
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Hassan Rohani, président de l’Iran, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU
26 septembre 2013, par
Le discours à l’ONU, d’Hassan Rohani, président de l’Iran élu en juin, était très attendu par la communauté internationale. Après avoir multiplié les signes d’ouverture vers l’Occident, il a affirmé qu’« au lieu de penser à l’option inefficace de coalition pour la guerre, dans différentes régions du monde, on ferait mieux de réfléchir sur une coalition, pour instaurer une paix durable, partout, dans le monde ».
À la tribune de la 68ème Assemblée générale de l’ONU, le 24 septembre, le Président Rohani a évoqué des dossiers importants, tels que le conflit en Syrien l’usage du nucléaire par son pays et la mentalité occidentale de Guerre froide.
Hassan Rohani, un pacificateur
Lors de son allocution, le président iranien a rappelé ses engagements vis-à-vis d’une « paix durable, de la stabilité, de la résolution pacifique des conflits et de l’élection comme seule source légitime du pouvoir politique », déplorant que « certains acteurs internationaux aient toujours recours à des moyens archaïques et inefficaces dans le but d’asseoir leur supériorité et leur domination », comme la force militaire. Allusion aux intentions de frappes de la France et des États-Unis contre la Syrie. Ce dernier a ainsi déclaré que : « l’ignorance des différences entre les sociétés et les valeurs occidentales mondialisées, présentées comme universelles, est la manifestation de ce même état d’esprit » de domination.
L’analyse portée par le président iranien à l’égard du contexte actuel est « la persistance d’une mentalité de Guerre froide et d’une vision bipolaire du monde », qui vient « d’une logique similaire », contribuant à « déstabiliser la communauté internationale » . Des propos qui n’ont ravi pas les Occidentaux et notamment le Centre d’actualité de l’ONU, qui a retranscrit une partie de son discours. Pour le centre, ce discours de propagande « a donné naissance à une représentation caricaturée du monde et à l’invention de menaces internationales imaginaires ».
Cependant, les tensions venant d’Israël se sont traduites par l’absence des représentants israéliens et des manifestations, lors du discours du président Hassan Rohani. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a « ordonné à la délégation israélienne à l’ONU de boycotter le discours que le président iranien Hassan Rohani devait prononcer mardi à l’Assemblée générale de l’ONU », selon un communiqué officiel.
En réponse aux hostilités, le président iranien a indiqué que parmi les exemples de « la mentalité de Guerre froide » , la « supposée menace iranienne, utilisée pour justifier un long catalogue de crimes et de pratiques catastrophiques sur les trois dernières décennies » , a-t-il affirmé en référence à la vente d’armes chimiques au régime de Saddam Hussein en Irak et au soutien financier apporté aux Talibans et à Al-Qaïda en Afghanistan.
Syrie et nucléaire iranien
Vis-à-vis du conflit en Syrie, le président a vivement condamné l’usage d’armes chimiques et déploré les pertes humaines. Allié de Bachar Al-Assad, Hassan Rouhani a salué la signature par la Syrie de la Convention sur les armes chimiques, félicitant la mise sous contrôle des armes chimiques syriennes. Ce dernier a évoqué la « responsabilité » d’acteurs régionaux et internationaux dans le conflit syrien, dont « les actions ont contribué à la militarisation de la région ». Pour le Président iranien, « l’accès des groupes terroristes extrémistes à de telles armes chimiques constitue le plus grand danger pour la région et devra être pris en compte dans tout plan de désarmement ».
Concernant la question nucléaire en Iran, Hassan Rohani a affirmé que « l’Iran n’avait pas besoin de l’arme nucléaire pour assurer sa sécurité », mais à des fins civils, ajoutant « être prêt à entamer immédiatement des discussions fondées sur un calendrier précis pour régler avec les grandes puissances le dossier du nucléaire iranien ». Ce dernier a indiqué que « l’arme nucléaire et les ADM n’ont aucune place, dans la doctrine défensive de l’Iran, puisqu’elles contredisent nos convictions religieuses fondamentales et notre éthique ». Vis-à-vis des États-Unis, l’Iran est « en quête d’une interaction constructive basée sur le respect mutuel et les intérêts en commun avec d’autres pays » , ne cherchant pas « l’escalade de la tension avec les États-Unis » , a renchéri le Président Rohani.
Céline Tabou
Un apartheid contre les Palestiniens Dans son discours, le président iranien Hassan Rohani a affirmé que « ce qui arrive au peuple opprimé palestinien n’est que de violence structurale. La terre de Palestine est occupée » . Ce dernier a expliqué que « rares sont les régions où la violence s’est avérée si destructrice qu’en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord » . Ce dernier a dénoncé « l’intervention militaire en Afghanistan, la guerre imposée par Saddam à l’Iran, l’occupation du Koweït, l’action militaire contre l’Irak, la politique violente et répressive à l’encontre du peuple palestinien, la liquidation des figures politiques et les civils en Iran, les attentats à la bombe dans différents pays de la région dont l’Irak, l’Afghanistan, le Liban sont tous des exemples de violence durant ces trois décennies dans cette région ». Hassan Rohani a ainsi déclaré : « Les droits élémentaires des Palestiniens sont de manière catastrophique bafoués ; ils sont privés du droit de retour à leur maison et à leur pays natal. Les crimes commis à l’encontre du peuple palestinien sont une violence institutionnalisée. L’apartheid s’avère un terme très pâle ou trop faible pour la décrire ». |
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