
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un soutien ciblé de l’action publique pourrait améliorer la sécurité alimentaire dans la région
19 décembre 2013
D’après une étude publiée hier par la FAO et le Fonds international de développement agricole (FIDA), il est essentiel de stimuler la productivité, d’encourager la compétitivité et d’assurer aux petits agriculteurs un meilleur accès aux marchés pour permettre à l’Afrique de l’Ouest de réaliser pleinement son potentiel agricole.
La publication, intitulée Reconstruire le potentiel alimentaire de l’Afrique de l’Ouest, présente une série d’études de cas menées avec succès grâce à l’intensification des investissements de la région dans le développement agricole, suite à la crise alimentaire mondiale de 2007-2008.
Cet ouvrage fait valoir que les pays auraient beaucoup à gagner d’un soutien des politiques plus ciblé sur le développement de l’agriculture dans son ensemble et d’une meilleure coordination entre producteurs, industrie privée, secteur public et secteur financier.
« Bien que certains pays d’Afrique de l’Ouest s’en tirent mieux que d’autres, la région est en retard par rapport à d’autres régions d’Afrique pour ce qui est de l’infrastructure de base, des investissements, de la recherche-développement et de la transformation agricole », explique M. Aziz Elbehri, Économiste principal à la FAO, qui a dirigé la publication.
L’ouvrage indique que la région devrait consacrer plus d’efforts au développement de ses filières alimentaires de base, dédaignées par le passé au profit d’autres produits de base destinés à l’exportation.
Compte tenu de leurs multiples utilisations possibles, le maïs et le manioc¬ - desquels dépend en grande partie la sécurité alimentaire de l’Afrique de l’Ouest - pourraient être le pivot d’une industrie agro-alimentaire prospère, suggère la publication.
La région souffre d’un énorme déficit de production rizicole puisqu’elle importe actuellement 70 pour cent du riz qu’elle consomme, ce qui n’est pas viable.
Quant aux rendements du sorgho et du mil - décisifs pour la sécurité alimentaire de 100 millions d’habitants du Sahel - ils pourraient doubler, voire tripler, si l’on améliorait les variétés de semences et les engrais.
Mais il ne suffit pas de donner aux exploitants les moyens d’augmenter le rendement de leurs cultures vivrières de base, souligne encore l’ouvrage.
« Pourquoi les agriculteurs augmenteraient-ils leur production s’ils ne peuvent pas vendre leurs cultures du fait d’importations moins chères et facilement disponibles ? », s’interroge M. Elbehri. « Pour améliorer la compétitivité des cultures locales et augmenter leur part sur le marché de la consommation, il faut des mesures d’incitation émanant des pouvoirs publics et du marché ».
L’ouvrage souligne également l’importance d’intensifier les investissements dans des produits d’exportation comme le coton, le café et le cacao, qui contribuent pour une large part aux revenus et à l’emploi. Il suggère en outre que la filière des fruits et légumes tropicaux et autres produits de niche émergents tels que le sésame et les noix de cajou pourraient favoriser durablement la croissance des exportations.
Profiter du potentiel commercial inexploité, en particulier au sein même de la région, est indispensable au développement agricole, estiment les auteurs.
Par exemple, les échanges de maïs local pourraient considérablement progresser. D’après les chiffres de la FAO, entre 2005 et 2009, seulement 3 pour cent du maïs cultivé en Afrique de l’Ouest a été commercialisé au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Le vrai défi pour l’Afrique de l’Ouest consiste à débloquer le potentiel commercial intrarégional. Ce n’est pas une mince affaire, car cela suppose de surmonter bon nombre de contraintes », juge M. Elbehri.
Parmi ces obstacles figurent la médiocrité des réseaux de transport, la réglementation excessive ou encore les politiques commerciales contradictoires des différents pays, facteurs qui retardent et renchérissent les échanges en Afrique de l’Ouest.
Des solutions innovantes faisant intervenir à la fois le secteur public et le secteur privé sont indispensables pour améliorer l’accès des petits exploitants au crédit et aux marchés.
L’ouvrage de la FAO souligne que les pays doivent faciliter en priorité l’octroi de crédit et de ressources aux femmes, qui jouent un rôle central dans les filières alimentaires de base de la région.
« Qu’il s’agisse de l’étuvage du riz au Burkina Faso, de la production de manioc au Cameroun ou de la transformation artisanale de l’huile de palme au Ghana, une grande partie de la production et de la transformation des cultures vivrières en Afrique de l’Ouest est le fait des femmes », rappelle M. Elbehri.
« Ces pays ont besoin d’un soutien spécifique, d’une part, pour améliorer l’accès aux techniques d’allègement des tâches et au crédit pour la transformation et la commercialisation des denrées, et d’autre part, pour renforcer leurs capacités techniques et organisationnelles. »
La publication souligne encore l’importance de renforcer les organisations d’agriculteurs, qui aident les exploitants à améliorer leur pouvoir de négociation avec les fournisseurs et les acheteurs et qui jouent un rôle essentiel dans la défense des droits des agriculteurs et la concertation.
Les principales recommandations de la publication ont pour but d’accélérer la mise en œuvre des programmes nationaux d’investissement agricole de la région au titre du Programme détaillé de développement agricole en Afrique (PDDAA).
ROME, Italie, 18 décembre 2013/African Press Organization (APO)
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