
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Solidarité
17 mai 2013
Alors que les bailleurs du Mali se réunissent mercredi à Bruxelles dans le cadre d’une conférence co-organisée par la France et à laquelle participe François Hollande, Oxfam publie un rapport intitulé « Un nouveau contrat pour le développement » leur demandant de tout faire pour renforcer la capacité du Mali à s’administrer, à relancer son économie et à répondre au défi de la lutte contre la pauvreté. Pour répondre aux enjeux du développement dans le pays, Oxfam France demande à la France de doubler son enveloppe financière pour le Mali lors de cette conférence en la portant à 300 millions d’euros.
PARIS, France, 15 mai 2013/African Press Organization (APO)
Selon Sébastien Fourmy, d’Oxfam France, « depuis l’éclatement de la crise l’année dernière, l’attention internationale portée sur le Mali s’est jusqu’ici principalement focalisée sur des questions de sécurité et de contre-terrorisme. Ce champ doit être désormais élargi. La France a annoncé le déblocage de 150 millions d’euros gelés suite au coup d’Etat de 2012, c’est totalement insuffisant. Elle doit engager 150 millions d’euros supplémentaires si elle entend appuyer véritablement le développement du pays. »
Les besoins de financement du plan de relance établi par le Mali pour les deux prochaines années sont estimés à 1,6 milliards d’euros. Le financement de ce plan doit permettre de répondre à la fois à l’urgence humanitaire et aux défis de long terme (santé, éducation, agriculture, lutte anticorruption…). Depuis le mois dernier, la population du nord du pays fait face à la seconde crise alimentaire en deux ans. On rapporte des pénuries alimentaires, ruptures d’approvisionnements et une inflation galopante. Environ 467 000 personnes – presque un tiers de la population du nord – ont été déplacées par le conflit.
« Les bailleurs doivent tirer les leçons de crises telles que l’Afghanistan et la Somalie. Ils doivent adopter une approche pour parvenir à la paix et à la sécurité sur le long terme et aider à construire les fondations d’une situation économique réellement viable au Mali – autrement, ils n’auront fait que la moitié du travail. »
Selon Oxfam, une aide au développement intelligente peut jouer un rôle significatif en cette période cruciale. Les bailleurs semblent réaliser qu’il est temps d’opter pour une approche centrée sur les problèmes structurels qui entravent le développement du Mali. Ils doivent par ailleurs clairement affirmer leur volonté de voir le gouvernement utiliser ses ressources pour lutter contre la pauvreté, la corruption et les inégalités, ainsi que pour promouvoir les droits humains.
« Le gouvernement malien est responsable devant son peuple de la conduite de la politique de développement » poursuit Sébastien Fourmy. « Il doit améliorer la gestion de ses ressources et distribuer les bénéfices d’une manière plus équitable. Il doit faire face aux défis de la corruption et du manque de transparence. Afin de parvenir à une situation économique viable au Mali, il est nécessaire de se baser sur les besoins et les intérêts des populations et de lui permettre de jouer un rôle plus central dans la détermination de son futur. »
Oxfam souligne que le Mali a un fort potentiel économique. Le Mali est le troisième plus important producteur d’or en Afrique, mais la population n’a jusqu’ici pas profité de cette richesse. Un Malien sur cinq – environ 3 millions de personnes – vit dans une pauvreté extrême et est dans l’impossibilité de satisfaire ses besoins nutritionnels essentiels. L’indice de développement humain calculé par l’ONU montre que le Mali est devenu un des cinq pays les plus pauvres du monde durant les 12 derniers mois.
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