui avait remporté les dernières élections palestiniennes. Et le deuxième cas a reproduit le premier schéma d’opération de récupération des soldats capturés pour le transformer en une opération contre cette fois-ci le mouvement du Hezbollah implanté dans le Sud Liban.
Voilà apparemment comment tout a commencé. En apparence seulement. Car c’est faire fi des années d’humiliations qu’ont subies les Palestiniens des Territoires occupés et de la bande de Gaza et des trop innombrables victimes civiles. C’est ne pas prendre en compte aussi la peur et les victimes également civiles israéliennes des attentats aveugles des kamikazes palestiniens.
Tout le monde a souligné la disproportion des moyens employés par l’armée israélienne. Car, comme le souligne un éditorialiste israélien : "l’objectif ultime, au-delà, bien sûr, de la libération du soldat Gilad Shalit, est d’abattre le gouvernement du Hamas." Il n’en va pas de même pour la situation au Sud Liban. Ce que semble chercher le gouvernement israélien est de réitérer ce qu’il a déjà réalisé sous Sharon avec les Palestiniens, c’est-à-dire sommer le gouvernement libanais de se débarrasser du mouvement Hezbollah.
Les kidnappeurs de paix
Tout semble donc avoir commencé ainsi... Mais ce qui est paradoxal, c’est qu’à chaque fois qu’un petit espoir de paix, qu’une légère avancée pointe, il se trouve des groupes armés pour provoquer les Israéliens qui ripostent...
Et ce petit espoir, cette légère avancée, disparaît sous le flot de bombes.
Car il est curieux que tout ceci ait commencé quand, le Président Abbas et le Premier ministre Ismail Haniyeh du Hamas allaient signer le Document bâti par des prisonniers palestiniens toutes tendances confondues (à savoir aussi bien du Hamas que du Fatah). Juste un rappel, il en fut de même au moment des appels à la réconciliation venus d’Arabie saoudite. Les échos des batailles de l’Opération Rempart ont couvert la déclaration de paix de la Ligue arabe à Beyrouth. Pour en revenir au Document des prisonniers, fondé -entre autres- sur la cessation de toute violence à l’intérieur des frontières de l’Etat d’Israël (lignes pré-1967), cet accord peut sauver la vie de citoyens israéliens et palestiniens. Mais l’objectif des kidnappeurs des soldats israéliens était de kidnapper le cessez-le-feu et l’occasion d’une reprise du dialogue entre Israël et une coalition palestinienne devenu pragmatique. Et les généraux israéliens en ont profité pour imposer leur loi. La guerre.
Oui mais après ?... Après la guerre, car il y a toujours un “après”. Que disent les belligérants d’aujourd’hui ?... Seront-ils les fossoyeurs de leur jeunesse, ou les bâtisseurs d’une paix durable entre les deux peuples palestiniens et israéliens ? C’est à cet aune que l’on reconnaît les grands hommes. Qui sont-ils ?
Ilan A. Chojnow
Pour sortir de la crise sans tuer personne, une initiative de l’IPCRI, (Israel/Palesine Center for Research and Information) par Gershon Baskin, Hanna Siniora, Khaled Duzdar, Yossi Ben Ari (Baskin et Ben Ari sont israéliens, Siniora et Duzdar sont palestiniens.)
L’issue la plus souhaitable à la crise actuelle serait un retour des soldats israéliens enlevés du Liban et de Gaza, la libération de prisonniers détenus en Israël, la fin des attaques au-delà des frontières, y compris des tirs de roquettes dans les deux directions à la frontière entre Gaza et Israël et à la frontière israélo-libanaise, le renforcement des modérés et l’affaiblissement des extrémistes.
La stratégie adoptée actuellement pour mettre fin à cette crise utilise une violence extrême sur la durée et une escalade dans les menaces contre les civils. Il se peut que cette méthode se termine par la libération des soldats enlevés et de prisonniers détenus en Israël. Ou pas. Il se peut qu’elle mette fin aux attaques au-delà des frontières. Ou pas. Le plus probable est qu’elle renforcera les extrémistes et affaiblira les modérés, et qu’elle causera des dommages et des souffrances considérables.
Quand on est gouverné par la colère, il est difficile de réfléchir rationnellement. Pourtant, il est possible d’avancer une proposition plus rationnelle qui pourrait avoir de meilleures chances d’atteindre les buts recherchés que nous décrivions plus haut. Notre proposition est la suivante :
Le Premier ministre Olmert rencontre immédiatement et publiquement le président palestinien Abbas et lui fait part des quatre points suivants :
1. Une fois le caporal Gilad Shalit relâché, Israël libérera immédiatement toutes les femmes et tous les mineurs détenus en Israël (sans sang sur les mains).
