
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Nations Unies et Banque mondiale
12 novembre 2013
Répondant à un « appel à l’action » lancé par le Niger en faveur de la santé reproductive des femmes et de l’éducation des filles, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim se sont engagés le 6 novembre à appuyer résolument cette initiative et à consacrer 200 millions de dollars à la réalisation d’un nouveau projet régional conçu afin de mieux répondre aux besoins en santé maternelle et reproductive et aux problèmes des adolescentes.
« Trop d’enfants meurent en bas âge, trop de mères meurent en donnant la vie et trop peu de filles ont accès à l’école secondaire, »déplore le président du Niger Mahamadou Issoufou. « Nous avons encore beaucoup de travail à accomplir ».
À l’occasion d’un voyage historique effectué dans la région par les dirigeants de cinq organisations internationales — Nations Unies, Banque mondiale, Union africaine, Banque africaine de développement et Union européenne —, M. Kim a annoncé la mise en œuvre d’un projet de 200 millions de dollars qui sera consacré à l’autonomisation des femmes et à la démographie au Sahel. Cette somme vient s’ajouter aux 150 millions déjà engagés par la Banque mondiale pour la réalisation, au cours des deux prochaines années, de programmes de santé maternelle et infantile au Sahel. Elle servira à accroître l’offre et à réduire le coût des services de santé reproductive, à renforcer les services des centres de formation pour les sages-femmes et infirmières en zones rurales, ainsi qu’à piloter des projets adaptés aux besoins des adolescentes et à en diffuser les résultats.
Bien que le Niger et la plupart des pays du Sahel aient réussi à réduire sensiblement leurs taux de mortalité infantile au cours des dernières années, les taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés, tout comme les taux de fécondité. Si la tendance actuelle se maintient, « la génération de mes enfants sera trois fois plus nombreuse que la mienne », déclare le Président Issoufou.
« Cet appel à l’action pour l’autonomisation des femmes et la démographie n’est pas qu’une simple affaire de chiffres. Lorsque nous donnons aux femmes et aux filles les moyens de forger leur avenir, l’ensemble de la population en bénéficie », rappelle le secrétaire général Ban Ki-moon.
Financé par l’IDA, le fonds de la Banque qui vient en aide aux pays les plus pauvres*, le nouveau programme sera mis en œuvre en coordination avec les organismes des Nations Unies et d’autres partenaires de développement et s’appuiera sur les investissements et les analyses portant sur le dividende démographique en Afrique qui bénéficient déjà de l’appui du Groupe de la Banque mondiale.
« À l’heure où nous œuvrons à mettre fin à la pauvreté dans le monde en développement, nous savons qu’ investir dans l’éducation des filles et accroître l’accès des femmes à la santé permettra d’améliorer à la fois les conditions de vie des familles et les perspectives économiques des pays, affirme le président du groupe de la Banque mondiale,Jim Yong Kim. Ce lien entre éducation, santé et prospérité est encore plus évident lorsque les pays, comme ceux du Sahel, doivent faire face à une explosion démographique de la jeunesse et s’efforcent de réaliser en temps voulu les investissements qui leur permettront de tirer parti de ce qu’on appelle le ’dividende démographique’ ».
Le Groupe de la Banque mondiale prévoit de confier au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) jusqu’à 100 des 350 millions de dollars promis pour le programme sur l’autonomisation des femmes et la démographie — y compris les 200 millions promis aujourd’hui. Cette somme sera répartie en fonction des demandes soumises par les pays pour des produits et des services de santé reproductive.
« Le taux de fécondité élevé, l’accroissement rapide de la population et l’augmentation du nombre de jeunes posent des défis uniques aux pays du Sahel. Lorsque les femmes et les filles ont plus de choix, la fécondité baisse et les opportunités de prospérité se multiplient. En repoussant l’âge du mariage des filles et en retenant plus longtemps ces dernières à l’école, en permettant aux femmes, grâce au planning familial, de décider du nombre et de l’espacement des naissances et en investissant dans la santé et l’éducation des jeunes — et en particulier des jeunes filles —, nous pouvons générer un important dividende démographique et mettre les pays du Sahel sur la voie d’une croissance économique durable et socialement solidaire. Le moment est venu de passer à l’action », déclare M. BabatundeOsotimehin, directeur exécutif du FNUAP et sous-secrétaire général des Nations Unies.
S’exprimant en sa qualité de parent et de président, M. Issoufou a souligné la force des liens qui unissent les familles à travers le Sahel. Il a réclamé d’urgence une action régionale coordonnée pour faire en sorte que les enfants du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal puissent avoir un meilleur avenir.
Les dirigeants du Groupe de la Banque mondiale et des Nations Unies en sont à leur deuxième mission conjointe sur le continent, manifestant ainsi leur profond engagement en faveur de la paix et du développement économique en Afrique subsaharienne.
* L’Association internationale de développement (IDA) du Groupe de la Banque mondiale, créée en 1960, aide les pays les plus pauvres du monde en leur octroyant des fonds sous forme de crédits à taux d’intérêt nul pour la réalisation de projets et de programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 82 pays les plus pauvres du monde, dont 40 se trouvent en Afrique. Son action change la vie de 2,5 milliards de personnes qui ont un revenu inférieur à 2 dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a appuyé des programmes et des projets dans 108 pays. Le montant annuel de ses engagements n’a cessé de croître pour atteindre 16 milliards de dollars en moyenne au cours des trois dernières années, dont 50% destinés à l’Afrique.
NIAMEY, Niger, 6 novembre 2013/African Press Organization (APO)
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