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Devant le Conseil de sécurité de l’ONU
7 mars 2014
« Au cours de mes huit années à la tête du HCR, une visite sur le terrain m’a rarement causé autant de tourments que mon dernier déplacement en République centrafricaine (RCA) », a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Chef du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au cours d’une réunion où, la voix étranglée par l’émotion, le Ministre centrafricain des affaires étrangères a fermement appuyé la proposition de déployer une véritable opération de maintien de la paix de l’ONU dans son pays, composée de 10 000 Casques bleus.
NEW YORK, 7 mars 2014/African Press Organization (APO)
Le Chef du HCR, M. António Guterres, a dit avoir été profondément choqué par « le barbarisme, la brutalité et l’inhumanité » qui caractérisent la violence en République centrafricaine. Il s’est alarmé du « nettoyage » de la population musulmane dans l’ouest du pays, et plus particulièrement des 15 000 personnes encerclées par des éléments anti-Balaka.
La phase actuelle du conflit diffère largement des autres, en ce qu’elle déchire le tissu social, a-t-il alerté, à propos d’un pays complètement étranger aux conflits religieux, jusqu’à l’année dernière, mais où les tensions religieuses, attisées par les calculs politiciens, ont fini par gagner leur propre dynamique. « Le démon du nettoyage religieux doit être arrêté, maintenant. » Les contours de l’opération multidimensionnelle de l’ONU qui pourrait être déployée dans six mois, ont été dessinés par le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous.
Après le retrait de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA) au début des années 2000, M. Ladsous a jugé essentiel que l’engagement de l’ONU soit « cette fois ci » solide et proportionnel à la complexité de la situation, afin de clore « une fois pour toutes ce cercle vicieux qui voit la Centrafrique retomber périodiquement dans l’instabilité ». Il s’agirait de transférer les principaux éléments de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) dans une opération de maintien de la paix des Nations Unies de façon à parvenir à un effectif de 10 000 hommes, dont 240 observateurs militaires et 200 officiers d’état-major et un maximum de 1 820 membres de la police civile et 10 unités de police, en plus du déploiement d’une « importante composante civile ».
Toutefois, il faut savoir que compte tenu de « la complexité de la crise, de l’absence d’un dispositif de sécurité et de la déliquescence de l’État », bon nombre des problèmes auxquels se heurte la République centrafricaine dépassent les capacités d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies, et que le déploiement de celle-ci devra donc s’inscrire dans une vaste entreprise à long terme de la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité doit agir maintenant, a plaidé le Ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Centrafricains de l’extérieur, M. Toussaint Kongo Doudou, « afin d’éviter que le pays ne plonge dans le chaos et ne devienne le terreau du terrorisme international ». « Il n’y a pas d’autre alternative à une opération de la paix. Si l’on attend trop, ce sera trop tard. Pensez aux enfants qui sont tués, aux femmes qui sont violées », a-t-il lancé, la voix étranglée par l’émotion.
Le représentant de l’Union africaine, M. Téte António, a voulu que la transformation de la MISCA en une opération de l’ONU se fonde sur des principes solides, notamment l’appropriation nationale et l’engagement politique des parties prenantes nationales. Il a également voulu que l’Union africaine soit consultée « comme il se doit » dès l’ébauche de la résolution qui mandaterait le déploiement de l’opération et recommandé que des Africains soient nommés à la tête de la mission et de ses composantes militaires et de police.
Selon la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Mme Valerie Amos, la République centrafricaine compte aujourd’hui plus de 650 000 déplacés, dont plus de 232 000 à Bangui et 70 000, sur le site de l’aéroport dans des « conditions épouvantables ». Plus de 288 000 personnes ont fui vers les pays voisins, et des milliers d’autres tentent désespérément de quitter la République centrafricaine. À ce jour, seuls 16% des 551 millions de dollars demandés pour 2014 dans le plan d’intervention stratégique ont été débloqués.
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