
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
24 juillet 2013
A moins d’une semaine de l’élection présidentielle malienne, la FIDH et l’AMDH ont adressé une lettre aux 27 candidats pour qu’ils souscrivent à 10 Engagements en faveur des droits humains pour le Mali.
« Mesdames/Messieurs les Candidats à la Présidence de la République du Mali,
L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) et la FIDH vous sollicitent aujourd’hui pour que l’élection du ou de la prochain(e) président(e) constitue une véritable opportunité de sortie de crise et de construction d’un État de droit après la crise sans précédent que le Mali à connu, et qu’en tant que responsable politique vous puissiez fixer le cap du strict respect et de la promotion des droits humains pour tous les citoyennes et citoyens maliens.
L’AMDH et la FIDH vous sollicitent donc pour signer les 10 Engagements en faveur des droits humains pour le Mali. Vous pourrez ainsi vous en prévaloir publiquement mais vous serez également responsable devant les citoyens de leur mise en œuvre, condition essentielle pour la consolidation d’un État garant de l’intégrité du territoire, de la sécurité et des libertés de ses citoyens.
Les 10 engagements en faveur des droits humains pour le Mali
En tant que candidat(e) à l’élection présidentielle de 2013 au Mali, je m’engage à :
Défendre et promouvoir les droits humains, notamment :
Engagement n°1 : Promouvoir et protéger à tout moment les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels ainsi que les libertés fondamentales garantis par la Constitution et les instruments internationaux auxquels le Mali est partie et particulièrement concernant les droits des femmes ;
Engagement n°2 : Promouvoir un esprit républicain, la paix, le dialogue, le respect des institutions, d’une société civile diverse et des médias indépendant pour l’avènement d’une démocratie apaisée mais vivante ;
Engagement n°3 : Garantir les libertés d’expression et d’action des journalistes et de la société civile en particulier l’indépendance et l’intégrité des journalistes, des organes de presse, des militants de la société civile et des défenseurs des droits de l’Homme dans leurs actions militantes par un statut plus protecteur de leurs droits ;
Engagement n°4 : Garantir l’indépendance de la justice, coopérer avec les autorités judiciaires et garantir un budget suffisant pour mener à bien les investigations et les procédures permettant de garantir des procès équitables, impartiaux et dans le respect des droits inaliénables des victimes et des droits de la défense ; Moderniser la justice et la chaîne pénale par une réforme de la justice et des codes permettant de mieux garantir les droits et les devoirs des citoyens et particulièrement l’accès à la justice des personnes victimes de crimes sexuels ;
Engagement n°5 : Ratifier les traités régionaux et internationaux, comme la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, pouvant améliorer encore plus efficacement les droits des femmes et des hommes au Mali et intégrer leurs dispositions dans le droit national pour en faire des mesures concrètes et protectrices ;
Engagement n°6 : Améliorer la transparence, la gouvernance démocratique, la lutte contre la corruption, l’État de droit notamment dans les nominations, et les pratiques des institutions et des agents de l’État ;
Lutter contre toute impunité, notamment :
Engagement n°7 : Prendre les mesures nécessaires pour rechercher, poursuivre et juger dans le respect des normes internationales en la matière les auteurs présumés de graves violations du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire et donc refuser toute mesure d’amnistie pour ces crimes ;
Engagement n°8 : Promouvoir et garantir des enquêtes indépendantes et impartiales sur les violations des droits humains et du droit international humanitaire notamment en coopérant avec les organes régionaux et internationaux chargés de la lutte contre l’impunité comme la Cour pénale internationale et notamment en : intégrant les dispositions du Statut de Rome dans le droit national, en soutenant les enquêtes de la CPI, de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples, des Nations unies et des ONG, en garantissant la protection des témoins et des victimes, ainsi qu’en intensifiant les efforts de sensibilisation pour combattre l’impunité des plus hauts responsables des crimes internationaux ;
Contribuer à la réconciliation nationale, notamment :
Engagement n°9 : Consulter la population sur les termes, les conditions et les personnes chargées de mener un réel processus de réconciliation nationale basé sur la vérité, la justice, la réparation des préjudices subis et les réformes institutionnelles permettant la non-répétition des crises et des violations des droits humains ;
Engagement n°10 : Mettre en place, à la suite de la Commission Dialogue et Réconciliation, un mécanisme de suivi chargé du processus de réconciliation nationale sur la base des consultations populaires menées, avec pour mandat l’écoute de toutes les victimes des violations des droits de l’Homme du passé, l’établissement des responsabilités, le rétablissement des victimes dans leurs droits y compris à réparation et la mise en place des conditions d’une réconciliation entière et durable par la modernisation et la réforme de l’Etat afin de prévenir la récurrence des violations des droits de l’homme et des conflits en éliminant leurs causes structurelles ; »
PARIS, France, 23 juillet 2013/African Press Organization (APO)
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