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Action contre la Faim
25 septembre 2013
Suite à une multiplication des incidents graves visant la communauté humanitaire depuis trois semaines, à l’impunité généralisée dans le pays, et à une dégradation continue de la sécurité, Action contre la Faim (ACF) lance un cri d’alarme face à la difficulté croissante de travailler en Centrafrique et de faire face aux besoins immenses de la population. Les organisations humanitaires ont aujourd’hui accès à moins de 50% du territoire
« En moins de trois semaines, 5 véhicules d’organisations internationales ont été volés à Bangui souvent dans des circonstances violentes ; une organisation a essuyé une fusillade provoquant notamment un handicap durable à un des passagers ; dans la région de Bossangoa, plusieurs membres d’ONG ont été les témoins directs et rapprochés d’exécutions extra-judiciaires et deux travailleurs humanitaires ont été sciemment assassinés. Dans la majorité de ces cas, les véhicules et les hommes, étaient clairement identifiés comme appartenant à une organisation humanitaire. Ceci, sans compter le pillage presque systématique de quasiment toutes les structures de santé à l’intérieur du pays ces derniers mois.
Ces incidents n’ont entraîné aucune mesure réelle visant à mettre fin à ces exactions et à l’impunité.
En l’absence de ces mesures et de garanties nécessaires au bon déroulement de sa mission humanitaire, ACF se voit aujourd’hui dans l’obligation de suspendre ces activités dans certaines zones de l’Ouham et Ouham Pende. ACF poursuivra en revanche ces activités dans la région de la Kémo et à Bangui.
ACF appelle toutes les parties au conflit à respecter et reconnaître qu’une Organisation Non Gouvernementale est un organisme humanitaire impartial, non confessionnel, non lucratif et indépendant visant uniquement à répondre aux besoins des populations les plus vulnérables en fonction de critères strictes.
De même, ACF demande aux autorités en place, aux différentes parties au conflit et aux instances internationales de condamner le plus fermement possible les violences à l’encontre de la communauté humanitaire, et de tout mettre en œuvre pour en finir l’insécurité actuelle, pour faire respecter les principes du Droit International Humanitaire et pour faciliter l’accès des humanitaires aux populations affectées par la crise.
Aujourd’hui, un trop faible nombre d’organisations humanitaires ont encore une présence effective en dehors de la capitale, dans un pays grand comme la France et la Belgique réunie. Depuis toujours, de larges parts de la République Centrafricaine sont des zones « grises » sans état de droit et dont personne ne sait avec précision ce qu’il s’y passe. Ces zones grises ont une tendance nette à s’accroître depuis le coup d’état de mars 2013. Les difficultés d’accès à de nombreuses zones du pays empêchent la réalisation d’enquêtes exhaustives sur la situation humanitaire réelle de la population. Selon UN-OCHA, toute la population centrafricaine est aujourd’hui affectée par la crise politique et sécuritaire que traverse le pays depuis huit mois, et 1.6 million de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire immédiate. Entre propagation de la rougeole, pic de paludisme, malnutrition, dysfonctionnement voire arrêt des structures de santé, une crise sanitaire est clairement en cours dans le pays. Dans la seule ville de Bangui et à travers les 15 structures de santé qu’elle soutient, ACF soigne actuellement plus de 600 enfants atteints de la forme la plus grave de malnutrition : les admissions de personne souffrant de cette pathologie ont augmenté de plus de 40% par rapport à la même époque l’année dernière. Rien ne laisse présager une amélioration à court terme de la situation humanitaire dans ce pays, qui compte déjà une espérance de vie parmi les plus faibles au monde.
Aujourd’hui, face à la persistance de l’insécurité et à la quasi absence de tout service public de base en dehors de la capitale, les Centrafricains ont plus que jamais besoin d’une aide humanitaire massive. Mais cette assistance ne peut se faire au prix de la vie de personnes engagées pour leur venir en aide. »
PARIS, France, 20 septembre 2013/African Press Organization (APO)
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