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Sénat
15 novembre 2017
Le refus des autorités d’Israël de laisser débarquer une délégation d’élus de la République au prétexte qu’ils avaient prévu de se rendre dans la Palestine occupée suscite l’indignation en France. Le groupe CRCE a interpellé le gouvernement à ce sujet hier lors de la séance des questions d’actualité au Sénat.
« Esther Benbassa, sénatrice écologiste de Paris rattachée au groupe CRCE du Sénat, est intervenue dans l’hémicycle aujourd’hui à 16h45 lors de la séance de questions au Gouvernement pour dénoncer la décision d’Israël de refuser l’entrée sur son territoire à sept représentants de la gauche française.
Ceux-ci comptaient se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens du 18 au 23 novembre, avec une délégation, pour alerter sur la situation des prisonniers politiques palestiniens.
Esther Benbassa et l’ensemble des sénateurs du groupe CRCE dénoncent ce véritable déni de démocratie ainsi que les violations du droit international par Israël.
Retrouvez ci-dessous le texte de son intervention :
« Monsieur le Président,
Monsieur le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Mes chèrEs Collègues,
Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles refuseraient l’entrée sur leur territoire d’élus français, dont sept parlementaires issus des diverses gauches, qui s’apprêtaient à se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens afin d’alerter sur la situation des prisonniers politiques palestiniens. Cette délégation comptait également rencontrer Marwan Barghouti cadre du Fatah emprisonné depuis une quinzaine d’années en Israël, considéré par l’Etat hébreu comme terroriste et comme le « Mandela palestinien » par ses soutiens. Elle entendait par là même rencontrer l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri en détention administrative en Israël. Ce citoyen français est incarcéré depuis 84 jours sans avoir été ni jugé ni condamné. Le droit de visite des prisonniers que comptait exercer la délégation est non seulement légitime, mais aussi garanti par les quatre conventions de Genève que l’Etat d’Israël, vu comme une des rares démocraties de la région, ne saurait ignorer.
Le motif de ce refus d’entrée serait d’abord le supposé soutien de la délégation au mouvement international Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), qui vise à dénoncer et à punir la poursuite de l’occupation en Cisjordanie. Ce mouvement est considéré en Israël comme étant hostile à l’Etat israélien et dont le but serait de le délégitimer. Ainsi que de vouloir rencontrer et conforter Marwan Barghouti.
Le soutien supposé des responsables politiques concernés au BDS est loin de constituer une menace pour Israël et il relève des convictions personnelles de chacun. Il s’agit là de prétextes de dernière minute vu que ce voyage, initié par l’Association Jumelage Palestine France (AJPF), avait été préparé en collaboration avec le consulat français de Jérusalem.
Que compte faire le gouvernement français pour remédier à cette décision inique ?
Réplique :
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou est en train de faire de toute opposition à sa ligne belliqueuse un délit d’opinion et de conviction et prend les sanctions les plus dures. Ainsi, en est-il de l’emprisonnement de Salah Hamouri ou des mesures à l’encontre des militants de la paix en Israël comme ceux de Breaking the Silence. En refusant l’entrée de cette délégation en Israël, il ne fait que confirmer que les efforts pour la paix n’entrent pas dans ses objectifs. La France ne devrait pas devenir complice en optant pour le silence. »
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