2. Israël déclarera un cessez-le-feu, y compris la fin des bombardements sur Gaza, de tous les assassinats ciblés et de la campagne d’arrestations en Cisjordanie. Si, de leur côté, les Palestiniens respectent le cessez-le-feu, valable pour toutes les factions, après un mois de cessez-le-feu effectif, Israël libérera tous les prisonniers détenus depuis avant 1993. Si le cessez-le-feu est respecté pendant un mois supplémentaire, Israël libérera plusieurs centaines d’autres prisonniers, etc.
3. Olmert dira également à Abbas que si les deux soldats enlevés par le Hezbollah sont relâchés, Israël libérera tous les prisonniers libanais détenus en Israël.
Ce plan n’implique ni négociations ni médiateurs. Israël peut prendre l’initiative, renforcer Mahmoud Abbas, affaiblir Nasrallah et Mesh’al, ramener les soldats à la maison et obtenir un cessez-le-feu. Moins coûteux que n’importe quelle action militaire, personne n’est tué, et cela offre une chance de sortir de cette crise plus rapidement que par n’importe quel autre moyen.
L’enchaînement des événements
— JUIN—
- 25 : Un commando palestinien attaque un poste militaire en Israël à la lisière de la bande de Gaza : un caporal israélien, Gilad Shalit, est capturé. Deux militaires israéliens et deux assaillants sont tués.
L’attaque est revendiquée par trois groupes dont les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas.
- 26 : Israël exclut toute libération de Palestiniens en échange d’informations sur le soldat.
- 27 : Le Hamas signe un document d’"entente nationale" stipulant "la création d’un État indépendant sur tous les territoires occupés en 1967", ce qui revient à une reconnaissance implicite de l’État hébreu.
- Raids israéliens, la centrale électrique de Gaza est détruite.
- 28 : Israël lance l’opération terrestre "Pluies d’été" dans la bande de Gaza.
- 29 : Arrestation en Cisjordanie de 64 responsables politiques du Hamas, dont 8 ministres et 26 députés.
— JUILLET-
- 2 : Raid contre le bureau du Premier ministre Ismaïl Haniyeh (Hamas) à Gaza.
- 3 : Sommet égypto-saoudien à Djeddah. Médiation du Caire.
- 4 : Tir de roquettes sans précédent contre Ashkelon (au sud de Tel-Aviv), revendiqué par la branche armée du Hamas.
- 5 : Offensive terrestre majeure dans le nord de la bande de Gaza.
- 6 : Les troupes israéliennes réoccupent trois ex-colonies et des quartiers de Beit Lahya. 23 Palestiniens tués ainsi qu’un soldat israélien.
- Haniyeh appelle à "un arrêt bilatéral de toutes les opérations militaires", rejeté par Israël.
- Retrait israélien du nord de la bande de Gaza.
- 12 : Le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, blessé dans un raid meurtrier. 23 Palestiniens tués dans la bande de Gaza.
- Ouverture d’un nouveau front à la frontière israélo-libanaise : le Hezbollah tire des roquettes, enlève deux soldats, et en tue huit autres sur la frontière. Israël lance une offensive aérienne et maritime d’une ampleur sans précédent depuis 1996.
- Israël rejette toute négociation avec le mouvement chiite.
- Le Premier ministre israélien Ehud Olmert accuse le Liban de s’être livré à un "acte de guerre".
- Dans la nuit, l’aviation israélienne effectue une quarantaine de raids au Liban.
- 13 : Raid contre le ministère palestinien des Affaires étrangères à Gaza.
- L’armée israélienne bombarde l’aéroport de Beyrouth et mène des raids aériens meurtriers (au moins 45 civils tués) et cause de graves dommages aux infrastructure (21 ponts attaqués). Le mouvement chiite riposte par des tirs de plus de cent roquettes sur le nord d’Israël, tuant deux civils.
Deux roquettes de longue portée tombent pour la première fois sur Haïfa (40 km de la frontière), le Hezbollah dément toute responsabilité.
- L’aviation israélienne bombarde des bases militaires libanaises.
- Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan envoie une délégation.
- Israël qui dénonce un axe "terroriste" Iran-Syrie, impose un blocus aérien et maritime sur le Liban.
- 14 : Raids aérien et naval sur l’aéroport et la banlieue sud chiite de Beyrouth, fief du Hezbollah. 66 civils tués au Liban depuis le 12.
- Olmert pose trois conditions à un cessez-le-feu au Liban : arrêt des tirs de roquettes, désarmement du Hezbollah et déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière, libération des deux soldats capturés.
- Plus de cent roquettes tirées vendredi, 4 civils israéliens tués depuis le 12.
- Réunion d’urgence, à la demande de Beyrouth, du Conseil de sécurité de l’Onu, qui ne demande pas de cessez-le-feu, comme l’espérait Beyrouth.
- Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, proclame une "guerre ouverte" contre Israël.
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