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Des prix en hausse à cause de la sécheresse

15 février 2017

Le Bulletin FPMA suit les tendances des prix des produits alimentaires, de manière plus précise et au niveau local, et sonne la tirette d’alarme lorsque les prix des denrées alimentaires essentielles augmentent fortement ou atteignent un niveau anormalement élevé.

A Mogadiscio en Somalie, les prix du maïs ont augmenté de 23 pour cent en janvier. La hausse était d’ailleurs encore plus nette dans la principale région productrice de maïs, à Shabeellaha Hoose. De manière générale, dans les petites villes clés du centre et du sud de la Somalie, les prix des céréales secondaires ont doublé en janvier, par rapport à l’année dernière.

Les stocks de nourriture des ménages qui se sont épuisés plus tôt que prévu pendant la période de soudure, ainsi que des prévisions météorologiques défavorables et inquiétantes pour la prochaine saison des pluies devraient vraisemblablement avoir pour effet de faire grimper les prix d’ici les prochains mois.

Les prix du maïs à Arusha, en République unie de Tanzanie, ont quasiment doublé depuis début 2016, affichant un taux 25 fois plus élevé que l’année dernière à la même période, dans la plus grande ville du pays, Dar Es Salaam.

Au Soudan du Sud, les prix des produits alimentaires ont maintenant atteint un niveau deux à quatre fois plus élevé que celui de l’année dernière, une hausse exacerbée par la persistance de l’insécurité dans le pays et une dépréciation importante de la monnaie locale.

Au Kenya, où les basses terres côtières, les plaines de l’est et certaines zones situées à l’ouest de la Vallée du Rift ont toutes souffert de précipitations inférieures à la moyenne, les prix du maïs ont augmenté de près de 30 pour cent, avec parfois une hausse relativement faible qui s’explique par la régularité des importations en provenance d’Ouganda.

Les prix des céréales ne sont pas les seuls à avoir augmenté. Au Kenya, le prix des haricots a augmenté de 40 pour cent en un an, tandis qu’en Ouganda, où les prix du maïs ont augmenté de 75 pour cent par rapport à l’année dernière et continuent d’augmenter dans la zone commerciale et frontalière de Busia, les prix des haricots ont connu une hausse de 25 pour cent en un an dans la capitale, Kampala.

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