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9 août 2006
Après d’intenses négociations pour trouver un consensus, le Conseil de Sécurité de l’ONU se serait accordé sur le texte d’un projet de résolution.
"Un accord entre les membres du Conseil de sécurité semble à présent avoir été conclu", a déclaré Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande, hier mardi 8 août. Un vote devrait intervenir dans la semaine, a-t-il précisé. Rappelant une évidence, le diplomate a ajouté que le cessez-le-feu n’est possible qu’"à condition que les deux parties, aussi bien Israël que le Liban, soient d’accord avec la mise en place d’une mission internationale de stabilité dans le Sud du Liban". Ce rappel, tout diplomatique qu’il est, souligne que maintenant les revendications libanaises ont été prises en compte.
La Ligue arabe apporte un appui politique non négligeable...
Les consultations diplomatiques se sont intensifiées pour amender, dans un sens plus satisfaisant pour le pays du Cèdre, le projet de résolution franco-américain sur l’arrêt des combats. Le Premier ministre libanais Fouad Siniora veut voir cette résolution appeler clairement au retrait israélien du Liban Sud, et il a avancé de nouvelles propositions.
Serrant désormais les rangs autour du Liban, les ministres de la Ligue Arabe ont envoyé une délégation à l’ONU, chargée d’y défendre la position de Beyrouth, et dénoncé un projet jugé trop favorable à Israël : ils ont mis en garde lundi contre "l’adoption de résolutions qui ne sont pas applicables et qui ne prennent pas en compte les intérêts et la stabilité du Liban".
La "troïka" arabe, composée du chef de la diplomatie du Qatar, seul pays arabe siégeant actuellement au Conseil de sécurité, de celui des Emirats, et du secrétaire général de la Ligue Amr Moussa, a été reçue hier mardi par le Conseil de Sécurité, lors d’un débat public sur les moyens de sortir le Liban du conflit dévastateur qui dure depuis près d’un mois.
Les nouvelles propositions libanaises
La nouvelle proposition du Premier ministre libanais Fouad Siniora, sur un déploiement rapide de 15.000 soldats de l’armée libanaise dans le Sud, soutenue par une Finul renforcée, pourrait accélérer un rapprochement des parties. Ces forces armées d’interposition garantiraient l’arrêt des combats dans le Sud, et la Force intérimaire des Nations unies au Liban doublerait de volume, passant à 4.000 hommes, en attendant le déploiement d’une force multinationale sous mandat de l’ONU.
Beyrouth souhaiterait également qu’avant tout déploiement de son armée dans le Sud, soient réglés les problèmes de la libération des prisonniers libanais en Israël et de la question des Fermes de Chebaa. Le gouvernement libanais, dont font partie des ministres du Hezbollah, avait approuvé lundi dernier toutes ces propositions.
La paix si proche, si loin...
Lundi, la Russie, l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité avec un droit de veto, a douché l’optimisme qui commençait à poindre. Son représentant à l’ONU, Vitali Tchourkine, affirmait qu’"il est évident qu’un tel projet, qui est inutilisable pour la partie libanaise, ne doit pas être adopté, parce qu’il ne ferait que conduire à la poursuite du conflit et des violences".
Une nouvelle version amendée du projet de résolution, prenant en compte les inquiétudes libanaises, était donc annoncée et elle devrait être livrée au Conseil de Sécurité. L’ambassadeur de France, Jean-Marc de la Sablière, disait y travailler. "Ne déposons pas cette résolution tant que nous n’avons pas pris quelques amendements de la Ligue arabe ou en tout cas du gouvernement libanais", a dit le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy.
Ces derniers débats reporteraient donc à aujourd’hui tout vote éventuel sur le texte.
... d’un accord avec les Israéliens
M. Olmert a jugé "intéressante" les revendications du gouvernement libanais, prêt à déployer 15.000 soldats au Liban Sud à la place du Hezbollah dès le retrait des troupes israéliennes. "C’est un pas intéressant que nous devons examiner. Nous devons en vérifier tous les aspects et dans quelle mesure il est réalisable dans un temps raisonnable", a-t-il dit. "Plus vite nous évacuerons le Sud du Liban, plus nous serons satisfaits. Mais cela ne sera possible que lorsque nos objectifs seront réalisés", a ajouté M. Olmert, appelant à l’application de la résolution 1559 de l’ONU appelant à un désarmement du Hezbollah. Rappelons que l’armée libanaise est absente de cette zone frontalière d’Israël depuis la fin des années 1960 lorsque les combattants palestiniens s’y étaient installés en force.
