
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Perspectives et développements économiques de la Banque mondiale
12 novembre 2013
La poursuite des troubles politiques en 2013 a pesé de son poids sur l’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Selon la dernière édition du rapport du Groupe de la Banque mondiale intitulé Economic Developments and Prospects (« Perspectives et développements économiques »), la croissance économique de la région MENA en 2013 s’établira à 2,8% en moyenne, soit un taux inférieur de moitié par rapport aux 5,6% estimés en 2012.
Dans les pays importateurs de pétrole, la croissance devrait demeurer faible alors que persistent les déficits budgétaires et extérieurs. Dans les pays en développement exportateurs de pétrole, le rythme de l’expansion économique se ralentit considérablement en raison d’une évolution peu favorable. Comparées à 2012, les économies du Conseil de coopération du Golfe connaîtront un ralentissement, bien qu’affichant les taux de croissance les plus élevés de la région. Si la situation politique évolue vers davantage de stabilité et de clarté, la croissance devrait rebondir et atteindre en moyenne 4% en 2014. Cependant, divers risques menacent cette perspective, notamment sur le front intérieur et au plan de l’instabilité politique.
« Les pays en développement de la région ne peuvent pas se permettre de continuer de négliger les obstacles économiques de longue date, » affirme M. Shanta Devarajan, Économiste en chef à la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. « L’absence de réformes économiques significatives, couplée à l’instabilité politique et macroéconomique, en particulier dans les économies en transition, contribuera à freiner le potentiel d’investissement et de croissance, non seulement à court terme mais également au cours des années à venir, à moins que des mesures correctrices ne soient prises. »
Le rapport Middle East and North Africa : Investing in Turbulent Times cible principalement les investissements étrangers directes (IED). Si au cours des années 2000 les flux d’IED en direction de la région ont suivi la tendance du reste du monde, il est à constater que la situation a changé au lendemain du « Printemps arabe ». Alors que les IED destinés au reste du monde ont augmenté après 2010, les flux vers MENA ont poursuivi leur mouvement baissier à mesure que s’exacerbaient les conditions économiques et politiques. Le rapport indique que les troubles politiques ont affecté le niveau et la composition des IED et créé un biais des flux en faveur des industries extractives relativement moins créatrices d’emplois. Parallèlement, ces troubles ont contribué à réduire les IED de qualité en direction des industries de la transformation et des services à forte intensité de main-d’œuvre.
« En décourageant les investissements axés sur la recherche d’efficacité, les chocs préjudiciables à la stabilité politique accentuent la concentration des IED dans les industries extractives et les secteurs non commerciaux, exacerbant un problème lié aux distorsions induites par l’action publique et à l’emprise politique, qui date d’avant le Printemps arabe, » soutient Mme Elena Ianchovichina, Économiste principale à la Banque mondiale pour la région MENA et principal auteur du rapport.
Le rapport souligne plusieurs priorités stratégiques et difficultés pour la région. Il invite à la prudence, indiquant que les pays de la région MENA courent le risque de se retrouver pris dans le piège des ressources, à moins de renforcer les institutions et d’améliorer le climat de l’investissement, en particulier la stabilité politique et macroéconomique. Pour M. Devarajan, « La solution à la création d’emplois et à la transformation structurelle dans la région passe nécessairement par la protection de l’État de droit et des droits de propriété, ainsi que par l’engagement envers des politiques stables et transparentes. »
Une autre priorité a trait aux réformes concernant les problèmes qui existent de longue date, notamment les règles et réglementation appliquées de manière discrétionnaire et inégale, les faveurs faites aux entreprises privilégiées, le coût élevé des subventions, la fourniture inadéquate et irrégulière des services d’infrastructure, la qualité de l’éducation, le renforcement des compétences et le mauvais fonctionnement des marchés.
WASHINGTON, 18 octobre 2013/African Press Organization (APO)
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)