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Environnement
5 mars 2013
Le secteur de l’exploitation forestière en République démocratique du Congo (RDC) se trouve dans un état de « chaos organisé », selon un nouveau rapport de Greenpeace Afrique qui décrit en détail la manière dont le gouvernement de la RDC avec ce qu’il appelle sa « bataille contre l’exploitation forestière illégale » est en train de laisser tomber le peuple congolais et de nuire au commerce. Le rapport « Coupez ! L’exploitation forestière illégale en République démocratique du Congo – un mauvais scénario » met à nu les effets dévastateurs que l’absence de gouvernance, de l’application des lois et de transparence, peut avoir sur la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.
PARIS, France, 4 mars 2013/African Press Organization (APO)
« Les compagnies forestières, y compris des multinationales, bafouent systématiquement la loi congolaise, en toute impunité », a déclaré Irène Wabiwa, Chargé de Campagne Forêts de Greenpeace Afrique. « Beaucoup sont impliqués dans le blanchiment du bois à grande échelle, ce qui prive le gouvernement de recettes fiscales. L’exploitation forestière illégale a un impact direct sur des millions de citoyens congolais qui dépendent des forêts pour leur subsistance ».
Compilé sur la base de recherches et de visites de terrain dans la province du Bandundu, le rapport « Coupez ! » expose comment, de multiples manières, les sociétés d’exploitation forestière bafouent la loi congolaise. Les compagnies forestières contournent le moratoire sur les nouveau permis d’exploitation industrielle par l’utilisation illégale des permis artisanaux, qui officiellement, ne doivent être utilisés que pour l’exploitation forestière à petite échelle.
Certaines entreprises ont continué leur exploitation après l’annulation de leurs permis, d’autres s’y mettent également sans aucun permis. Lors de la visite à Kinkole, un port près de Kinshasa, Greenpeace Afrique a pu constater que les extrémités des grumes étaient coupées et peintes avec de nouveaux marquages pour dissimuler des activités illégales afin de pouvoir les exporter.
L’absence de systèmes indépendants qui vérifient la légalité de l’exploitation forestière en RDC risque d’entrainer la rupture des échanges commerciaux avec l’Union européenne (UE), le plus grand marché mondial du bois. Hier, 3 Mars, le nouveau Règlement Bois de l’Union Européenne (EUTR) est entré en vigueur. Il interdit la récolte illégale du bois et des produits dérivés négociés sur le marché européen. Le chaos dans le secteur de l’exploitation forestière en RDC rend extrêmement difficile, voire impossible dans les circonstances actuelles, le respect de la nouvelle législation de la part des opérateurs établis dans l’UE qui travaillent avec le bois de la RDC.
« Appliqué de manière stricte par les gouvernements de l’UE, cette nouvelle loi peut favoriser des changements positifs en RDC et contribuer à l’arrêt de la destruction des forêts », a déclaré Danielle Van Oijen, chargé de Campagne Forêt de Greenpeace International.
Il est clair que la transformation du secteur forestier en RDC est nécessaire, pour assurer le développement durable. Cet élément est essentiel pour l’avenir du pays. Pour ce faire, Greenpeace Afrique lance un appel au gouvernement de la RDC pour qu’il renforce le moratoire actuel et annuler tous les permis illégaux actuels, intenter des poursuites contre les contrevenants, publier tous les contrats d’exploitation forestière, renforcer les mesures anti-corruption, et permettre aux communautés de gérer leurs forêts dans leur propre intérêt. Le gouvernement de la RDC doit accorder la priorité aux citoyens.
www.greenpeace.org/africa/Global/africa/publications/forests/Coupez.pdf
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