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Conséquence de la guerre
23 avril 2013
Au Nord Mali, les populations les plus vulnérables sont exposées à la sous-nutrition : à Gao et Tombouctou, un foyer sur cinq risque de se trouver en insécurité alimentaire sévère et une famille sur cinq de la région de Kidal compte au moins un enfant atteint de sous-nutrition sévère.
PARIS, France, 19 avril 2013/African Press Organization (APO)
Malgré une bonne saison des pluies, l’ombre de la crise alimentaire plane toujours sur la région du Sahel : 10.3 millions de personnes vivent déjà en situation d’insécurité alimentaire et 1.4 millions d’enfants pourraient mourir de malnutrition sévère.
Par ailleurs, les 450 000 déplacés suite au conflit Malien refusent toujours de regagner le nord du pays, encore en proie à l’insécurité.
Bonne nouvelle : La saison des pluies a été bonne au Sahel. Comment alors expliquer les cas de malnutrition observés dans les hôpitaux du Tchad, du Burkina Faso et du Mali, qui rappellent le triste scénario de la crise alimentaire de 2012 ?
« En premier lieu, parce que toutes les régions n’ont pas bénéficié à part égale de ces bonnes pluies, mais aussi parce que nous parlons d’une population qui a connu pas moins de trois crises alimentaires durant les huit dernières années, sans période de répit pour récupérer. Dans le même temps, l’aide humanitaire n’a pu aider l’ensemble des foyers, par manque de fonds. Le conflit et l’instabilité qu’il engendre dans le nord du Mali ont porté un coup fatal à cette population : beaucoup n’ont pu ni se rendre dans leurs champs pour planter ou récolter, ni même aux pâturages habituels.
La violence a forcé 450 000 personnes à s’enfuir, et celles-ci sont encore trop effrayées pour rentrer chez elles. Les réfugiés et déplacés ne sont pas seulement privés d’autonomie et de leurs moyens de subsistance, ils font aussi porter un effort supplémentaire sur les populations des pays voisins, elles aussi extrêmement fragiles comme en Mauritanie ou au Niger » explique Alvaro Pascual, responsable géographique d’Action contre la Faim pour le Mali, le Niger et la Mauritanie.
Pour le moment la communauté internationale a estimé les besoins humanitaires liés à cette situation à 716 millions de dollars, dans le but de fournir une aide alimentaire, agricole et nutritionnelle aux 10.3 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. L’année dernière la crise avait touché 18 millions de personnes.
Action contre la Faim continue à travailler activement via ses partenaires dans la région pour mettre en place, outre la réponse d’urgence, des programmes de récupération des moyens de subsistance. Outre le traitement de la malnutrition sévère à Gao, Bourem et Ansongo, au nord du Mali, l’organisation prépare une distribution générale d’aliments thérapeutiques pour les enfants de la région, et un appui à 10 000 familles afin qu’elles recouvrent leurs moyens de subsistance. L’organisation met en évidence le besoin urgent de semences qui, même quand elles peuvent être disponibles sur les marchés, ne sont pas accessibles aux familles les plus pauvres. Des semences qu’il est aujourd’hui crucial de semer si celles-ci veulent pouvoir récolter à la fin de l’été.
Même s’il n’existe pas de recette magique pour le Sahel, qui regroupe des pays parmi les plus pauvres du monde, pour Alvaro Pascual il est important « que la communauté internationale, les gouvernements de la région et les acteurs humanitaires mettent le renforcement de la résilience en tête de l’agenda. Ce concept ambitieux définit la capacité des populations à s’adapter et à faire face aux crises, et est sans doute la seule solution viable à moyen et long terme pour réduire la mortalité due à la malnutrition dans cette partie du globe ».
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