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Droits humains
1er mars 2013
Depuis le 25 février dans l’après-midi et tard dans la nuit, les forces de l’ordre tirent à balles réelles sur les manifestants qui contestent la régularité des élections législatives du 22 février et protestent contre les arrestations massives d’opposants qui se poursuivent. Le bilan provisoire serait déjà d’une dizaine de morts, d’une quinzaine de blessés, dont certains très graves et des centaines arrestations. La FIDH et la LDDH condamnent l’utilisation disproportionnée de la force contraire aux instruments internationaux de protection des droits humains qui lient Djibouti, appellent les parties au calme et demandent aux autorités djiboutiennes l’ouverture d’une enquête judiciaire.
PARIS, France, 28 février 2013/African Press Organization (APO)
« Réunis pour un meeting d’information à l’appel des partis d’opposition pourtant interdit par le ministre de l’Intérieur, de très nombreux manifestants ont exprimé leur mécontentement face aux conditions d’organisation et au déroulement des élections législatives ainsi qu’aux arrestations massives d’opposants et ce jusqu’à tard la nuit en dépit de l’instauration d’un couvre feu, lundi 25 février au soir. Les forces de l’ordre ont répondu en tirant sur les manifestants. Selon des témoins, une dizaine de manifestants auraient été tués, dont Youssouf Mahmoud Ahmed, membre du parti l’Union pour le Salut National (USN) et Kadir Mahmoud, un lycéen. D’autres ont été gravement blessés comme Abdourahman Barkat God et Abdourahman Souleimane Béchir, tous deux dirigeants du parti MoDel ou encore Khalid Mahmoud et Hussein Omar Abar, deux lycéens blessés par balle. Ce bilan demeure provisoire dans la mesure où les personnes tuées ou blessés ne sont pas amenées dans les hôpitaux où les forces de l’ordre arrêtent les personnes s’y faisant soigner.
Des centaines de personnes et de manifestants font en effet fait l’objet d’arrestation. Ainsi, ils seraient des centaines a être retenu dans le centre de rétention administrative de Nagad dont 35 femmes, militantes du MoDel. Les policiers qui les détiennent réclament 400 000 Francs djiboutiens pour procéder à leur libération. Parmi ces femmes détenues figure notamment Mme Saada Abdi Ibrahim, épouse du militant du MoDel, Abdourahman Barkat God. Mme Saada Abdi Ibrahim est de surcroît diabétique, et demeure sans soins dans des conditions laissant craindre pour son intégrité.
Par ailleurs, au moins 3 militants du MoDel, MM. Abdourahman Barkat, Souleiman Béchir et Guirreh Medal, ont déjà été déférés devant les juridictions djiboutiennes et condamnés à 3 mois de prison pour « incitation à l’insurrection » et ont été transférés à la prison de Gabode. L’assistance de leur avocat et d’un médecin leur a été refusée. Les principaux leaders de l’opposition demeurent en résidence surveillée, détenus ou leur sort demeure encore inconnu donnant à cette répression de l’opposition un caractère total et radical.
« Une nouvelle fois, nous condamnons la réaction violente des forces de sécurité contre des manifestants. Cette réaction est symptomatique d’un pouvoir qui a toujours cherché à réduire au silence toute critique contre sa gouvernance », a déclaré Paul Nsapu, Secrétaire-Général de la FIDH. « L’attitude des forces de l’ordre est répréhensible et doit faire l’objet d’une enquête judiciaire », a t-il ajouté.
Alors que les manifestations et la répression se poursuivent, nos organisations appellent les autorités djiboutiennes à stopper immédiatement l’usage d’armes à feu pour assurer le maintien de l’ordre ; et à l’ensemble des partis à appeler leurs partisans au calme.
La FIDH et la LDDH appellent aussi les autorités djiboutiennes à immédiatement ouvrir une enquête judiciaire pour faire la lumière sur les agissement des forces de l’ordre et sanctionner les auteurs de violations des droits humains, à libérer les opposants arrêtés et à respecter les droits de réunion, de manifestation et d’expression garantis par les conventions internationales et régionales ratifiées par Djibouti.
La FIDH et la LDDH appellent la communauté internationale, notamment l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, la France et les États-Unis à fermement condamner les violations des droits de l’Homme commises par les autorités djiboutiennes et appeler à une solution politique à la crise. »
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