
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une visite historique conduite par le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon
5 novembre 2013
Signe d’un regain d’intérêt pour les efforts visant à renforcer la croissance économique et à sortir les populations de la pauvreté dévastatrice qui afflige la région africaine du Sahel, deux organisations de développement international se sont engagées à fournir une aide financière importante à cette région : le Groupe de la Banque mondiale consacrera 1,5 milliard de dollars à de nouveaux investissements régionaux au cours des deux prochaines années, en plus de contribuer à d’importants programmes nationaux, et l’Union européenne fournira 5 milliards d’euros (6,75 milliards de dollars) à six pays de la région au cours des sept prochaines années.
Cette annonce intervient à la veille d’une visite historique conduite par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, au cours de laquelle les hauts responsables du secteur du développement parleront de paix, de sécurité et de résilience climatique avec les dirigeants du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad. Le Secrétaire général des Nations Unies sera accompagné d’autres hauts dirigeants : le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim, le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs, la présidente de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Dlamini Zuma et le président de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka.
Les sommes promises par le Groupe de la Banque mondiale pour les deux prochaines années serviront à répondre à des besoins prioritaires de développement tels que le renforcement des filets de protection qui aident les familles à faire face aux pires effets des privations économiques et des catastrophes naturelles, l’amélioration des infrastructures et la création de nouvelles possibilités de développement dans les zones rurales.
Les financements accordés par le Groupe de la Banque mondiale, qui viennent s’ajouter aux milliards déjà consacrés aux programmes nationaux et multinationaux de développement en cours dans la région, permettront d’accroître la production d’hydroélectricité et d’autres sources d’énergie propre nécessaires pour étendre les superficies de terres irriguées et transformer l’agriculture, protéger et promouvoir le pastoralisme chez plus de 80 millions de Sahéliens qui dépendent de ce mode de vie pour assurer leur subsistance, étendre les services de santé pour les femmes et les filles, et améliorer les communications et les connexions entre les pays de la région.
Ces investissements comprennent une somme de 300 millions de dollars provenant de l’IFC, l’organe du Groupe de la Banque spécialisé dans le secteur privé, qui servira à renforcer le développement économique de plusieurs pays du Sahel. Le financement de projets du secteur privé a pour but d’attirer des milliards de dollars d’investissements supplémentaires qui seront nécessaires pour créer de bons emplois et rétablir la stabilité d’une région qui a été perturbée par les conflits au cours des deux dernières années. Par ailleurs, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui fournit des services d’assurance contre les risques politiques, consacrera au cours de la prochaine année une somme de 585 millions en garanties pour un projet d’exportation de gaz naturel de la Mauritanie au Sénégal et au Mali.
« Les Sahéliens ont désespérément besoin d’améliorer leurs conditions d’existence, et nous espérons que cette aide leur permettra d’emprunter de nouveaux sentiers de croissance économique dans la région, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Les habitants du Sahel, et en particulier les femmes, sont aux prises depuis trop longtemps déjà avec les répercussions dévastatrices d’une croissance économique anémique, de rudes conditions climatiques, de l’insécurité alimentaire, d’un taux de fécondité élevé et d’un taux de mortalité maternelle et infantile le plus élevé du monde. »
L’aide qui sera consacrée par l’Union européenne au Burkina Faso, au Mali, à la Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad (sous réserve d’une approbation par le Parlement et par le Conseil européens) au cours des sept prochaines années permettra à ces pays de relever les défis complexes qui caractérisent la région du Sahel : sécurité et stabilité, développement et résilience. La promotion d’une bonne gouvernance, de l’État de droit et de la sécurité, la prestation des services sociaux, l’agriculture et la sécurité alimentaire, et l’intégration et le commerce intrarégionaux seront au cœur des programmes de développement pour la période 2014-2020.
« Le Sahel constitue une priorité pour l’Union européenne, qui mobilise dans cette région l’ensemble de ses instruments pour trouver des solutions à une situation complexe, déclare le Commissaire européen au développement Andris Piebalgs. Nous sommes déterminés à maintenir et à accroître notre aide aux pays et aux peuples du Sahel. Notre démarche part du principe que la sécurité est une condition préalable à la croissance. Sans elle, aucun développement n’est possible. »
Les autres dirigeants membres de la délégation considèrent que la région du Sahel a besoin d’une infusion d’aide au développement pour promouvoir la paix et prévenir de nouveaux conflits.
« Les défis posés dans le Sahel dépassent les frontières nationales, et il doit en être de même des solutions que nous proposons. Le cycle des crises peut être brisé. En collaborant et en investissant dans la gouvernance, la sécurité, la résilience et la multiplication des occasions de développement pour les femmes et les jeunes, nous pouvons aider le Sahel à assurer sa viabilité à long terme. La gestion de crise demeure cruciale dans la région, mais nous devons également nous attaquer aux problèmes qui sont à la source des conflits et de l’instabilité », déclare le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.
« Le Sahel fait face à des défis anciens — vulnérabilité au changement climatique et sécheresses répétées — que le climat d’insécurité ambiant vient désormais aggraver. Nous devons unir nos efforts pour renforcer la capacité d’adaptation des pays et créer des emplois pour tous, et notamment pour les jeunes. Pour y arriver, nous devons investir dans les infrastructures, promouvoir l’intégration régionale et appuyer le secteur privé. La solution pour le Sahel réside dans une croissance économique solidaire, le commerce et les investissements. C’est ainsi que nous pourrons jeter les bases de la stabilité et de la viabilité futures de la région », déclare le président de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka.
« Nos efforts en faveur de la paix et de la stabilité doivent pouvoir s’appuyer sur des investissements dans les peuples et les pays de la région, ajoute la présidente de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Dlamini Zuma. En reliant les collectivités et les pays par le biais de meilleures infrastructures et de marchés plus intégrés, en aidant les agriculteurs locaux — y compris les femmes — à résister aux épisodes de sécheresse et à améliorer leur production, en investissant dans l’éducation et le perfectionnement des jeunes et des enfants, et en favorisant l’avènement de cultures politiques et d’une gouvernance inclusives, démocratiques et axées sur l’être humain, nous créerons les conditions propices à une paix durable, à la prospérité et à la renaissance du Sahel ».
Ce voyage en Afrique est le deuxième effectué par le secrétaire des Nations Unies et le président du Groupe de la Banque mondiale au cours des six derniers mois. En mai, les deux dirigeants se sont rendus dans la région des Grands Lacs afin d’attirer l’attention du monde sur les mêmes enjeux : la promotion de la paix et du développement. À l’occasion de ce voyage, M. Kim s’est engagé à consacrer 1 milliard de dollars à la réalisation de projets régionaux visant à améliorer la santé, l’éducation, la nutrition, l’accès à l’énergie et la formation à l’emploi.
BAMAKO, Mali, 5 novembre 2013/African Press Organization (APO)
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