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Fédération internationale des Droits de l’Homme
15 janvier 2013
La FIDH et son organisation membre au Mali, l’AMDH, prennent acte de l’intervention des forces militaires maliennes et françaises pour arrêter une colonne djihadiste au centre du Mali, notent qu’elle intervient en légalité avec le droit international et en réponse à la demande du président malien, et appellent les belligérants au respect du droit international humanitaire et à la protection des populations civiles.
Le 10 janvier 2013, les forces armées maliennes soutenues par l’armée française, sont intervenues pour stopper une colonne de djihadistes armés qui avait pris la ville de Konna, au centre du Mali, et qui avançait en direction du sud vers les localités de Mopti et Sévaré. Depuis lors, les forces maliennes et françaises mènent des opérations terrestres et aériennes contre les différents groupes armés djihadistes qui occupent le Nord Mali depuis mai 2012, leurs camps d’entraînements et leurs bases logistiques notamment à Léré, Gao, Kidal, Douentza et Aghabo. Les djihadistes ont d’ailleurs pris, le 14 janvier, la ville de Diabaly, située à environ 400 kilomètres au nord de Bamako, dans une zone sous contrôle des autorités maliennes.
« Une intervention armée constitue toujours une forme d’échec, mais dans la situation actuelle du Mali, d’une part les autorités maliennes elles-mêmes ont demandé l’aide de la communauté internationale et en particulier de la France et de la CEDEAO ; et d’autre part le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé par deux résolutions une opération internationale pour stopper l’avancée des groupes armés » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) avait adopté le 21 décembre 2012, à l’unanimité et sous chapitre VII de la Charte de l’ONU, la résolution 2085 autorisant le déploiement d’une mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), afin de soutenir le Mali dans la reconquête des régions du nord, sous contrôle de groupes armés depuis plus de huit mois. Le 10 janvier le président malien de transition, Dioncounda Traoré avait demandé l’aide de la France pour arrêter la progression des djihadistes.
La FIDH et l’AMDH, avaient salué l’intégration de mécanismes de protection des droits de l’Homme dans la résolution 2085, faisant écho aux recommandations portées et présentées par nos organisations, notamment lors de récentes réunions avec les membres du Conseil de sécurité et plusieurs responsables d’organes de l’ONU à New York. Ces mécanismes sont d’autant plus important qu’une dizaine de civils auraient déjà été tués dans les combats à Konna le 11 janvier, tandis qu’on dénombrerait 11 morts dans l’armée malienne et que des témoins dans la ville de Konna font état de « dizaines de corps d’islamistes tués ».
« Le respect des droits de l’Homme et du droit humanitaire est un impératif pour rétablir les droits de tous les maliens » a déclaré Me Moctar Mariko, président de l’AMDH. « Garantir l’intégrité physique des populations civiles dans la conduite des opérations militaires est une condition essentielle de leur réussite pour les États engagés » a-t-il ajouté.
Alors que l’état d’urgence a été décrété le 11 janvier sur toute l’étendue du territoire, dans la ville de Sévaré, les services de sécurité maliens procèdent à des fouilles systématiques des passagers aux nombreux check-points, et ont appréhendé plusieurs personnes en provenance notamment de Konna en possession d’armes dissimulées dans leurs bagages. Dans la ville, la tension est grande, notamment à la suite du mot d’ordre diffusé par Ansar Dine « on fera payer cela au Mali et à la France » et des allégations non confirmées font état de 9 personnes arrêtés et exécutées sommairement pour « intelligence » supposée avec Ansar Dine. Toujours à Sévaré, une personne identifiée aurait effectivement disparue après avoir été accusée d’appartenance avec les groupes armés djihadistes.
Dans ce contexte, la FIDH et l’AMDH rappellent que le Mali a saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes internationaux perpétrés sur son territoire depuis janvier 2012, et que cette dernière à ouvert une analyse préliminaire. Dans leur rapport, Crimes de guerre au Nord-Mali, la FIDH et l’AMDH détaillaient les crimes perpétrés par les groupes armés au Nord du pays depuis le début de leur offensive, en janvier 2012. Nos organisations rappellent que les crimes perpétrés par les belligérants dans le cadre des combats pourraient, s’ils relevaient de crimes de la compétence de la CPI, faire l’objet de poursuites.
« La CPI doit ouvrir une enquête maintenant sur le Mali afin de garantir que les opérations se déroulent dans le strict respect du droit international et que ceux qui franchissent la ligne rouge de l’inacceptable soient poursuivis », a déclaré Me Sidiki Kaba, président d’Honneur de la FIDH. « De la même façon, toute menace sur les otages ou sur les populations civiles par des actes terroristes constituerait des crimes de guerre dont les auteurs devraient répondre devant la justice » a-t-il ajouté.
PARIS, France, 14 janvier 2013/African Press Organization (APO)
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