
Mal-do-mèr dann sarèt
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Justice
23 octobre 2013
Les autorités ivoiriennes doivent mener une politique de lutte contre l’impunité plus engagée et cohérente afin de juger les auteurs des crimes de la crise post-électorale, ont indiqué aujourd’hui la FIDH et ses ligues membres en Côte d’Ivoire, la LIDHO et le MIDH. Dans un rapport présenté à Abidjan, ces organisations, constituées parties civiles aux côtés de 75 victimes de tous bords, dressent un constat critique des avancées judiciaires menées depuis près de 3 ans.
PARIS, France, 23 octobre 2013/African Press Organization (APO)
« Les avancées réalisées par la justice ivoirienne sont aujourd’hui insuffisantes pour entrevoir dans un avenir proche un grand procès de la crise post-électorale dans des conditions acceptables » a déclaré Me Patrick Baudouin, président d’Honneur et responsable du Groupe d’action judiciaire de la FIDH qui défend les victimes. « Les enquêtes et les procédures judiciaires doivent être considérablement rééquilibrées pour garantir à toutes les victimes le droit à la vérité, à la justice et à la réparation » a-t-il ajouté.
Malgré une volonté affichée, le processus de lutte contre l’impunité apparaît aujourd’hui essentiellement marqué par l’absence de poursuites à l’encontre des responsables de crimes ayant soutenu Alassane Ouattara pendant la crise. Ce constat est d’autant plus flagrant que les procédures visant les pro Gbagbo connaissent des avancées certaines.
« Le travail judiciaire à accomplir demeure considérable et le gouvernement devrait renouveler le mandat de la Cellule spéciale d’enquête (CSE) en lui réaffectant son personnel et ses moyens » a déclaré Me Drissa Traoré, vice-président de la FIDH. « La décision du gouvernement de ne pas envoyer à la CPI certains hauts responsables présumés de la crise l’engage à se donner les moyens d’une justice crédible et équitable » a-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans un contexte politique plus apaisé mais qui demeure polarisé, la réconciliation nationale revêt aujourd’hui un caractère presque exclusivement politique. Si le dialogue politique en cours constitue un élément positif afin d’éviter l’explosion de nouvelles violences politiques en Côte d’Ivoire, il ne peut se substituer à un réel processus de réconciliation nationale basé sur la parole des victimes et une justice impartiale qui font aujourd’hui défauts.
« Le processus de réconciliation nationale semble avoir oublié les victimes. Leur participation est pourtant nécessaire tant pour faire avancer la justice que pour écrire notre histoire commune, qui forment le socle d’une véritable réconciliation nationale » a déclaré Pierre Adjoumani Kouame, président ad interim de la LIDHO.
« Les autorités ivoiriennes ont aujourd’hui une occasion unique de faire la lumière sur les crimes du passé et de répondre aux attentes de justice des victimes, condition de l’instauration d’un véritable état de droit et d’un système politique apaisé en Côte d’Ivoire », a déclaré Me Yacouba Doumbia, président du MIDH et avocat des victimes.
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