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Après l’annonce de la mort du chef d’Al Qaïda
4 mai 2011
Alors que le président américain a annoncé lundi 2 mai 2011 la capture par son armée et la mort d’Oussama Ben Laden au Pakistan, les réactions affluent de par le monde. A La Réunion, représentants d’associations musulmanes et des droits de l’Homme répondent aux questions d’Imaz Press en tant que citoyens. Les zones d’ombres autour des conditions de la mort de l’ancien chef d’Al Qaida incitent à la prudence.
La nouvelle de la mort d’Oussama Ben Laden a secoué la planète lundi 2 mai. Les circonstances de son arrestation et du devenir de son corps aussi. Même si Oussama Ben Laden était vu comme l’ennemi public du monde occidental et le mentor de certains extrémistes musulmans, l’assaut du commando américain suscite toujours des questions parmi les musulmans de La Réunion et les défenseurs des droits de l’Homme, autant sur les faits que sur la philosophie qui les a guidés.
« J’aurai préféré qu’on l’arrête et qu’on le juge. On aurait peut-être appris quelque chose », explique Ayub Ingar, vice-président de l’Association des Musulmans de La Réunion. En plus, « je suis contre la peine de mort. Même si on prouve qu’il a du sang sur les mains, il fallait le juger ». Selon lui, « Ben Laden est un produit des Américains ». S’il « comprend que le peuple américain est satisfait », il rappelle que de nombreux pays musulmans ont condamné les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
« Des zones d’ombres »
Il précise par ailleurs que la majorité des musulmans de La Réunion sont indo-musulmans et qu’ils « n’ont pas la même vision que les musulmans du Moyen-Orient ». Lui « dissocie toujours politique et religion. Il serait dommage que des musulmans dans le monde profitent de cette occasion pour tuer des innocents ». Malgré tout, « le capturer vivant aurait pu apaiser les tensions ».
Le président de l’association, Hossen Amode, souhaite lui aussi répondre en tant que citoyen, car, selon lui, « cette affaire n’a rien à voir avec la religion ou la culture », desquelles il s’occupe dans son association. Selon lui, « il n’y a pas de position musulmane » sur la question, mais « des zones d’ombres. Il n’y a pas de raison pour qu’on se débarrasse de son corps aussi rapidement ».
Il indique par ailleurs qu’une immersion d’un corps en mer ne peut être faite en accord avec les rites funèbres musulmans, comme l’ont clamé les responsables américains. Le rituel mortuaire musulman nécessite la mise en place d’une sépulture, « même modeste », et un retour à la terre. « S’agissant de la mort d’un homme, je ne me réjouis jamais. Attention, je ne pleure pas M. Ben Laden, mais je suis contre la peine de mort », précise-t-il.
« Une justice du Far West »
Il ajoute que « Ben Laden vivant était dangereux, et mort, il l’est aussi. Personne ne nait terroriste dans ce monde, et là, rien n’est réglé au niveau des causes. Il y a encore des inégalités, de la domination, tant que certaines choses ne sont pas réglées, il y aura toujours des gens qui commettront des actes désespérés ».
De son côté, Jacques Pénitot, engagé à la Ligue des Droits de l’Homme, réagit aussi « en tant que citoyen », la Ligue des Droits de l’Homme n’ayant pas encore analysé la situation de manière suffisamment approfondie pour se positionner. « Je trouve un peu curieux qu’Obama ait signalé que “justice a été faite”. Ce n’est pas ma conception de la justice », explique ce retraité de l’Éducation nationale et correspondant à La Réunion de la société des Amis du Monde diplomatique. « C’est une justice du Far West », estime-t-il, en précisant que « cela ne va pas apaiser les tensions ».
Il souligne la nécessité d’être prudents sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé « cet assassinat », tout en notant, un brin ironique, que « cet événement a fait remonter le cours de la bourse » et que « le numéro 2 est certainement prêt à prendre la suite ».
Toutes ces zones d’ombres ne devraient pas tarder à être soulevées et le concert de réactions à cette annonce de par le monde pourrait s’en trouver nuancé.
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