
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
24 septembre 2011, par
Mahmud Abbas a présenté devant l’assemblée générale des Nations Unies, vendredi 23 septembre, une demande de reconnaissance de l’État palestinien, cette première dans l’histoire du pays est marquée par le refus des États-Unis de reconnaître l’indépendance de la Palestine.
En novembre dernier, Barack Obama voulait imposer à Jérusalem les futures frontières de l’État palestinien et négocier avec Benjamin Netanyahou au nom des Palestiniens. Moins d’un an plus tard, le président américain s’est rétracté et a préféré conforter son allié israélien.
Décidé à aller jusqu’au bout
Le chef de l’autorité palestinienne a décidé d’aller jusqu’au bout, afin de demander la reconnaissance « à part entière » de la Palestine comme État membre. La veille, jeudi 22 septembre, le négociateur palestinien Saëb Erakat a confirmé que Mahmoud Abbas déposerait la demande « malgré toutes les pressions », en particulier américaines. « L’administration américaine a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire échec à notre projet. Mais nous allons aller de l’avant, en dépit des obstacles, et des pressions car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation », a expliqué jeudi Mahmoud Abbas à une délégation d’Américains d’origine palestinienne.
Lors de son discours, jeudi 22 septembre, à l’ONU, Barack Obama a annoncé qu’il serait prêt à user de son droit de veto pour empêcher la nomination d’un état palestinien. Affirmant qu’« une paix véritable ne peut être obtenue qu’entre les Israéliens et les Palestiniens eux-mêmes » et s’est opposé avec force à toute tentative des Palestiniens d’obtenir la reconnaissance de leur État en s’adressant au Conseil de sécurité. Jugé « pro-israélien », le discours du président américain dénote avec ses précédentes prises de paroles concernant le conflit israélo-palestinien, cette fois-ci Barack Obama s’est caché derrière des négociations qui n’ont pas stoppé la colonisation des Israéliens en territoire palestinien.
Ce dernier a déclaré, « je suis convaincu qu’il n’existe pas de raccourci à la fin d’un conflit qui persiste depuis des décennies. La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l’ONU. Si c’était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu à l’heure actuelle ». Toutefois, si la Palestine devient un état à part entier, les autorités pourront se retourner contre le colonisateur et demander l’aide des Nations Unies, juridiquement, économiquement et humainement.
Manifestation de soutien à Mahmud Abbas
Un millier de Palestiniens ont manifesté, jeudi, à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d’avoir trahi leur cause à l’ONU. Rassemblés près de la Mouqata’a, le siège de la présidence de l’Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : “Honte à ceux qui se prétendent démocratiques” ou “L’Amérique est la tête du serpent”, a indiqué l’AFP. Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l’ONU.
De nombreux membres des Nations Unies ont annoncé leur soutien à Mahmud Abbas mais huit membres du Conseil de sécurité n’ont pas clairement déclaré leurs positions à l’heure du vote, notamment la Bosnie, l’Inde, le Gabon, le Nigeria et les quatre pays européens, l’Allemagne, la France, le Portugal et la Grande-Bretagne. En effet, Paris a mis en garde, ce vendredi, contre "l’impasse" à laquelle conduirait une demande de reconnaissance auprès du Conseil de sécurité et plaidé pour un statut d’observateur, comme le Vatican. Mais les Palestiniens comptent obtenir « plus que les neuf voix » sur les 15 nécessaires au Conseil de sécurité pour valider leur demande d’adhésion, a affirmé jeudi le conseiller diplomatique de M. Abbas, Majdi al-Khaldi, forçant les États-Unis à recourir au veto.
Que la réponse soit positive ou négative, Mahmud Abbas ne partira pas bredouille de New York, en effet, il sera le premier président à avoir fait une demande à l’ONU et pourra compter sur les États-Unis et l’Europe de faire pression sur Israël, qu’ils ont soutenu, pour revenir à la table des négociations avec des garanties de résultat.
Céline Tabou
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