
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réaliser la muraille verte d’Afrique, pièce par pièce
23 juillet 2013
En récupérant plus d’une centaine d’hectares de terres dégradées, les villageois et les autorités locales au sud du Niger ont ajouté une pièce supplémentaire à la mosaïque qui se dessine à travers le Sahel et le Sahara dans la lutte contre la désertification et la dégradation des terres.
Ibrahim Dan Ladi, agriculteur de 47 ans, se souvient qu’autrefois son village était entouré d’une forêt dense.
Les arbres protégeaient le village contre le vent du désert, et leurs feuilles et la végétation basse constituaient un bon fourrage pour les bêtes.
Mais les arbres ont disparu suite à El Bouhari, la grande famine de 1984-1985 due à la sécheresse.
« Le surpâturage et un abattage des arbres excessif ont fait le reste, transformant la forêt en une zone non fertile », explique le Commandant Sidi Sani du Service nigérien de l’environnement et de lutte contre la désertification.
Sans la protection des arbres et des graminées, le sol devient vite un « glacis » : la fine couverture de terres arables est à la merci des intempéries.
Mais il est possible d’arrêter la dégradation des terres et de restaurer les sols, comme le montre l’exemple de Kouloumboutey.
Depuis l’an dernier, la communauté et le service dirigé par Sidi Sani ont uni leurs efforts pour mettre un terme à la dégradation des terres tout autour du village.
Ensemble, ils ont identifié les zones à restaurer, ainsi que les arbres à planter et les herbages à semer afin de pouvoir nourrir les bêtes.
Les villageois ont édifié des banquettes pour stopper le ruissellement des eaux et planté des graminées et des arbres pour empêcher le vent d’emporter les particules de terre.
Des initiatives comme celle-ci sont essentielles dans toute la région au Sahel et au Sahara, ou la désertification et la dégradation des terres mettent à rude épreuve des millions d’individus.
Pour inverser ces tendances, l’initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel, adoptée par les Chefs d’État et de gouvernement africains en 2007, mobilise plus de vingt pays ainsi que des organisations internationales, instituts de recherche, représentants de la société civile et des organisations locales.
Au départ, l’idée consistait à tracer une ligne d’arbres d’est en ouest à travers le désert africain. Puis cette vision d’une Grande Muraille Verte en Afrique a évolué au profit d’une approche plus intégrée, fondée sur les connaissances scientifiques, une approche qui s’apparente à une mosaïque d’interventions adaptées aux écosystèmes locaux et aux besoins des communautés.
Depuis 2010, la FAO – en collaboration avec l’Union européenne (UE) et le Mécanisme mondial de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification – soutient la Commission de l’Union africaine (CUA) et les pays partenaires à réaliser cette initiative.
Par exemple, des plans d’action sont en place au Burkina Faso, à Djibouti, en Érythrée, en Éthiopie, en Gambie, au Mali, au Niger, au Nigéria, au Sénégal et au Tchad ; d’autres sont en cours d’élaboration en Algérie, en Égypte, en Mauritanie et au Soudan.
Et sur le terrain des résultats sont également obtenus. Au Sénégal, 11 million d’arbres ont permis de restaurer 27 000 hectares de terres dégradées, tandis que des jardins polyvalents – servant à la fois de verger, d’aire de pâturage et de potager – ont permis aux femmes d’augmenter leurs revenus tout en cultivant pour nourrir leurs familles.
En Mauritanie, un projet est parvenu à fixer les dunes et à endiguer l’ensablement, tandis que le Mali, le Burkina Faso et le Niger travaillent avec le Royal Botanic Gardens of Kew pour produire des plants d’espèces d’ arbres, d’arbustes et d’herbes utiles et efficaces pour transformer les terres dégradées en espaces productifs.
Néanmoins, afin de réaliser la vision d’une Grande Muraille Verte, il faudra encore faire face à d’importants défis tels que l’engagement politique, la mobilisation de ressources, le renforcement de capacités ainsi que l’appui aux communautés locales.
« Nous gagnerons cette bataille, si nous travaillons main dans la main avec la population locale », affirme Sidi Sani à Kouloumboutey.
En un an, 115 hectares de glacis ont été restaurés au total.
« Nous voyons la forêt revenir », témoigne Ibrahim Dan Ladi, avant d’ajouter : « Ce qui était mort revient à la vie. »
ROME, Italie, 18 juillet 2013/African Press Organization (APO)
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