Témoignages
Nous publions la première partie des extraits du point de vue d’une Libanaise, Dominique Eddé, écrivaine, parue dans le Nouvel Observateur, dans son numéro du 3 août dernier. Cette lettre nous est apparue importante pour comprendre ce qui se passe au Proche-Orient, politiquement mais aussi mentalement. Cette missive adressée aux Israéliens est aussi destinée à nous tous, à ceux qui souhaitent sans a priori tenter d’appréhender cette réalité trop passionnelle.
Lettre à des Israéliens - 1 -
“Que vous a rapporté votre inflexibilité ? La terreur aux portes de vos maisons, un univers enfermé, hostile à toute différence : le contraire de la pensée juive universelle qui nous a tant donné”, par Dominique Eddé
Vos choix, à l’heure qu’il est, nous concernent tous. Je m’adresse ici à ceux d’entre vous qui approuvent cette guerre. Plus de 80% du peuple israélien. Au nom de votre sécurité, vous avez donné à vos gouvernants le droit de mettre à terre deux peuples et deux pays, la Palestine et le Liban. Sur quoi se fonde votre confiance renouvelée dans le pouvoir des bombes ? En quoi cette vision de soi sans l’autre est-elle une manière d’affronter la réalité, de protéger votre avenir ?
Si seulement vous saviez le montant de violence et de haine que sèment vos chars et vos avions, si vous saviez le long chemin que tant d’entre nous, vos voisins, ont fait pour vous comprendre, vous connaître, vous reconnaître, vous auriez peur de votre peur, peur du fourvoiement qu’elle vous inspire. Vous useriez de la force écrasante qui est la vôtre pour ne confier la paix qu’à l’application du droit : au retrait de vos troupes de tous les territoires occupés, au démantèlement de toutes les colonies, au respect de la légitimité du gouvernement palestinien. (...)
La réalité que vos chars et vos avions prennent pour cible - vies humaines, maisons, routes, villes et villages -, à peine l’avez-vous démolie qu’elle vous échappe. Si tangible, si spectaculaire soit-elle, la conquête qui est à la portée de vos soldats est un leurre. C’est, certes, une domination de l’espace, mais le temps ? Comment espérez-vous l’atteindre ? C’est pourtant lui votre ennemi, c’est lui qu’il vous faut amadouer, apprivoiser. Car cet espace, quoi que vous fassiez, est habité par un monde qui survit à ses morts et qui n’est pas le vôtre. Plus vous le détruisez, le rasez, l’effacez, plus sa mémoire grandit et se transforme en haine. D’elle, de cette mémoire embrasée, vous ne pourrez jamais vous faire obéir. Si loin soit-elle de la vôtre, plus rien ne sert de la nier et de lui faire porter le crime qui fut perpétré contre votre peuple. Ce n’est pas ici, c’est en Europe que le peuple juif a enduré l’horreur. Et c’est encore là-bas qu’un certain nombre de vos alliés, au prétexte de vous défendre, ne soutiennent vos guerres que pour mieux s’acquitter de leur culpabilité. Ne vous laissez pas berner par le silence approbateur du monde. Ralliez plutôt vos dissidents qui seront un jour l’honneur de votre histoire.
Les mouvements islamistes vous font peur ? Le Hamas et le Hezbollah vous menacent ? Il vous faut en finir, les rayer de la carte, les arracher comme des arbres, jusqu’aux dernières de leurs racines ? Vous ne pouvez pas, vous ne pourrez pas y parvenir. Voyez l’Irak démembré, décomposé, soumis depuis trois ans au rythme quotidien de ses plusieurs dizaines de morts et de blessés. Voyez maintenant le Liban, sur lequel votre armée s’acharne de tous côtés. Quel trophée vous attend à l’horizon des morts et de l’exode que vous causez ? Aucun. La presque totalité de la population chiite libanaise - soit près de 40% du peuple - soutient le Hezbollah, qui, souvenez-vous, est né en 1982 pour résister à la première invasion du Liban par vos troupes. Depuis, ce n’est plus seulement un parti armé, c’est une organisation sociale, politique, économique, un mode de pensée, une force incontournable.
Celle-ci, bien qu’alliée à l’Iran, n’est en aucun cas un corps étranger au Liban, elle en est désormais, que cela vous plaise, que cela nous plaise ou pas, une partie constituante, déterminante. Rêver son éradication à coups de bombes, c’est rêver de faire marcher un homme en lui coupant les jambes. C’est aussi exposer le Liban aux risques d’une nouvelle guerre civile. Seul le temps - encore lui - permettait, aurait peut-être permis, le lent réajustement des équilibres interlibanais. (...)
À suivre
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