
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un ensemble de plusieurs centaines de millions d’habitants se construit
19 décembre 2013
La 71ème session du Conseil des ministres de la CEDEAO a pris fin ce mardi 17 décembre 2013 à Abidjan en consacrant les progrès réalisés par la région dans la gouvernance institutionnelle et économique. L’objectif reste l’union économique et monétaire.
Les ministres, qui se réunissaient depuis la veille dans la capitale économique ivoirienne, sont parvenus à des « conclusions fructueuses », comme l’a indiqué à la clôture des travaux le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, en sa qualité de président du Conseil.
« La dynamique ainsi impulsée, tant sur les questions institutionnelles, administratives et budgétaires que macroéconomiques, marque notre commune volonté d’accélérer la concrétisation de nos chantiers à fort potentiel intégrateur, leviers essentiels de la construction irréversible de notre marché communautaire », a-t-il souligné.
M. Koffi Diby a aussi salué les progrès réalisés dans la gouvernance institutionnelle et économique reflétés dans le rapport d’audit, notamment dans les domaines de la production et de l’interconnexion énergétique, des ressources naturelles et agricoles ainsi que l’amélioration des performances économiques de la région et la libre circulation des biens et des personnes.
« Tous ces progrès confortent non seulement notre volonté commune d’intensifier la lutte contre la pauvreté au sein de notre Communauté, mais aussi celle d’accélérer la réalisation de nos objectifs d’intégration », a encore indiqué le président du Conseil des ministres, qui s’exprimait en présence de ses homologues venus des 15 Etats membres de l’organisation.
Les propos de M. Koffi Diby résument parfaitement le contenu du Rapport annuel 2013 présenté au cours de la réunion par le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo, qui fait ressortir que l’organisation ouest-africaine demeure « la première communauté économique régionale » avec la plus forte croissance économique en 2013, à 6,3%, et des prévisions de 7,1% en 2014.
Ce taux de croissance notable tient à la vigueur affichée par les économies nationales en 2013 avec sept Etats enregistrant des taux de croissance supérieurs à la moyenne régionale de 6,3%, à savoir la Gambie (6,4%), le Burkina Faso (6,8%), le Nigéria (6,9%), le Ghana (8%), le Libéria (8,1%), la Côte d’Ivoire (9%) et la Sierra Leone (14,6%).
Selon d’autres projections, on devrait s’attendre à une augmentation du taux de croissance du PIB de la région, qui devrait passer 6,3% en 2013 à 7,1% en 2014. Il est prévu que onze de quinze Etats membres enregistrent des taux d’au moins 5% sur ce plan : le Bénin (6,5), le Burkina Faso (7), la Côte d’Ivoire (9,1), la Gambie (8,5), le Ghana (8), le Libéria (6,8), le Mali (6,6), le Niger (8,2), le Nigéria (7,4), la Sierra Leone (14) et le Togo (6%).
Les facteurs ayant favorisé cette bonne croissance économique de la plupart des Etats membres sont notamment la forte demande extérieure pour les minerais et les hydrocarbures, la bonne performance du secteur primaire et de celui des services, ainsi que les importantes réformes macroéconomiques engagées par les différents pays, lit-on dans le rapport adopté par le Conseil.
Pour ce qui est de l’intégration économique et monétaire, le rapport annuel du président de la Commission souligne les progrès réalisés au titre de l’harmonisation des politiques économiques et financières des Etats membres, de la mise en place d’un système régional de paiement et de règlement, ainsi que de l’intégration des marchés financiers de la région.
Il cite aussi comme progrès la promotion d’un environnement commercial concurrentiel dans le cadre du Mécanisme de surveillance multilatérale, de la Politique d’investissement de la CEDEAO et de la mise en œuvre de la feuille de route du programme de l’organisation relatif à la monnaie unique, qui doit aboutir à la transformation de la Communauté en une union économique et monétaire crédible et viable.
Le Conseil des ministres a en outre examiné l’état d’avancement des tâches assignées par sa précédente session, tenue en juin 2013, toujours à Abidjan, le rapport intérimaire 2013 du contrôleur financier, le rapport de la 28ème réunion du comité d’audit et celui de la 12ème réunion du Comité de l’administration et des finances.
Ont aussi été examinés le rapport de la 55ème réunion du comité technique commerce, douanes et libre circulation relatif à la carte d’identité biométrique et au permis de résidence, ainsi que celui du même comité portant sur le programme de transition fiscale, mais aussi le mémorandum portant établissement de bureaux de représentation permanente de la CEDEAO dans les Etats membres.
Ensuite, après avoir examiné et adopté le mémorandum portant établissement d’un bureau de représentation de la CEDEAO à New York, le Conseil en a fait de même avec le projet d’ordre du jour de la 44ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, puis successivement les rapports des ministres de la CEDEAO chargés de l’Energie, de la Justice, de la Sécurité, des Statistiques et de la Qualité.
Il en a fait autant au sujet d’autres rapports émanant du comité technique agriculture, environnement et ressources en eau de la Commission de la CEDEAO et des ministres des Finances sur la création d’une agence de garantie des investissements et de réassurance de la CEDEAO, ainsi qu’un mémorandum portant candidature du Nigéria, du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire à des postes internationaux.
Concernant le mémorandum sur l’élargissement de la Commission de neuf à quinze membres, présenté au Conseil pour information, il est à noter, comme l’a rappelé le président Ouédraogo, que des postes statutaires ont été attribués aux Etats membres, qui devaient soumettre une liste de trois candidats présélectionnés, mais qu’à ce jour, certains Etats ne se sont pas entièrement acquittés de cette obligation.
L’autre mémorandum dont le Conseil a pris acte a porté sur la réforme institutionnelle en cours à propos de laquelle a été sélectionné un cabinet international d’experts-conseils justifiant d’une expertise avérée en la matière.
Enfin concernant le mémorandum relatif aux 52 postes à pourvoir au sein de la Commission de la CEDEAO, il fait état de toute la procédure qui a été suivie depuis le début et qui a abouti au bouclage, le 10 décembre 2013, des entretiens avec les candidats sélectionnés et la finalisation du rapport y afférent.
Le comité de direction chargé de la relève des cadres devrait maintenant se réunir pour approuver les recommandations de son sous-comité qui a mené les entretiens avec les candidats aux postes de directeurs et de cadres managériaux. Le président devra également approuver le rapport des comités consultatifs pour la nomination ou la promotion du personnel.
En outre, les ministres ont été informés que les renseignements sur les candidats retenus seront soumis à l’expert chargé de la vérification des antécédents afin qu’il puisse mener à bien cette tâche à l’issue de laquelle les impétrants seront officiellement désignés.
Dans une motion adoptée à la toute fin des travaux, le Conseil des ministres de la CEDEAO a exprimé sa « profonde gratitude » à Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire et président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, au gouvernement et au peuple ivoiriens pour « l’hospitalité chaleureuse et typiquement africaine » réservée aux participants ainsi que pour « les excellentes dispositions prises afin d’assurer la réussite » de la réunion.
ABUJA, Nigeria, 19 décembre 2013/African Press Organization (APO)
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