Guerre au Liban

Réactions

29 juillet 2006

o Collectif Palestine

"Soutien aux peuples en résistance"

Le 12 juillet dernier, l’armée d’Israël a envahi le Liban, un pays souverain. Des centaines de civils sont déjà tombés sous les bombes israéliennes. Des quartiers populaires à Beyrouth sont bombardés sans discernement. (...)
Dans les territoires occupés, l’armée israélienne a arrêté un tiers des ministres du gouvernement palestinien, démocratiquement élus, détruit des centrales électriques et des conduites d’eau potable visant ainsi directement la population civile.
Ces dernières années, l’État d’Israël a tué 4.490 Palestiniens, détruit 71.470 habitations palestiniennes et confisqué 221 hectares de terres palestiniennes pour construire un mur entre Israël et les territoires palestiniens.
L’Union européenne reproche à Israël un "emploi disproportionné de la force" dans sa riposte. Quand les Palestiniens ont donné au Hamas la majorité à la suite d’élections libres, l’Union européenne a refusé de reconnaître le gouvernement du Hamas alors qu’Israël commet des crimes condamnés par le droit international en Palestine depuis plus de 50 ans, et aujourd’hui au Liban, la moindre des choses serait que l’UE rompe ses relations diplomatiques avec Israël. (...)
Nous soutenons les peuples palestinien et libanais en résistance tout en témoignant notre sympathie à tous les citoyens israéliens qui s’opposent au comportement inqualifiable de leur gouvernement. (...)

o URSO-CGTR
Rendez-vous à 15 heures 30 sur le Parvis de Champ Fleuri

Face à la guerre menée par l’armée Israélienne contre les peuples libanais et palestinien, l’URSO-CGTR s’associe à l’initiative du Collectif “La Réunion pour la Paix, contre la Guerre” et appelle ses adhérents, militants, sympathisants et la population en général, à participer au rassemblement qui se tiendra ce samedi 29 juillet 2006 sur le Parvis de Champ Fleuri à Saint-Denis à 15 heures 30.

oGuy Ratane-Dufour, Secrétaire général du MGER et membre du bureau de l’Alliance
La guerre n’est ni une fatalité, ni une fin en soi

Nul ne peut rester indifférent au drame qui une nouvelle fois se joue au Moyen-Orient. Comme tous ceux qui ne veulent pas que se perpétue une politique de terre brûlée, comme tous ceux qui considèrent que ce n’est pas dans le sang, ni dans les larmes que se réglera le conflit dans cette région, je renvoie dos-à-dos ces excités de la gâchette, ces extrémistes qui n’ont pas encore intégré le mot humanisme dans leur disque dur interne. Dans notre 21ème siècle qui s’avance, on aurait pu imaginer que les hommes avaient fini leur croissance, qu’ils avaient découvert les vertus de la parole et des discussions autour d’une table. Eh bien, à mon grand désespoir, il semblerait que non !
Doit-on rester sans rien dire et regarder par écran interposé le sort de victimes innocentes se régler par les armes ? Non bien sûr ! Nous sommes nombreux à le penser, c’est pourquoi comme bien d’autres, j’appelle au grand rassemblement qui aura lieu samedi à 15 heures 30 devant le Théâtre de Champ Fleuri en solidarité aux peuples libanais, israélien et palestinien pour que cesse cette guerre qui ne résoudra rien et qui risque bien au contraire d’embraser une région, faisant ainsi le jeu d’extrémistes de tous bords.
Le plus grand des courages, c’est de vouloir la paix et de l’obtenir maintenant.


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