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Irak
Madrid accueille les pays donateurs
25 octobre 2003
Dans son allocution d’ouverture de la Conférence des donateurs pour la reconstruction de l’Irak, le secrétaire général des Nations Unies a exhorté les pays participants « à donner et donner généreusement ». Kofi Annan, qui a toujours plaidé pour un retour de la souveraineté aux Irakiens, a toutefois estimé que la reconstruction de ce pays, qui se remet de trois décennies de dictature et de trois guerres, « ne peut attendre » l’établissement d’un gouvernement souverain. Selon lui, les besoins en Irak sont énormes et dans ce contexte la Conférence de Madrid doit être un signal montrant au peuple irakien que « la communauté internationale est vraiment prête à l’aider ».
Quelque 60 pays et une vingtaine d’organisations internationales participaient jeudi et vendredi à la Conférence des donateurs pour la reconstruction de l’Irak. Cette participation massive ne signifie toutefois pas que cette rencontre va engranger un afflux massif de fonds et beaucoup estiment que la montagne risque d’accoucher d’une souris. La Banque mondiale et les Nations Unies ont évalué, pour une période allant de 2004 à 2007, à quelques 36 milliards de dollars les besoins de la reconstruction en Irak concernant 14 secteurs prioritaires tels les infrastructures, la santé, l’éducation, l’agriculture ou l’emploi. À cette évaluation, s’ajoutent les 19,44 milliards de dollars nécessaires, selon l’Autorité provisoire de la coalition mise en place par les États-Unis, à la remise à flot des infrastructures pétrolières et surtout à l’amélioration de la sécurité. En tout, ce sont donc quelques 56 milliards de dollars qui sont aujourd’hui nécessaires à la reconstruction de l’Irak, or les rares promesses, en comptant la contribution américaine, sont loin d’atteindre la moitié de cette somme.
Les États-Unis se sont certes engagés à fournir 20 milliards de dollars pour la reconstruction de l’Irak. Mais l’administration Bush doit faire face au refus du Congrès et du Sénat de débourser une telle somme. Les deux chambres ont en effet adopté un amendement qui prévoit la reconversion en prêts de la moitié de l’aide annoncée par la Maison Blanche. Cette décision constitue un revers pour George Bush dans la mesure où son parti est majoritaire dans les deux chambres. Le président a toujours la possibilité d’avoir recours à un veto pour bloquer la loi votée par les élus, mais à un an de la présidentielle et, alors qu’il est en chute dans les sondages, le pari semble bien risqué. Selon un récent sondage en effet, pas moins de 65% des Américains considèrent que les États-Unis ne devraient pas du tout payer pour la reconstruction irakienne.
Le Japon a ainsi promis de débloquer 1,5 milliard de dollars de dons pour 2004 et pourrait annoncer pour la période 2005-2007 des prêts de 5 milliards de dollars. Quant à la Grande-Bretagne, principale alliée des États-Unis dans la guerre contre le régime de Saddam Hussein, elle s’est engagée à verser quelque 910 millions de dollars d’ici à mars 2006. Une somme qui sera financée grâce à notamment une réduction de son aide à de nombreux pays de l’Europe de l’Est, de l’Asie centrale, ce qui provoque d’ores et déjà la colère de nombreuses organisations humanitaires britanniques. L’Espagne, qui s’est rangée dans le camp américain lors de l’offensive contre l’Irak et qui accueille la Conférence des donateurs, a quant à elle promis de financer la reconstruction de l’Irak à hauteur de 300 millions de dollars pour la période 2003-2007. L’Union européenne enfin n’adhère au projet qu’à hauteur de 233 millions de dollars pour l’année à venir.
Fidèles à leur position, l’Allemagne, la France et la Russie ont une nouvelle fois affirmé qu’elles ne contribueraient pas au financement de la reconstruction de l’Irak, tant que la souveraineté de ce pays ne retournerait pas dans le giron des Irakiens. Le chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin, a ainsi déclaré la veille de l’ouverture de la Conférence de Madrid, que la France « n’envisageait pas à ce stade d’aide supplémentaire, qu’il s’agisse d’aide financière ou de coopération dans le domaine militaire ». Paris n’a d’ailleurs délégué à Madrid que son ministre délégué au Commerce extérieur, François Loos, alors que Washington est représenté par le secrétaire d’État, Colin Powell, et le secrétaire au Trésor, John Snow. À Berlin, le même discours est relayé. L’Allemagne affirme en outre qu’aucune contribution nouvelle ne sera versée tant que des garanties ne seront pas données quant à l’utilisation des aides débloquées. Plus ferme encore, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Louri Fedotov, a estimé que l’Irak « n’était pas un pays pauvre et que la Russie -l’un des principaux créanciers de Bagdad à hauteur de 3,4 milliards de dollars- n’avait pas l’intention de lui faire des dons ». Il a toutefois souligné que de « nombreuses sociétés russes étaient aujourd’hui prêtes à investir avec leurs propres fonds dans l’économie irakienne ».
La conférence de Madrid pourrait peut-être réussir à mettre en place les mécanismes de contrôle des aides débloquées à cette intention. Elle a en effet prévu de créer un ou deux fonds internationaux des donateurs qui seront directement supervisés par les Nations unies et la Banque mondiale, qui va à cette occasion proposer entre 3 et 5 milliards de dollars de soutien sur cinq ans sous forme de prêts. Sans doute une façon d’encourager les pays encore réticents à s’engager dans la reconstruction de l’Irak et soucieux que leur aide n’apparaisse pas comme gérée par la puissance occupante en Irak. Washington a pour sa part d’ores et déjà fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’utiliser ce canal.
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