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L’Afrique pourrait connaître 554 000 décès supplémentaires dus au paludisme à cause du changement climatique, à moins qu’une action urgente ne soit entreprise.
L’objectif d’éliminer le paludisme d’ici 2030 est en péril, alors que le changement climatique, la croissance démographique et les déficits de financement convergent pour inverser les gains durement acquis au cours de la dernière décennie.
« Les changements de température et de précipitations étendent et modifient les zones à risque de paludisme, ce qui continuera d’affecter de manière disproportionnée les populations vulnérables, en particulier les enfants de moins de cinq ans », déclare le Dr Patric Epopa, chercheur à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) et coordinateur de l’entomologie de terrain à Target Malaria Burkina Faso.
Selon un modèle d’impact climatique développé par le Boston Consulting Group et le Malaria Atlas Project pour prédire les changements d’événements météorologiques extrêmes et estimer leur impact sur les décès dus au paludisme jusqu’en 2049, l’augmentation des événements météorologiques extrêmes redéfinit le risque de paludisme. Les conclusions indiquent :
« Les conditions météorologiques extrêmes sont l’un des principaux facteurs de recrudescence du paludisme », explique le chercheur. « Les communautés déplacées se retrouvent souvent sans protection, sans moustiquaires, pulvérisation intradomiciliaire, ni accès au diagnostic précoce et au traitement. »
Selon le rapport 2024 sur les progrès du paludisme en Afrique de l’Alliance des Dirigeants Africains contre le Paludisme (ALMA) et l’OMS, le continent représentait 95% des cas mondiaux de paludisme et 97% des décès mondiaux en 2023, soit 251 millions d’infections et près de 580 000 vies perdues, principalement des enfants de moins de cinq ans.
« Sans une action urgente et coordonnée, nous risquons d’annuler des décennies de progrès et d’abandonner toute une génération d’enfants africains », avertit Epopa.
L’innovation doit être à la hauteur de l’ampleur de la crise du paludisme
Malgré l’utilisation généralisée de moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII) et de thérapies combinées à base d’artémisinine (ACT), de nombreuses régions continuent de souffrir de charges élevées de paludisme en raison de la résistance aux insecticides et de facteurs environnementaux qui réduisent l’efficacité de ces outils.
Au Burkina Faso, par exemple, le paludisme reste la principale cause de décès chez les jeunes enfants, malgré des investissements majeurs dans les programmes de lutte.
C’est pourquoi les scientifiques et les experts en santé publique se tournent urgemment vers des technologies de nouvelle génération pour compléter les approches traditionnelles.
Une innovation prometteuse est la technologie de l’impulsion génétique. Le consortium de recherche à but non lucratif Target Malaria développe la technologie de l’impulsion génétique, un type de modification génétique, pour réduire la population de moustiques transmetteurs du paludisme et diminuer la transmission de la maladie.
« L’impulsion génétique n’est pas une solution miracle, mais nous espérons qu’elle pourrait réduire drastiquement la transmission en diminuant le nombre de moustiques femelles, l’Anophèle, qui piquent et transmettent le paludisme », déclare Patric Epopa.
Les études de modélisation mathématique suggèrent que l’impulsion génétique pourrait considérablement réduire les populations de moustiques, particulièrement en Afrique de l’Ouest, si elle est intégrée aux stratégies nationales de lutte antipaludique.
« Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’outils audacieux et d’innovation locale pour garder une longueur d’avance sur cette maladie », ajoute Patric Epopa. « Les gouvernements africains doivent également intégrer la lutte antipaludique dans des systèmes plus larges, comme les soins de santé primaires, l’équité de genre et la résilience climatique si nous voulons un impact durable. »
Sans une action audacieuse maintenant, la vision d’une Afrique libre de paludisme d’ici 2030 pourrait devenir un autre objectif manqué.
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