
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La FIDH lance un appel à la mobilisation
17 janvier 2014
La brève arrestation ce jour de nombreux leaders et militants de la principale coalition de l’opposition, l’Union pour le salut national (USN) et des altercations qui en auraient découlé témoignent de l’intensification de la campagne de répression menée par le régime en place à l’encontre de toute voix contestataire à Djibouti que nos organisations condamnent.
PARIS, France, 17 janvier 2014/African Press Organization (APO)
« Le régime condamne, emprisonne et harcèle les opposants politiques, les journalistes indépendants et les défenseurs des droits humains dans des proportions inquiétantes » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.
Le 16 janvier 2014, une dizaine de dirigeants de l’USN et un nombre indéterminé de militants qui célébraient le 1er anniversaire de la création de cette coalition d’opposition ont été brièvement arrêtés et placés en détention au centre de rétention de Nagad où des échauffourées auraient éclatés entre les détenus et la police faisant plusieurs blessés. A la suite de ces arrestations, le siège de l’USN situé au Q4 aurait été attaqué et vandalisé par des personnes non identifiées.
Ces faits interviennent dans un climat d’intensification de la répression policière et judiciaire à l’encontre des partis politiques d’opposition, des journalistes indépendants et des défenseurs des droits de l’Homme. Depuis le début du mois de décembre 2013 des dizaines de dirigeants et militants de l’opposition ont été arrêtés et certains ont été condamnés. Fréquemment, les gardes à vues de militants arrêtés se prolongent au-delà de la durée légale parfois jusqu’à 11 ou 17 jours comme ce fut le cas pour Oumar Waberi et Mohamed Gadito Chehem. Si ces derniers ont été finalement relaxés grâce à leur avocat de nombreux autres demeurent en détention pour avoir affirmés leurs opinion et n’ayant pas pu être assisté de leur conseil. Des actes de tortures, de traitement dégradant et inhumains sont régulièrement signalés dans les lieux de détention à Djibouti et plusieurs militants sont morts en détention à Djibouti ces dernières années, dont le dernier en date, Mohamed Elmi Rayale, militant de l’USN décédé à la prison de Gabode le 29 août 2013.
« Tous les jours je me rends dans les lieux de détention et au tribunal pour tenter d’assister légalement les détenus d’opinion arrêtés, mais on ne me laisse jamais avoir accès aux gardés à vue en violation flagrante de l’article 10 de la Constitution qui garantit l’assistance d’un avocat » témoigne Me Zakaria Abdillahi, président de la LDDH et un des rares avocats djiboutiens tentant d’assister légalement les opposants, journalistes ou militants des droits humains inquiétés.
En raison de l’assistance judiciaire qu’il apporte aux militants d’opposition et en raison de ses dénonciations des abus du pouvoir, Me Zakaria Abdillahi, est harcelé, surveillé et reçoit des menaces de mort. De la même, façon toute voix contestataire est soumise à un harcèlement policier et judiciaire.
La FIDH et la LDDH appellent les autorités djiboutiennes à mettre un terme à cette répression et à se conformer à ses obligations nationales et internationales de respect des droits humains, en particulier les droits civils et politiques. Nos organisations appellent l’Union africaine, l’Union européenne et les diplomaties influentes, notamment celles qui ont des bases militaires à Djibouti (France, USA, Japon, etc) à interpeller les autorités djiboutiennes afin qu’elles respectent les libertés fondamentales.
Fin février 2013, la contestation du déroulement des élections législatives avaient donné lieu à d’importantes manifestations de l’opposition violemment réprimées. Depuis lors, les arrestations et les procès se succèdent à Djibouti contre les opposants. En septembre 2013, la LDDH et la FIDH par la voix du président de la LDDH, Me Zakaria Abdillahi, avaient interpellé le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies sur la situation dramatique des droits humains, et en particulier des libertés politiques, publiques, syndicales ainsi que la persistance de la pratique de la torture à Djibouti.
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