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Le secrétaire général de l’ONU a appelé à un cessez-le-feu immédiat
19 octobre 2022
La situation en Ethiopie devient "incontrôlable", s’est alarmé le secrétaire général de l’ONU, alors que le gouvernement éthiopien a affirmé vouloir poursuivre ses opérations dans la région septentrionale du Tigré, notamment après un appel de l’Union africaine (UA) à cesser le feu.
"Les hostilités au Tigré doivent cesser maintenant", a insisté le 17 octobre Antonio Guterres devant la presse à New York. "La situation en Ethiopie devient incontrôlable. La violence et la destruction atteignent des niveaux alarmants", a indiqué ce dernier, soulignant le "prix terrible payé par les civils" et le "cauchemar" vécu par la population éthiopienne.
Tout commence officiellement dans la nuit du 3 au 4 novembre 2020, lorsque le gouvernement éthiopien a accusé les forces du Front de libération des peuples du Tigré (TPLF en anglais) d’avoir attaqué l’armée fédérale éthiopienne basée au Tigré, et a décidé de lancer une offensive dans cette région.
Deux clans s’opposent. Le gouvernement fédéral éthiopien et le gouvernement régional du Tigré. Cependant, le conflit a ravivé d’anciennes querelles et de nombreux d’acteurs s’y sont greffés. De manière générale, tous ceux qui avaient un grief envers le TPLF et sa gouvernance passée de l’Éthiopie ont apporté leur soutien au gouvernement fédéral, selon Amnesty International.
La complexité de cette guerre n’empêche pas des répercussions immenses sur les populations : 22millionsde personnes nécessiteraient une aide humanitaire urgente en Éthiopie ; 5,5millionsde personnes souffriraient de malnutrition dans les régions du Tigré, d’Afar et d’Amhara ; et 2,6millionsde personnes auraient été déplacées dans les régions du Tigré, d’Afar et d’Amhara à cause du conflit, selon Amnesty International.
Face à l’ampleur du conflit et ses répercussions, Antonio Guterres a réclamé "le retrait immédiat et le désengagement d’Ethiopie des forces armées érythréennes" qui soutiennent les troupes fédérales éthiopiennes au Tigré et a demandé à "toutes les parties" de permettre le passage de l’aide humanitaire, dont l’ONU a suspendu l’acheminement depuis la reprise des combats fin août.
L’Union africaine, l’ONU, et l’Union européenne (UE), notamment, ont dénoncé ces derniers jours l’intensification des combats au Tigré, une semaine après l’annonce de pourparlers de paix, finalement avortés, en Afrique du Sud.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait appelé le 16 octobre à "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", se disant "gravement inquiet des informations sur l’intensification des combats" au Tigré.
Les rebelles tigréens ont indiqué le même jour être "prêts à respecter une cessation immédiate des hostilités". De son côté, le gouvernement fédéral éthiopien du Premier ministre, Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix 2019, a souhaité poursuivre ses opérations militaires au Tigré.
Dans un communiqué, il s’est dit "contraint de prendre des mesures défensives pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays" face "aux attaques répétées" des autorités rebelles du Tigré, en "collusion active" avec des "puissances étrangères hostiles".
"Il est donc impératif que le gouvernement d’Ethiopie prenne le contrôle immédiat de tous les aéroports, autres infrastructures fédérales et installations" au Tigré, ont indiqué les autorités éthiopiennes.
Mais "tout en poursuivant ces objectifs, le gouvernement est déterminé à une résolution pacifique du conflit via les pourparlers de paix sous l’égide de l’UA", assurent-elles, estimant qu’un "un règlement global et négocié apportant une paix durable est nécessaire".
Interrogé par l’Agence France Presse, Getachew Reda, porte-parole des autorités rebelles du Tigré, a indiqué que la volonté de poursuivre les opérations au Tigré "est une indication claire que le gouvernement et son allié (érythréen) feront tout pour mener à bien leur intention génocidaire contre le peuple du Tigré".
La situation du Tigré est alarmante pour l’ensemble des observateurs, car actuellement la région est prise entre, au nord, une offensive conjointe des armées éthiopiennes et érythréennes depuis l’Erythrée, et au sud les troupes éthiopiennes aidées des forces des régions de l’Amhara et de l’Afar voisines.
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