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Médecins sans frontières
25 avril 2014, par
« Les années précédentes, tous les enfants étaient malades. Nous étions tout le temps sur la route pour les amener à l’hôpital. Il y avait aussi beaucoup de décès, » raconte une maman de l’aire de santé de Magaria dans la région de Zinder, au sud du Niger.
PARIS, France, 24 avril 2014/African Press Organization (APO)
De juillet à octobre 2013, ses enfants ont bénéficié pour la première fois de doses de sulphadoxine-pyriméthamine (SP) et d’amodiaquine (AQ) durant trois jours, à raison d’une fois par mois de juillet à octobre. « Cette année, nos enfants ne sont pas tombés malades, grâce à ce traitement. »
Nouvelle méthode préventive du paludisme, la « chimio-prévention du paludisme saisonnier » (CPS) est recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans les zones de la sous-région du Sahel, où la prévalence saisonnière est forte. En effet, ce traitement préventif ne s’applique qu’aux régions où le paludisme est saisonnier. Bien que la maladie soit endémique au Niger, le pays fait face, chaque année, à une forte recrudescence des cas pendant la saison des pluies, qui s’étend de juillet à octobre et correspond à la période de haute transmission de la maladie. Mise en œuvre pour la première fois au Niger en 2013, la CPS s’inscrit désormais dans la stratégie du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) pour lutter contre cette maladie, qui peut être particulièrement fatale pour les enfants de moins de cinq ans.
« Ces dernières années, l’impact de la CPS a été considéré comme très encourageant dans les pays de la sous-région où cette activité a été mise en œuvre », dit Dr. Alena Koscalova, médecin épidémiologiste de MSF. « Des études récentes réalisées dans les pays d’Afrique de l’ouest, comme le Sénégal, la Gambie, le Burkina-Faso ou le Mali, ont démontré une diminution des cas de paludisme simple allant jusqu’à 83 pour cent et une réduction similaire de l’incidence du paludisme sévère chez les enfants de moins de cinq ans ayant reçu ces traitements préventifs ».
De juillet à octobre 2013, MSF a mis en œuvre une campagne de masse, ciblant plus de 206,000 enfants de 3 à 59 mois dans plus de 1,045 villages des districts sanitaires de Magaria, Madaoua, Bouza, Madarafounda, et Guidam-Roumji dans les régions de Zinder, Tahoua et Maradi. L’organisation a déployé plus de 2,000 agents communautaires dans les villages pour sensibiliser les communautés et encourager les parents à amener leurs enfants aux points de distribution afin qu’ils reçoivent les doses mensuelles de médicaments. Disponibles sous forme de plaquettes alvéolées combinant le SP et l’AQ, ces médicaments ont été distribués par les agents communautaires au niveau de 179 sites fixes installés dans des structures de santé ou des lieux publics, de 75 sites fixes avancés, dans les maisons des chefs de village ou installés dans des hameaux, ainsi que par 99 équipes faisant du porte-à-porte.
« Les trois stratégies de distribution ont abouti à un taux de couverture de plus de 85%, ce qui est très satisfaisant, » dit le Dr Koscalova. « Nous avons impliqué les autorités traditionnelles et avons constaté une réelle prise de conscience de la communauté sur les ravages du paludisme, notamment pour les jeunes enfants. La mise en œuvre de cette activité a prouvé qu’elle était tout a fait faisable dans un contexte comme le Niger, et elle s’est révélée sûre et efficace. »
« La CPS n’est pas un remède miracle », dit Séverine Ramon, responsable adjointe des programmes de MSF au Niger. « C’est une action préventive, complémentaire à d’autres dans le cadre de stratégies préventives et curatives du paludisme. » Elle est particulièrement bénéfique dans des contextes de malnutrition et d’anémie répandue, car elle permet de réduire le nombre de cas compliqués dans des pays où l’accès aux soins est limité, comme au Niger, mais elle ne prévient pas tous les cas de paludisme. « Il reste donc essentiel que la population ait accès aux moyens diagnostiques et au traitement précoce avec les ACT (combinaisons à base d’artémisinine), de promouvoir la distribution et l’utilisation de moustiquaires imprégnées ainsi que la pulvérisation d’insecticides. En parallèle, il faut aussi maintenir un bon niveau d’information sur le paludisme au sein des populations exposées ».
Mais l’un des problèmes au Niger est la disponibilité des tests de diagnostique rapide (TDR). « En 2013, la couverture nationale en TDR n’était que de 44%, ce qui est nettement insuffisant en terme de moyens diagnostiques. Cela présume aussi une mauvaise utilisation des ACT, » dit Séverine Ramon. « Même si les besoins en ACT étaient théoriquement couverts au niveau national cette même année, des ruptures de stock ont été signalées dans des structures sanitaires isolées ou rurales. Cette situation est liée à des problèmes d’approvisionnement des zones périphériques ».
Les équipes de MSF au Niger préparent une deuxième campagne de masse ciblant plus de 400,000 enfants dès le mois de juillet, dans les mêmes régions qu’en 2013. Cette année, d’autres acteurs vont également mettre en œuvre cette stratégie dans d’autres zones pour lutter contre le paludisme.
Pour MSF, cette intervention sera complétée par un dépistage et une prise en charge systématiques de la malnutrition chez les enfants. En effet, chaque année, les populations nigériennes sont non seulement confrontées au paludisme, mais également à des crises alimentaires, puisque la période des pluies coïncide avec la période de soudure – lorsque les stocks alimentaires de ménages s’épuisent et les prix des denrées sont les plus élevés sur les marchés. « Or, le paludisme et la malnutrition forment une combinaison mortelle chez les enfants de moins de cinq ans, » indique Séverine Ramon. « Tout comme nous l’avons fait en 2013, nous allons profiter de cette campagne de masse pour dépister et prendre en charge de manière précoce les enfants sévèrement malnutris, ainsi que les cas de paludisme confirmés. Cela permet de démultiplier l’impact de la CPS sur la santé des jeunes enfants. »
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