
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une jeunesse conscientisée et engagée
23 août 2023
Michel Luntumbue et Claire Kupper du GRIP, un centre de recherche indépendant, reconnu comme organisation d’éducation permanente par la Belgique, ont montré que "la jeunesse africaine est devenue un acteur collectif majeur des transformations sociopolitiques survenues sur le continent, souvent par ses engagements pacifiques en faveur de sociétés plus inclusives et plus démocratiques, au-delà du formalisme institutionnel".
Dans un article intitulé "Jeunesse urbaine, fracture générationnelle et réinvention du lien politique en Afrique subsaharienne", les auteurs expliquent que l’Afrique subsaharienne a été le théâtre d’une recrudescence de divers mouvements de contestation (du Sénégal au Burkina Faso, en passant par la République démocratique du Congo-RDC), menés par une frange de la jeunesse urbaine.
"Ces jeunes, ouverts sur le monde et utilisant notamment les réseaux sociaux pour s’exprimer et nouer des alliances, réclament non seulement un accès aux opportunités et à de meilleures conditions socio-économiques, mais ils incarnent aussi et surtout de nouvelles façons de faire et de vivre la politique".
Les jeunes représentent la majorité démographique du continent mais ils font face à de nombreux problèmes tels que le chômage et une absence prononcée dans les processus politiques et de développement économique. "Les difficultés d’accès à l’éducation et à l’emploi, le sentiment de marginalisation ainsi que la désaffection à l’égard des institutions et des gouvernants poussent certains à émigrer, voire à se radicaliser", selon Michel Luntumbue et Claire Kupper.
Cependant, "la grande majorité de la jeunesse du continent s’est plutôt engagée dans un processus d’institutionnalisation des revendications, qui a pris la forme de mouvements citoyens structurés", tels que « Y’en a marre » (YAM) au Sénégal, « Le Balai Citoyen » au Burkina Faso, ou encore « Filimbi » et « Lucha » en RDC.
"Leurs mobilisations non violentes ont significativement marqué les évolutions institutionnelles dans ces pays, en mettant notamment en échec les tentatives de prolongation inconstitutionnelle des mandats présidentiels ou la mise en œuvre de politiques impopulaires ; les mouvements citoyens ont contribué à élargir les espaces d’expression civiques, en dépit de l’adversité".
L’ouvrage "Jeunesse urbaine, fracture générationnelle et réinvention du lien politique en Afrique subsaharienne. Un panorama des collectifs et figures d’engagements citoyen" complète une étude de 2017 du GRIP, sur la première phase d’émergence de ces mouvements et de leur rôle dans l’accompagnement des transitions politiques amorcées au cours de la décennie.
"Si la première phase d’émergence des mouvements citoyens a pris une forme principalement protestataire, la seconde phase abordée ici repose sur l’hypothèse d’un cheminement des mouvements citoyens vers une posture de propositions pour une transformation globale de la gouvernance et de la société", ont indiqué les auteurs.
Par la suite, les chercheurs se sont penchés sur l’évolution des mouvements citoyens en Afrique subsaharienne et leur adaptation à un contexte en mutation, marqué par la poussée de nouveaux autoritarismes. L’ouvrage interroge donc la capacité de ces mouvements à « repolitiser » les jeunes et à les mobiliser autour des objectifs de changement sociétal et d’innovation dans les pratiques civiques et politiques.
Plus fondamentalement, les chercheurs ont analysé dans quelle mesure les pratiques innovantes de ces nouveaux mouvements citoyens peuvent contribuer à « réinventer le lien politique », à réduire le fossé générationnel ainsi que la marginalisation de la jeunesse africaine dans le domaine politique, pour assurer leur participation sociopolitique effective.
https://www.grip.org/wp-content/uploads/2023/07/Ebook_-Jeunesse-urbaine-1.pdf
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